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Test – Tannenberg : la “grande guerre”
Après Verdun, les développeurs du studio néerlandais M2H reviennent à la charge avec un second jeu sur la thématique de la Première Guerre mondiale. Avec Tannenberg, le conflit s’ouvre au front Est.
Séduisant sur le papier, Verdun avait toutefois eu du mal à convaincre tous les joueurs. Le jeu du studio néerlandais M2H prônait le réalisme dans son gameplay, avec un level-design très particulier puisque les niveaux plongeaient les joueurs au beau milieu des tranchées. Le mode de jeu principal consistait à l’époque à faire avancer une ligne de front pour obtenir des points qui permettait à sa faction de remporter la partie à l’issue du décompte. Immersif, le jeu manquait toutefois cruellement de profondeur sur la durée et souffrait de son level-design très pauvre.
Tannenberg repose sur le même moteur graphique que Verdun. Le jeu de M2H recycle abondamment une partie de son contenu : des menus à la prise en main. Les bases sont donc les mêmes que celles de Verdun, mais le gameplay a toutefois radicalement évolué car le jeu s’intéresse ici au front Est, qui confrontait les forces de l’Allemagne et de l’Empire austro-hongrois aux puissances slaves (Lettons, Russes, Roumains, Bulgares,…) Le cadre a donc radicalement changé puisqu’on troque ici les tranchées boueuses pour de vastes espaces naturels.
Au total, ce sont ainsi pas moins de 9 cartes qui attendent les joueurs. Et, bonne surprise, on retrouve cette fois une très belle diversité dans le level-design, des villages polonais recouverts par une fine couche de neige aux montagnes de Transylvanie en passant par les forêts de la Prusse. Le cadre est verdoyant, souvent paisible. Les décors naturels paraissent également beaucoup plus jolis que dans Verdun. Le moteur graphique du jeu reste pourtant le même. On le sent, les développeurs de M2H ont appris de leurs erreurs. Si Verdun proposait une expérience fidèle et immersive, Tannenberg se présente comme un FPS multijoueurs beaucoup plus fun et intense. Tout cela, en grande partie, grâce à son level-design beaucoup plus soigné. Les niveaux sont vastes et recèlent de points stratégiques et de forteresses à capturer. Le mode de jeu principal a également changé. Il n’est plus question ici de faire progresser une ligne de front mais de s’emparer de différents points d’intérêt sur une carte. Dès qu’une faction prend l’ascendant sur sa rivale, celle-ci voit son compteur de points diminuer. La première des deux factions à atteindre zéro perd la partie. Une recette qui rappelle bien sûr celle des premiers Battlefield, et qui fonctionne d’ailleurs plutôt bien.
Avec ses vastes environnements ouverts, Tannenberg se révèle également beaucoup plus stratégique que Verdun, puisqu’il est possible ici de mettre en place de véritables stratégies pour renverser son adversaire. Plusieurs escouades pourront en effet prendre à revers l’ennemi, organiser des embuscades ou attaquer plusieurs points simultanément. Le potentiel ludique est énorme et le jeu offre d’ailleurs une excellente rejouabilité avec ses 7 factions, 9 cartes, sa cinquantaine d’armes différentes, ses escouades à faire évoluer avec l’expérience acquise et ses compétences à débloquer…
S’il perd un peu de son originalité en quittant les tranchées, se rapprochant un peu plus d’un Battlefield au niveau de son gameplay, Tannenberg reste toutefois un FPS très technique. Une balle suffit à vous mettre au sol. Lorsqu’il meurt, le joueur réapparaît avec son escouade de 3 soldats (contrôlés par des amis ou par des bots), dans l’un des points d’intérêt contrôlés par sa faction. Les affrontements sont souvent très intenses et brutaux. Mettant en scène jusqu’à plusieurs dizaines de personnages simultanément, ils sont le théâtre d’affrontements sanglants d’une grande intensité, chaque centimètre gagné se payant par plusieurs litres de sang. Par rapport à Verdun, Tannenberg laisse d’ailleurs davantage de place aussi aux actes héroïques. Un joueur qui est parvenu à passer derrière les lignes ennemies parviendra occasionnellement à le déséquilibrer en s’emparant d’un arrière-poste déserté.
Jouer en équipe est primordial pour remporter la partie. A défaut d’autres joueurs, le joueur pourra toutefois se reposer sur l’efficacité des bots, pas forcément très malins stratégiquement mais suffisamment efficaces pour tenir tête aux joueurs dans les affrontements. On notera au passage que Tannenberg est loin d’être un simple simulateur de bidasse. Le jeu se révèle plus technique qu’on pourrait l’imaginer puisque le joueur peut changer d’armement (plus de 50 armes sont proposées dans le jeu !), faire évoluer son escouade au fil des parties en débloquant de nouvelles compétences, utiliser divers accessoires durant les batailles, des jumelles à la baïonnette ou le sabre pour les combats rapprochés, en passant par les grenades. Il pourra également demander des tirs de mortier en soutien ou prendre le contrôle de mitrailleuses fixes sur le champ de bataille. La charge frontale n’est pas non plus toujours la plus efficace sur le champ de bataille puisqu’il faudra utiliser à son avantage le terrain comme couverture et ne pas hésiter à changer de position en s’accroupissant ou se couchant au sol dans les fourrés.
D’une grande fidélité à l’Histoire, Tannenberg nous propose de revivre certaines des plus grandes batailles de la Première Guerre mondiale. Les développeurs ont accordé un soin tout particulier à l’authenticité du jeu : les costumes, armes et décors du jeu sont tous reproduits avec une extrême fidélité aux documents historiques. Et c’est sans doute ce qui fait le charme de cette série, qui est parvenue à se forger une solide fan-base déjà avec Verdun.
On notera au passage que le jeu nous est livré dans une version “intégrale” dès sa sortie sur consoles, avec tous les contenus additionnels déjà sortis sur PC, des graphismes optimisés pour la PS4 Pro et la Xbox One X, une prise en main adaptée au pad et un contenu très généreux dès la sortie, avec une nouvelle carte qui a fait son apparition dès le lancement. Le contenu du jeu devrait continuer à évoluer au fil des mises à jour, avec un suivi irréprochable des développeurs.
Par rapport aux autres FPS multijoueur, Tannenberg se repose sur une communauté active (les fans de Verdun) et propose même une option de jeu hors-ligne face aux bots qui se révèle être efficace, à défaut d’être aussi intense que face à des humains. Pas de mauvaise surprise donc 2 mois après la sortie, les serveurs du jeu ne seront pas coupés.
Techniquement, le jeu s’en sort également plutôt bien avec un moteur graphique qui a certes un peu vieilli, mais qui reste efficace. Le jeu reste très fluide même lorsqu’on aperçoit plus de 30 personnages à l’écran. Les décors sont beaux, les modélisations des objets et visages un peu moins. Mais rappelons-le, on est ici face à un jeu à 19,99€, pas le nouveau Battlefield. Côté bande-son en revanche, on frôle la perfection avec des musiques instrumentales grandioses, une spatialisation du son excellente, des bruitages effrayants et une fantastique atmosphère sonore.
Au final, difficile de trouver de vrais défauts à cet excellent jeu multijoueur, en dehors peut-être des quelques petits bugs graphiques et de l’absence de cross-play. Tannenberg est une vraie bonne surprise et une très belle évolution par rapport à Verdun.