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Trump a gagné : Huawei arrête la production de smartphones Kirin le 15 septembreTrump a gagné : Huawei arrête la production de smartphones Kirin le 15 septembre
Huawei estime qu’il aura épuisé ses stocks de puces Kirin d’ici le mois de septembre faute de pouvoir se fournir auprès de vendeurs américains. Le constructeur commence à être rattrapé par les sanctions très dures décrétées par Washington.
Huawei a admis qu’il serait en rupture de stock de puces Kirin d’ici septembre, faute de pouvoir s’approvisionner auprès de vendeurs américains. Washington a commencé à mettre Huawei sur la sellette en mai 2019 avec le placement du groupe, avec ZTE et une poignée d’autres personnes morales et physiques sur la fameuse « liste d’Entités ». Ce qui interdit à Huawei de se fournir auprès d’entreprises américaines – sauf dérogations provisoires.
Huawei admet ne plus pouvoir fabriquer de smartphones avec puces Kirin dès le 15 septembre
Huawei est accusé de représenter une menace pour la sécurité nationale des Etats-Unis. Et depuis, malgré quelques signes fugaces de détente, l’administration américaine n’a cessé d’intensifier la pression sur la firme chinoise. La dernière mesure, particulièrement dure, interdit à tous les fondeurs utilisant des équipements américains de fournir Huawei en puces pour smartphones. C’est ainsi que TSMC a dû renoncer au carnet de commandes du constructeur. Et de facto, à date, les alternatives se font désirer très cruellement.
HiSilicon, la division silicium de Huawei, n’est pas à proprement parler un fondeur « in-house ». Il repose sur des sous-traitants pour fabriquer ses puces avec les derniers nodes de gravure. Une possible alternative, le fondeur chinois SMIC, ne propose pas encore le node 7 nm qui est désormais standard dans l’industrie. Et il n’est pas certain que ce dernier n’utilise pas de matériels américains, ce qui le ferait de facto tomber lui-aussi sous le coup des sanctions américaines.
Descente aux enfers
A l’époque du dernier train de sanctions, nous disions que Huawei pourrait être contraint d’abandonner les smartphones. Le groupe donnait depuis l’impression insolente du contraire, en poussant ses parts de marché dans de nombreuses régions du monde. Le constructeur a utilisé plusieurs astuces, comme la réédition de smartphones qui n’étaient pas encore visés par des sanctions. Il semble pourtant que les activités internationales de Huawei commencent à atteindre une impasse.
Le président de la firme Richard Yu révèle ainsi en marge de la conférence China Info 100 que la production de puces Kirin cessera le 15 septembre faute d’accès à des fournisseurs. Le responsable estime qu’il s’agit « d’une très lourde perte » : « malheureusement, dans le second round des sanctions américaines, nos fabricants de puces ont seulement accepté des commandes jusqu’au 15 mai. La production cessera le 15 septembre. Cette année pourrait être la dernière génération de puces Huawei Kirin haut de gamme ».
Il y a encore quand même un peu d’espoir
Il souligne que le constructeur n’a « plus de puces ni d’approvisionnement » pour ses smartphones. Richard Yu ajoute qu’il s’attend à ce que les ventes de smartphones chutent sous les 240 millions d’unités – le niveau de 2019 – cette année. Reste à savoir combien de temps Huawei va arrêter la production. A ce stade, la situation semble en effet très fermée, mais il n’est pas impossible que Huawei finisse par trouver une planche de salut.
D’ailleurs, aux Etats-Unis certains grands groupes comme Qualcomm continuent de faire pression sur la Maison Blanche pour que les sanctions visant la firme soient allégées. Qualcomm souligne en effet que la descente aux enfers du constructeur lui nuit également. Le fondeur est de facto exclu d’un marché qui représente 8 milliard de dollars par an. Et il n’est pas impossible que des concurrents comme Samsung et MediaTek finissent par tourner la situation à leur avantage. Surtout si le locataire de la Maison Blanche change lors des élections de novembre et que la position américaine s’infléchit un peu…
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