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Test – Faëria : le jeu de cartes made in Belgium
Quatre longues années. C’est le temps que les consoleux auront dû patienter pour enfin découvrir Faeria sur leur machine. Le premier jeu du studio belge Abrakam est disponible depuis la semaine dernière sur Xbox One et Switch. L’occasion de se repencher sur cet excellent concurrent à HearthStone et Gwent.
L’énorme succès d’HearthStone sur mobiles avait poussé de nombreux studios à se lancer dans le marché des jeux de cartes à jouer sur mobiles, avec plus ou moins de succès. De Gwent à Elder Scrolls Legends, les alternatives se sont multipliées, au point d’arrivée à une saturation complète du marché. Arrivé très tôt (dès 2016) sur le marché, Faeria a progressé dans sa petite bulle de jeu indépendant pour connaître une rapide accélération ces derniers mois avec la sortie sur le GamePass PC tout d’abord, puis sur Switch et Xbox One. Quatre ans après ses débuts sur Steam, le premier jeu du petit studio belge Abrakam a enfin atteint son plein potentiel. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le résultat est charmant.
Les rudiments du gameplay sont expliqués au joueur à travers un très long tutoriel, très pratique pour apprendre les bases du gameplay, mais qui manque il est vrai un peu de complexité. La bonne nouvelle, c’est que passé celui-ci, le mode solo réserve tout de même quelques bonnes surprises avec plusieurs campagnes à explorer et des défis variés imposant des règles particulières. La partie solo est soignée et on prend un réel plaisir à découvrir les très solides bases du gameplay de Faeria avant de se plonger dans le multijoueur du jeu.
Si à la base, le jeu était un free-to-play, Faeria débarque sous la forme d’un jeu payant sur consoles, full options à 19,99€. Un choix qui réduit forcément l’emprunte du studio sur le marché, mais qui lui permet d’offrir une expérience premium aux joueurs dès le day-one. A ce titre, le jeu se révèle beaucoup moins frustrant qu’un HearthStone ou un Elder Scrolls Legends pour débuter.
A côté du mode de jeu principal on retrouve également un mode Arène pour les joueurs à la recherche de plus de challenge, et bien sûr le mode multijoueur. En progressant à petits pas et en forgeant progressivement sa communauté de joueurs, Abrakane a évité de commettre l’erreur qui aurait pu lui coûter très chère : celle de lancer un jeu sur plusieurs plates-formes simultanément et de courir le risque que le titre soit déserté sur plusieurs supports. Faeria débarque sur consoles avec un joli pédigrée et une grosse communauté de fans. Le résultat : dès le day-one, il est possible de trouver de nombreux adversaires à affronter en ligne. Le matchmaking pose toutefois parfois question puisqu’il n’est pas rare de tomber contre un joueur qui dispose déjà d’un joli deck en débutant…
Généreux en contenu, à la fois simple d’accès et exigeant, soigné dans sa présentation et plein de charme, Faeria parvient à se démarquer de ses concurrents à la fois par son approche du genre, qui le rapproche en réalité davantage d’un jeu de plateau ou de stratégie que d’un jeu de cartes, et par son univers très coloré. Si ses graphismes restent minimalistes, la patte artistique confère au jeu un charme certain. C’est propre, fluide et tout mignon. Côté bande son aussi, Faeria assure avec des musiques empruntes de magie et de mystères qui collent parfaitement au thème. Il manque toutefois au jeu quelques relents épiques dans les affrontements.
Financé sur KickStarter, le projet se distingue des autres jeux de cartes de par son approche du genre. Faeria mélange en effet plusieurs styles de jeu différents. S’il s’agit à la base d’un jeu de cartes, celui-ci se joue sur un plateau et exploite plusieurs éléments inspirés aux jeux de stratégie et de gestion.
Le concept est simple : chacun des deux adversaires place à chaque tour un ou plusieurs terrains pour construire l’aire de jeu. Lesdits terrains permettront à leurs troupes d’évoluer sur le champ de bataille. Pour remporter la partie, il faut veiller à garder le contrôle des puits de mana (il y en a quatre en tout sur la carte) tout en variant les terrains en sa possession puisqu’il ne sera possible de faire appel à certains types d’unités qu’en ayant plusieurs terrains de certains types sur le plateau de jeu – lesdits terrains représentant une ressource nécessaire pour l’invocation des créatures. Ca a l’air simple comme ça mais dans la pratique Faeria est beaucoup plus riche qu’il n’y paraît. Le joueur devra en effet gérer à la fois ses ressources, ses territoires, ses créatures sur le terrain, le placement des créatures ennemies et ses objectifs. Tout un tas de petites règles viennent complexifier la progression. Par exemple, il est impossible d’invoquer des créatures sur le territoire d’un ennemi. Il est impossible de construire un nouveau territoire aussi si celui-ci n’est pas connecté à un autre territoire en votre possession.