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Apple vs Epic : l’exclusion de Fortnite est justifié, selon la justice
Apple et Epic se déchirent à propos de Fortnite et plus généralement autour de l'utilisation de l'Unreal Engine. L'affaire a été portée devant la justice et elle a déjà rendu un premier avis : si la firme de Cupertino a le droit de bannir Fortnite de sa plate-forme, elle ne doit pas pénaliser les développeurs tiers utilisant son moteur.
C'est le feuilleton de l'été. Epic Games s'oppose à Apple autour du jeu Fortnite. Le développeur a en effet cherché à se soustraire à la taxe de 30% imposée sur l'Appstore concernant ses achats en jeu, ce qui a conduit à son bannissement d'iOS. Un bras de fer aussi bien juridique que marketing s'est alors mis en place entre les deux mastodontes.
Le bannissement de Fortnite est légal
Cette nuit, une première audience a eu lieu dans un tribunal de Californie. Si la marque de Cupertino a gagné cette première manche, la victoire n'est pas non plus totale, puisqu'Epic gagne un sursis concernant son moteur de jeu, lui aussi menacé.
Les deux sociétés ont plaidé leur cause devant la juge Yvonne Gonzalez Rogers qui a rendu une première décision sur l'affaire. Pour elle, Apple est dans son droit. Epic n'a pas respecté les règles en souhaitant contourner la taxe imposée par la pomme et cette dernière peut donc tout à fait bannir Fortnite. De plus, cette décision n'affecte que peu Epic Games, selon elle :
« Epic Games n'a pas démontré que cela lui causait des dommages irréparables. La situation actuelle est bien de son fait. Epic a stratégiquement choisi de rompre son contrat avec Apple et bousculé le statu-quo. »
Apple n'est pas irréprochable
Avantage Apple pour la justice, qui est donc tout à fait dans son droit de faire de Fortnite un jeu indésirable. Cependant, la justice a décidé de calmer les ardeurs de la société de Tim Cook, en lui interdisant de couper les accès développeurs à Epic Games le 28 août.
Pour rappel, cette décision aurait bloqué toute sortie de jeu sur iOS et MacOS tournant sur l'Unreal Engine, moteur maison d'Epic. Le principal business du studio tourne autour de ce moteur. Les autres développeurs peuvent, en payant une licence, avoir une solution clé en main pour créer un jeu rapidement. Nombre d'entre eux font le choix de l'Unreal Engine dans leur jeu sans n'avoir aucun lien avec Epic. Avec la décision d'Apple, c'était toute une partie de l'industrie qui risquait d'être bannie, chose inacceptable pour la juge :
« Epic Games et Apple ont toute la liberté d'être en litige, mais ce désaccord ne doit pas causer de ravages chez d'autres sociétés. »
De plus la juge appuie le fait que cette décision n'est pas bonne ni pour l'un ni pour l'autre des adversaires, Apple devant faire face à l'abandon d'un tas de projets sur sa plate-forme en cas d'interdiction. C'est donc un moyen de pression fort qui s'évapore aujourd'hui pour la firme de Cupertino.
A lire aussi – Fortnite : Apple exhorte Epic Games à rentrer dans le rang
Les deux sociétés sont donc remis dos à dos dans cette première audience, avec un léger avantage pour Apple. Le but de la justice n'était ici pas de donner raison à l'un ou l'autre, mais de créer un statu-quo équitable en attendant un éventuel procès.
En plus de s'affronter en justice, les deux sociétés se livrent une intense bataille de communication. Alors qu'Apple se contente de communiqués placides, Epic Games joue la provocation. Au moment d'être banni, le studio avait diffusé une vidéo parodiant la célèbre publicité 1984 d'Apple. Ce week-end, le développeur est allé encore plus loin en organisant un tournoi anti-Apple.
La stratégie de communication est claire pour Epic : se placer à la fois comme une victime du système, mais également comme un rebelle qui se bat pour la liberté contre la tyrannie d'Apple. Mais il n'est pas inutile de rappeler qu'Epic Games ne se bat que pour ses propres intérêts financiers, rien de plus.