- Batterie ordinateur
- ACER ADVENT ALCATEL AMAZON APPLE ASUS AUTEL BAOFENG BBK BENQ BFDX BLACKBERRY BLACKVIEW BLU BOSE BQ CANON CASIO CAT CHUWI CITIZEN CLEVO CMCC COMPAQ COOLPAD CUBOT DELL DJI DOOGEE DOOV DYNABOOK ECOVACS ELEPHONE ETON FANUC FUJIFILM FUJITSU GARMIN GATEWAY GE GETAC GETONG GIGABYTE GIONEE GOOGLE GOPRO HAIER HASEE HBC HILTI HISENSE HOMTOM HONEYWELL HONGJIE HONOR HP HP_COMPAQ HTC HUAWEI HYTERA IBM ICOM INFINIX INFOCUS ITEL JBL JJRC JUMPER JVC K-TOUCH KENWOOD KIRISUN KODAK KONKA KOOBEE KYOCERA LEAGOO LEICA LENOVO LG LOGITECH MAXELL MEDION MEITU MEIZU MICROMAX MICROSOFT MINDRAY MITSUBISHI MJXRIC MOTOROLA MSI NEC NETGEAR NEWLAND NIKON NOKIA OLYMPUS ONEPLUS OPPO OTHER OUKITEL PACKARD_BELL PANASONIC PARROT PAX PENTAX PHILIPS PRESTIGIO QIKU RAZER REALME RTDPART SAMSUNG SANYO SEIKO SHARK SHARP SIEMENS SONY SUNMI SYMA SYMBOL TADIRAN TCL TECNO TOPCON TOSHIBA TP-LINK TRIMBLE TWINHEAD ULEFONE UMI UMIDIGI UNIWILL UROVO VARTA VERTEX VERTU VIVO WEILI WIKO XIAOMI XINNUAN YAESU YUHUIDA ZEBRA ZTE
TOP DES VENTES
Capacité - Tension
ARTICLES RÉCENTS DU BLOG
Test – XIII : le remake d’un classique du FPS
L’éditeur français Microïds nous livre un remake du classique du FPS de 2003 sur les consoles de dernière génération.
Sortie en 2003, l’adaptation en jeu vidéo de la bande-dessinée XIII était parvenue à se forger une solide fan-base au fil des années. Si le titre avait connu un succès modeste à sa sortie, il est considéré aujourd’hui comme un classique du genre. Confié au studio polonais de Playmagic, le remake du jeu débarque aujourd’hui sur les consoles de dernière génération.
En son temps, XIII était le premier FPS entièrement réalisé en cel-shading – une technologie unique qui permettait de reproduire le style graphique si particulier des bandes-dessinées et comics en jeu vidéo. Le titre de Southend Interactive et Ubisoft Paris n’était certes pas bien long mais avait le mérite d’être très fidèle au matériau de base et visuellement unique pour l’époque.
Etrangement, ce n’est pas Ubisoft que l’on doit ce remake mais à un autre éditeur français, Microïds, qui a choisi de confier aux Polonais de Playmagic le développement de ce projet.
Et bonne nouvelle pour les fans, le remake de XIII est bien fidèle au jeu originel. Les développeurs ont gardé le style graphique caractéristique du jeu, son scénario intégral, ses spécificités et sa bande son.
Comme nous l’avons dit plus haut, il est ici question d’un remake et non pas d’un remaster ou d’une réédition de l’original. Le titre a été entièrement recomposé depuis zéro avec un nouveau moteur graphique. Esthétiquement, un gouffre sépare les deux jeux. Le titre de Playmagic est esthétiquement très réussi : les effets visuels ajoutés sont superbes, les décors soignés et les modélisations des personnages principaux bien plus réalistes qu’à l’époque. Le look cartoonesque est également à peu de choses près le même. Le nouveau moteur graphique fait des miracles. On regrette en revanche que le studio n’ait pas ajouté une option qui aurait permis de passer de l’ancien au nouveau moteur graphique pour pouvoir avoir un aperçu des modifications apportées.
Si la refonte graphique est donc de qualité, il ne faut malheureusement pas trop en attendre de plus de ce remake, qui reste très conventionnel. Les niveaux n’ont pas été repensés pour l’occasion, malgré leur structure vieillissante, il n’y a aucune nouveau côté gameplay, et certains mécanismes de jeu ont très mal vieilli.
XIII reste un cocktail de FPS et de jeu d’infiltration très réussi : les gunfights sont intenses, l’arsenal varié, les missions alternent infiltration, combats au corps à corps, gunfights et affrontements de boss et la virée est globalement très fun. Ceci étant dit, certains aspects du jeu n’ont pas été retravaillés à l’image de l’IA, qui a très mal vieilli, se contentant la plupart du temps de vous canarder en vous fonçant dessus. Il ne faut pas attendre de comportement crédible de la part de vos adversaires, qui agissent de façon très mécanique dans le jeu. Même constat malheureusement pour le level-design, qui a parfois très mal vieilli, avec des niveaux qui tirent parfois en longueur et nous rappellent les heures sombres de Goldeneye. En 2003, ça passait, en 2020, c’est une véritable épreuve pour le joueur. Les séquences d’infiltration souffrent également beaucoup du manque de créativité de l’IA, qui se laisse facilement berner ou piéger. Il suffira d’étudier les rondes des ennemis pour les surprendre sans difficulté. Ceci étant dit, ces séquences de jeu permettent d’apporter un peu de diversité à l’aventure et restent très divertissantes. Après tout, qui n’a jamais rêvé d’éclater une chaise sur le dos d’un G.I.?
Si XIII est un shooter très linéaire, qui prend le joueur par la main, il lui laisse toutefois beaucoup de liberté dans l’approche, et c’est d’ailleurs ce qui faisait tout son charme à l’époque. Libre à vous de foncer dans le tas à la M60 en laissant des trainées de sang derrière vous, d’éliminer silencieusement vos ennemis au couteau puis de cacher soigneusement leurs corps, de les éliminer au sniper ou de privilégier le corps à corps en utilisant tous les objets que vous croiserez. Il est même possible de finir certains niveaux en jouant à 100% la carte de la furtivité sans tuer aucun ennemi.
Si le gameplay a un peu vieilli, on ne le ressent finalement vraiment que dans les combats de boss, atrocement basiques là encore à cause de l’IA chaotique du jeu. Déjà à l’époque, ce n’était pas le plus gros atout du jeu, ça l’est encore moins en 2020.
Il faut l’avouer aussi, la narration a également mal vieilli, avec des cinématiques très mal animées, un manque global d’explications sur le scénario, des personnages qui interagissent entre eux de façon peu naturelle, et auxquels on n’a finalement pas le temps de s’attacher. Les développeurs auraient clairement dû retravailler cet aspect qui ne fonctionne plus du tout aujourd’hui. C’est dommage car le scénario de XIII mérite le détour en soi et l’adaptation était d’ailleurs globalement très fidèle à la bande dessinée.
Malgré ces petits défauts, le jeu se révèle toutefois très agréable à parcourir de bout en bout. L’aventure principale réserve quelques passages d’anthologie. Le fun est résolument de la partie et pour les joueurs qui n’auraient jamais approché la bande dessinée, le scénario est globalement intéressant puisque l’on incarne ici un soldat d’élite amnésique qui se retrouve au cœur d’un terrible complot visant la sécurité intérieure. L’aventure n’est pas bien longue – comptez 4 à 5 heures pour le boucler une première fois -, mais la rejouabilité est bonne. En revanche, XIII manque le coche du multijoueur. On retrouve certes un mode multi, mais celui-ci se limite à du jeu en local. Pas de multi en ligne donc, et le nombre de cartes est extrêmement limité…Autre vilain bémol : le nombre impressionnant de bugs rencontrés. Pas de “deal breaker”, mais tout de même. Il ne sera pas rare de voir un personnage au visage complètement déformé, de voir un cadavre soudainement tressauter au sol ou de se voir propulsé contre un mur suite au déplacement d’un PNJ. L’immersion en prend un coup, mais les bugs ont le mérite de nous avoir bien fait marrer dans cette production, ce qui est assez rare pour être signalé. Les développeurs le promettent toutefois : un patch devrait considérablement améliorer les réactions de l’I.A. D’autres retouches sont également prévues pour corriger les bugs du jeu et quelques soucis de sauvegarde (pas rencontrés chez nous).