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Le jeu vidéo, un business peu lucratif en Belgique
100 millions d’euros. C’est le chiffre d’affaires annuel généré par l’industrie du jeu vidéo en Belgique, en 2017.
Si les ventes de jeux vidéo battent des records en Belgique, l’industrie du jeu vidéo belge, elle, se porte plutôt mal.
Certes, les ventes de jeux ont presque doublé en 2017, et rapporté près de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires aux entreprises belges spécialisées dans ce secteur, mais près de 3/4 de ces revenus sont liés au succès des jeux d’un seul jeu, Divinity : Original Sin, qui a rencontré un succès inattendu en 2017. A lui seul, le studio gantois à l’origine du jeu pèserait plus de 75 millions d’euros et embaucherait près de la moitié des développeurs de Belgique.
Si la Belgique forme de nombreux développeurs, on ne dénombre que 300 personnes qui travaillent dans le business des jeux vidéo dans notre pays, pour une vingtaine de studios. “C’est très peu par rapport à la taille du pays” commente Laurent Grumiaux, de Fishing Cactus. A titre de comparaison, la Finlande est un pays de 4 millions d’habitants. Le secteur du jeu vidéo y emploie plus de 25.000 personnes. Le chiffre d’affaires annuel de l’industrie du jeu vidéo y avoisine les 3 milliards de dollars, soit près d’1,5% du chiffre d’affaires mondial du jeu vidéo!
Certes, il s’agit d’un cas exceptionnel, mais par rapport à ses voisins, la Belgique reste la plus mauvaise élève de la classe. Un peu partout en Europe, de gros studios de développement on émergés. On pense à DICE en Suède, et sa série des Battlefield, CD Projekt en Pologne, connue pour avoir travaillé notamment sur la série The Witcher, ou Ubisoft en France, qui est devenu l’un des plus gros éditeurs au niveau mondial.
Même en intégrant les revenus liés à la réalité virtuelle, au jeu mobile, au sound design et à la publicité dans le secteur du gaming, le chiffre d’affaires de l’industrie du gaming ne dépasse pas les 250 millions de dollars en Belgique. Soit moins de 0,01% du chiffre d’affaires mondial.
Les plus enthousiastes affirmeront que le secteur affiche une croissance exceptionnelle. Certes, mais il faut relativiser cette croissance : 75% des revenus sont issus de la vente du dernier volet de la franchise Divinity et aussi productif Larian puisse-t-il être, le studio de développement gantois ne sortira pas de nouveau jeu chaque année. Il faut donc s’attendre à voir le chiffre d’affaires annuel retomber en 2018 ou 2019, et le secteur continuer à souffrir. Seul espoir : la promesse d’un Tax Shelter qui pourrait peut-être redonner de l’espoir aux PME qui œuvrent dans ce secteur depuis des années et attendent désespérément un geste de la part du gouvernement…