On a joué à Metro Exodus, la claque de 2019

Après un Metro : Last Light séduisant, 4A Games revient au galop avec Metro Exodus, troisième épisode d’une franchise qui ne cesse de nous surprendre. A l’occasion de la Gamescom, nous avons pu mettre nos mains sur ce qui sera sans doute le FPS de 2019.

Pendant un peu plus de 30 minutes, nous avons pu évoluer dans un niveau du troisième volet de la série de 4A Games. Beaucoup plus beau que ses deux ancêtres, Metro Exodus est également un titre beaucoup plus ambitieux, qui témoigne de la volonté de 4A Games de transformer sa série en une véritable franchise.

Dans ce nouveau volet, exit les environnements sombres et claustrophobes de Metro et Metro : Last Light et place à un univers beaucoup plus vaste. Selon ses créateurs, Metro Exodus sera deux fois plus vaste que Metro Last Light. Le jeu plongera toujours le joueur dans la peau d’Atryom, un combattant russe qui devra tenté de survivre dans un monde où le danger rôde partout. L’originalité de ce volet vient de ses environnements à couper le souffle en extérieur, qui présentent l’univers de Metro sous un nouveau jour. Car, oui, vous évoluerez désormais principalement de jour, dans des environnements vastes qui offriront souvent plusieurs passages possibles pour l’accomplissement d’une mission. Metro Exodus est de ce fait beaucoup moins linéaire que ses ancêtres. Un très bon point, d’autant plus qu’il s’agissait du principal reproche que l’on pouvait faire aux deux premiers volets.

A côté du bestiaire habituel, on retrouvera quantité de combattants à affronter sur le sol, avec mitrailleuses, arbalète et grenades. Toujours aussi radin en munitions, le jeu force le joueur à jouer de façon furtive, à récupérer toutes les armes qu’il peut sur le terrain et à prendre des décisions rapidement. Coriaces, les adversaires sont capables de mettre au point des tactiques d’encerclement évoluées, et il ne sera pas rare de devoir recommencer plusieurs fois une mission. On notera au passage qu’un système de sauvegarde rapide permettra heureusement de ne pas trop prendre trop de risque dans la progression…

Dans la mission que nous avons pu parcourir, nous avons dû premièrement effectuer un raid sur un village ennemi, avant d’échapper à une gigantesque créature pour ensuite infiltrer un camp et se retrouver à nouveau face au monstre pour un combat de boss dans un cimetière.

Offrant une grande liberté de mouvement, Metro Exodus s’écarte un peu plus de ses origines pour oser une approche moins linéaire très séduisante. Très axé survie, le jeu n’en reste pas moins très plaisant et délivre un réel plaisir lors des gunfights et affrontements, d’une rare intensité.

L’expérience de jeu pourra également fortement varier d’un joueur à l’autre, comme nous avons-nous-même pu le constater puisque notre coéquipier a choisi pratiquement systématiquement un cheminement différent du nôtre. De quoi offrir une solide rejouabilité !

Metro Exodus se démarque également des autres FPS de par son système de craft qui permet au joueur de confectionner ses propres kits de soins et munitions à partir des denrées récupérées sur le terrain. Le concept est séduisant, vu la difficulté du jeu, et pourrait ajouter un peu plus de profondeur au gameplay.

Bien rythmé, le jeu de 4A Games propose une expérience de jeu solide et pourrait s’imposer sans difficulté comme le hit de 2019. D’autant plus que du point de vue de la réalisation, le spectacle est assuré avec des graphismes à couper le souffle et une direction artistique soignée. Pas de doute, il s’agit là d’un titre à suivre de très très près en 2019…