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Retour sur le QuickTake, l’appareil photo numérique d’Apple
Peu avant de se concentrer sur l’iPhone, Apple avait de grandes ambitions dans le domaine de la photographie. Retour sur le QuickTake, le premier (et dernier) appareil photo numérique pommé.
On le sait, Apple a exploré de nombreux marchés en près de 45 ans d’histoire. Après les imprimantes lasers ou encore les assistants personnels, la firme pommée s’est lancée dans le tout jeune marché des appareils photo numériques. En seulement 3 ans, Apple aura produit quatre appareils différents, avec un succès plutôt timide malgré de jolies fiches technique.
Si Apple a souvent eu la saugrenue idée de se lancer dans des marchés où on ne l’attend pas, c’est surtout car ces marchés sont porteurs. En effet, on estime qu’au début des années 1990, près de 12 milliards de dollars sont investis chaque année aux Etats-Unis dans le domaine de la photographie. Le marché est donc très prometteur et ne semble pas près de s’estomper.
Sentant que le marché pouvait rapporter énormément d’argent et permettrait de donner un second souffle à l’entreprise après le départ de Steve Jobs, les patrons d’Apple réfléchirent, dès 1992, à l’élaboration de leur propre appareil photo pommé. Toujours dans l’optique de révolutionner les marchés sur lesquels elle s’embarque, la firme de Cupertino veut proposer un appareil photo entièrement numérique en couleurs. Afin de réduire au maximum les coûts de production et d’arriver le plus vite possible à un produit fonctionnel, Apple se mit à la recherche d’une entreprise pour l’aider dans sa conception. C’est ainsi que la firme pommée signa un accord de non-divulgation avec l’entreprise américaine Kodak, qui serait responsable du design de l’appareil mais aussi de la création de son capteur. Enfin, Chinon Industries travaillerait sur l’électronique et les composantes du produit.
Auparavant développé sous le nom de code Venus, le QuickTake 100 est officiellement annoncé le 17 février 1994 à la MacWorld Expo de Tokyo, pour un lancement prévu le 20 juin de la même année. Fidèle à ses habitudes, la marque pommée propose un appareil destiné au grand public, tout en innovant. C’est alors le tout premier appareil photo numérique couleur à être proposé sur le marché. Le QuickTake se passe également d’une disquette magnétique puisqu’il embarque une mémoire interne de 1MB.
Proposé à 749$ (1307,53$ actuels), le QuickTake 100 se destine avant tout au grand public, et notamment aux clients désireux de s’essayer à la toute jeune photographie numérique. Le prix, relativement peu élevé pour les appareils numériques de l’époque, traduit le manque d’ambition d’Apple dans le secteur. Avec une résolution de 640×480 pixels, les clichés pris par le QuickTake 100 sont de piètre qualité. Floues avec des couleurs baveuses, les photos ressemblent bien trop à un Polaroïd et pas assez à un appareil réflex de cette gamme de prix. Sa fiche technique n’est pas non plus très glorieuse. La mémoire interne n’est capable de stocker que 8 photos à la plus haute résolution et au format unique made in Apple, le PICT QuickTake. La vitesse de l’obturateur de l’appareil va de 1/30 à 1/175 secondes, tandis que l’ouverture de la focale, de f/2.8, est toutefois de bonne qualité.
Apple oblige, son appareil est uniquement compatible avec les Mac. Certes, cela permet de récupérer et retoucher ses photos plus facilement grâce au logiciel Photoflash, mais ça laisse également des milliers d’utilisateurs Windows potentiels sur le carreau. C’est ainsi que la firme pommée commercialisera un an plus tard, en mai 1995, le QuickTake 150. Vendu 49$ moins cher que le prix initial du modèle 100, soit 700$, le 150 n’embarque que très peu de fonctionnalités supplémentaires. Outre une meilleure compression des photos, le QuickTake 150 est enfin compatible avec les ordinateurs PC en fournissant le logiciel de retouche PhotoNow!, l’équivalent de Photoflash. De plus, les photos sont enfin disponibles en plusieurs autres formats, dont le BMP, le JPEG et le TIFF.
Les possesseurs du modèle 100, se sentant malgré tout délaissés par Apple, peuvent quant à eux “upgrader” leur appareil. Moyennant l’ajout de quelques 200$ supplémentaires, les utilisateurs pouvait équiper leur QuickTake 100 avec toutes les fonctionnalités du 150, dont la compatibilité Windows.
Malheureusement, les sorties très rapprochées des deux précédents modèles et le manque d’ambitions d’Apple ne leur permit pas de réaliser de bons chiffres de ventes. Les deux premiers modèles furent un échec cuisant et la collaboration entre Apple et Kodak dut couper court, la faute à des dissensions entre les deux géants américains. A la recherche d’un nouveau partenaire pour son nouveau modèle de QuickTake, Apple se tourna vers le Japonais Fujifilm. Ce nouveau partenariat donna très vite naissance à un tout nouveau QuickTake, le 200.
Sorti en janvier 1997, le QuickTake 200 arbore un design plus traditionnel, sobre mais également plus réussi, loin du style “jumelles” qu’arboraient les QuickTake 100 et 150. Vendu à 600$, le 200 se veut également un appareil de bonne qualité à bas coût. C’est pourquoi l’appareil photo embarque une fiche technique plus moderne que ses prédécesseurs, avec notamment un écran LCD, la possibilité d’ajouter une carte mémoire de 4MB ainsi qu’une vitesse d’obturation pouvant monter à 1/5000 secondes. Sur le papier, l’appareil avait évidemment tout pour plaire, sauf sa compatibilité unique avec Mac OS.
Le retour de Steve Jobs chez Apple en septembre 1997 sonna le glas pour le QuickTake 200, seulement 9 mois après sa sortie. Les échecs successifs d’Apple sur le marché de la photographie lui furent fatals, et il fallut attendre 2007 avant de revoir la firme de Cupertino s’intéresser à la photo, avec l’iPhone. La marque QuickTake n’en est pas morte pour autant. A la sortie d’iOS 13 et des iPhone 11 en 2019, Apple a implémenté une fonctionnalité à l’appareil photo de ses iPhone permettant d’enregistrer une vidéo tout en prenant des photos. Son nom ? QuickTake …