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Après Huawei, au tour de Xiaomi d’être blacklisté par les États-Unis
Le changement de président le 20 janvier prochain pourrait permettre à Xiaomi d’échapper aux sanctions américaines.
À 5 jours de la fin de son mandat, l’administrateur Trump vient de mettre 9 sociétés chinoises, dont Xiaomi, sur liste noire. Ce dernier est désormais considéré comme une « entreprise militaire communiste chinoise » par le département américain de la Défense. Les entreprises américaines ne peuvent donc plus travailler avec Xiaomi ni avec les 8 autres sociétés chinoises, rapporte l’agence Reuters.
Il ne s’agit pas de la première offensive américaine à l’encontre d’entreprises chinoises. Le géant Huawei fait les frais des tensions entre les États-Unis et la Chine depuis plus d’un an déjà. Le constructeur chinois a dû faire une croix sur certains composants produits aux États-Unis, mais aussi sur les Google Mobile Services.
Si la menace planait depuis quelque temps au-dessus de Xiaomi – en partie en raison de sa position de troisième vendeur mondial de smartphones -, le constructeur chinois pourrait malgré tout mieux s’en sortir que Huawei et échapper aux sanctions américaines.
L’arrivée du nouveau président Joe Bien le 20 janvier prochain pourrait en effet couler le projet de l’administration Trump avant l’entrée en vigueur de la condamnation prévue pour le 11 novembre 2021.
Xiaomi n’a pas tardé à réagir à l’affaire et a assuré dans une déclaration envoyée à The Verge qu’il « opère en conformité avec les lois et réglementations pertinentes des juridictions dans lesquelles il exerce ses activités ». La société chinoise soutient qu’elle « n’est pas détenue, contrôlée ou affiliée à l’armée chinoise, et n’est pas une « société militaire communiste chinoise » définie par la NDAA (National Defense Authorization Act). »