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Test – Hitman 3 : le crime parfait
Un peu plus de deux ans après le second volet, le studio danois IO Interactive nous livre enfin la conclusion de son “World of Assassination”.
Quatre années. C’est le temps qu’il aura fallu au studio IO Interactive pour nous livrer les trois volets qui composent la trilogie “World of Assassination”. A défaut d’avoir séduit tous les publics, IO Interactive est parvenu à fédérer une grosse communauté de fans derrière l’Agent 47. La formule open-world sied parfaitement à l’univers d’Hitman. Que les fans se rassurent, ce troisième épisode suit scrupuleusement le cahier des charges des deux précédents. Il hérite de leurs qualités mais également de leurs défauts. La formule reste à ce titre pratiquement inchangée.
Les atouts du jeu restent les mêmes : des missions très peu scriptées, des niveaux vastes qui recèlent de secrets à découvrir, différentes façons d’arriver à ses fins et des cibles qui suivent un emploi du temps qui leur est propre. On est très loin du Hitman Absolution d’il y a quelques années. L’action est ici reléguée au second plan pour laisser le joueur opérer dans l’ombre. Pour approcher ses cibles, il ne faudra pas hésiter à se déguiser, après avoir préalablement assommé un garde ou un cuistot et rangé son corps dans un placard, pirater des terminaux, créer des diversions ou causer des accidents… La progression dans les niveaux est non-linéaire et chaque partie sera à ce titre radicalement différente. La rejouabilité du jeu est à ce titre excellente. En ligne droite, il ne faudra toutefois pas plus de 6h pour voir le bout de l’aventure et des six niveaux du jeu. Très clairement, Hitman est un jeu qui s’adresse avant tout aux complétionistes et aux amateurs de trophées en platine, qui n’ont pas peur de rejouer plusieurs fois une même mission pour décrocher le 100%.
IO interactive met d’ailleurs très clairement l’accent sur le contenu de la saga dans son ensemble avec un outil d’importation des niveaux des précédents jeux, qui permettra aux fans de retrouver la totalité du contenu de la trilogie et de ses DLC dans une seule et même interface – en plus de profiter de quelques petites améliorations esthétiques sur les précédents volets (principalement, au niveau du jeu des lumières et des reflets).
Dans l’ensemble, le jeu conserve également les mêmes défauts que ses ancêtres, à savoir une prise en main qui reste globalement très rigide, des niveaux qui ne se valent pas tous, des gunfights un peu mous mais surtout, et c’est probablement son plus gros défaut : une I.A. toujours aussi peu perspicace. Lorsque vous êtes repéré, les gardes sortiront leurs armes et vous tireront dessus. Si vous parvenez à vous échapper dans la pièce d’à côté, il ne sera guère très difficile de retrouver votre anonymat : les ennemis ne fouillent pas les armoires, ils se contentent la plupart du temps de fouiller les environs proches uniquement (10 à 20 mètres) et une fois un nouveau costume enfilé, ils ne vous reconnaîtront pas. Vous l’aurez compris, il est donc toujours aussi facile de jouer avec les faiblesses de l’IA, et c’est bien dommage.
Le gameplay du jeu reste toutefois toujours aussi riche. En mettant l’accent sur la diversité des approches envisageables, IO Interactive ne s’est pas loupé. Hitman 3 est d’ailleurs toujours aussi plaisant à parcourir. Chaque niveau devra être scrupuleusement étudié. Il ne sera pas rare de passer 30 à 40 minutes à l’explorer avant d’enfin passer à l’action… Libre à vous de sortir la mitrailleuse au milieu de la foule pour abattre votre cible – au risque de vous faire rapidement descendre -, ou d’échafauder un plan complexe visant à l’empoisonner durant son repas ou à l’égorger aux toilettes. Les possibilités sont nombreuses et c’est ce qui fait le charme de ce reboot depuis la sortie du premier volet. Est-il possible de se la jouer action tout le temps? Oui, mais vous passerez à côté de tout le principe de la série. En ligne droite le jeu se boucle en 6 heures. Les puristes y passeront toutefois facilement plus de 50 heures.
Dans l’ensemble, on pourra toutefois reprocher à IO Interactive de ne pas s’être beaucoup foulé – les 6 niveaux du jeu sont inégaux, les erreurs des anciens épisodes n’ont pas vraiment été corrigées et si le titre reste plutôt joli, il est loin de tirer parti des capacités des consoles next-gen. L’IA est censée être retravaillée, on ne voit pas vraiment la différence avec celle du 2. Les comportements des PNJ restent dictés par leur agenda et ils ne s’écartent très souvent que rarement de leur chemin prédéfini. Dans le même ordre d’idée, le nouveau système de “foule” du studio danois permet certes d’afficher un nombre impressionnant de PNJ à l’écran (jusqu’à 300), mais vous ne le verrez pas beaucoup à l’oeuvre. A vrai dire, juste à Berlin… Et la foule reste globalement très statique. Les nouveautés sont donc peu nombreuses et si le jeu est globalement très bon, il ne faut pas s’attendre à être surpris par cette suite.
Côté réalisation, le jeu est joli mais ne met pas forcément une claque. Il a tendance à afficher de très jolis décors en extérieur, un peu plus sobres en intérieur… Les modélisations des personnages restent en revanche assez moyennes, avec des expressions faciales pour le moins limitées. Peu de bugs à l’horizon et zéro ralentissement sur consoles current et next-gen. Cela ne veut pas pour autant dire que l’optimisation est parfaite puisque les gains sur Series X et PS5 restent mineurs. Dans l’ensemble, Hitman 3 gagne surtout quelques effets visuels : reflets sur le carrelage et jeux de lumière. Ce qui n’est déjà pas si mal que ça. Côté bande son, le titre reste dans la lignée de son ainé. Carton rouge en revanche pour l’interface et les menus, dans lesquels il est très facile de se perdre….