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Une startup belge crée une machine qui pourrait révolutionner les métiers de l’artisanatUne startup belge crée une machine qui pourrait révolutionner les métiers de l’artisanat
La fraiseuse Evo est d’une simplicité déconcertante à utiliser.
20 minutes. C’est le temps qu’il faudra, selon ses créateurs, pour comprendre les bases de l’utilisation d’Evo, une fraiseuse numérique “accessible à tous”, qui pourrait bien révolutionner les métiers de l’artisanat. Grâce à elle, un designer ou un menuisier sera capable de monter un meuble ou une table en moins de deux heures top chrono.
L’initiative est née à Bruxelles, il y a deux ans. “Martin et Maxime avaient fondé un bureau de design et d’ingénierie à l’époque“, nous explique Roldan Descamps, le troisième co-fondateur de la jeune startup. “Très vite, on a eu l’idée de sortir la conception de machines de leur bureau et d’en faire un projet à part. Il y avait une véritable demande de la clientèle.” Ainsi est né Mekanika, une société qui s’est spécialisée dans la conception de fraiseuses numériques, des machines qui permettent de concevoir des objets de toutes sortes en travaillant divers matériaux comme le bois, le métal ou le plastique. L’utilisateur paramètre la machine pour créer une pièce. La technologie ressemble à l’impression 3D, à ceci près que la machine ne crée pas un objet en venant ajouter des couches d’un matériau mais en sculptant un matériau existant. “Ca présente un gros avantage par rapport à l’impression 3D : on peut travailler avec presque tous les types de matériaux.”
Démocratiser une technologie encore coûteuse
En l’espace d’un an, la société a déjà conçu trois machines, qui ont été produites à quelques dizaines d’exemplaires. Sa quatrième création signera toutefois un tournant dans l’histoire de l’entreprise. “On a beaucoup appris, on connait nos fournisseurs, les chaines d’assemblage et surtout le produit” assure Roldan Descamps. “L’enjeu ne se situe pas au niveau de la technologie en elle-même. Là où nous on innove c’est sur le design et l’utilisation.” La plupart des fraiseuses 3D disponibles sur le marché sont chères, difficiles à utiliser et disposent d’interface qui ne sont pas du tout adaptées à notre époque. “Notre machine est à l’inverse très simple d’utilisation. Un simple tutoriel de 20 minutes suffit pour démarrer des projets basiques. Elle est bon marché aussi. Elle sera vendue aux alentours de 2.000€.” La plupart des fraiseuses 3D affichent des tarifs de plus de 5.000€.
Les innovations du produit ne s’arrêtent pas là. Selon ses créateurs, l’Evo sera avant tout une machine évolutive, que l’utilisateur pourra faire évoluer avec différents kits qui permettront d’ajouter de la précision ou d’améliorer les composants séparément. Le modèle de base pourra toutefois faire “beaucoup de choses.” Et puis, il y a l’approche qui diffère avec les autres acteurs du secteur. “Le fraisage numérique, c’est des boites où il y a des ingénieurs et des vendeurs, on est sur des arguments marketing classiques. Nous on parle beaucoup apps, design, créativité. Nos machines sont agréables à utiliser. On est également open-source, personne ne le fait sur le marché. Il y a des gens en Inde ou aux USA qui fabriquent des machines Mekanika sur base de nos plans. On ne gagne pas d’argent dessus, mais ça fait parler de nous. On a beaucoup de clients qui nous découvrent via YouTube, via des tutoriels. On a créé une espèce de confiance, d’aura autour de ce qu’on développait.”
Une campagne de financement sur KickStarter
Pour lancer Evo, la startup a choisi la plate-forme de financement participatif KickStarter. “On s’est posé beaucoup de questions avant de le faire, l’écosystème est très lié aux USA. 90% des utilisateurs sont basés aux USA. S’attaquer au marché américain, c’est difficile. Dans la pré-campagne, on s’est rendu compte qu’il y avait un vrai boulot pour faire comprendre aux gens le concept de KickStarter. Le multilangue n’est pas du tout pris en charge sur Kickstarter.” KickStarter ouvre toutefois les portes d’un marché beaucoup plus large et permet surtout de financer la fabrication des machines avant l’achat. Pour l’instant, les “signaux sont au vert“, l’objectif fixé de 30.000€ ne devrait pas être très difficile à décrocher. “On n’a besoin que d’une vingtaine de commandes.” Toutefois, la startup se montre beaucoup plus ambitieuse. Elle entend tripler ses ventes sur l’année 2021.
Le public cible n’est toutefois pas facile à convaincre. “Par principe, beaucoup d’artisans sont contre. Ils ne réalisent pas qu’une fraiseuse 3D, ce n’est pas fort différent d’un autre outil qu’ils utilisent pour concevoir leurs meubles ou objets de décoration. En ces temps difficiles, cela peut vraiment aider le secteur.” Selon ses créateurs, la fraiseuse 3D permettrait de créer un meuble jusqu’à 10 fois plus rapidement qu’avec des outils classiques. Il y a un gros travail de communication à faire à ce sujet. Les créateurs d’Evo l’assurent toutefois, le bouche à oreille fonctionne dans l’ensemble plutôt bien avec ces types de produits. Le buzz suscité par certaines vidéos postées sur les réseaux sociaux
La campagne de financement sera lancée dans le courant de la semaine prochaine sur KickStarter.