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Test – Project Winter : sur les traces d’Among Us
Mêlant jeu de survie asymétrique, sournoiserie et chat vocal, Project Winter propose une aventure atypique qui devrait plaire aux adeptes d’Among Us. Deux ans après sa sortie en accès anticipé sur PC, le jeu débarque sur consoles, dans le Gamepass.
Project Winter se rapproche plus d’une expérience sociale que d’un jeu vidéo puisqu’il propose une aventure basée sur la coopération, mais également sur l’enquête et la sournoiserie. La création du studio Other Ocean Interactive n’est en effet pas qu’un simple jeu de survie dans lequel les joueurs doivent réaliser des tâches pour s’en sortir indemne. Le groupe de survivants est compromis puisque deux traitres se trouvent en son sein. Ils feront en sorte d’anéantir les efforts des survivants quitte à les empoisonner ou les tabasser à coups de pioche, à l’abri des regards. Vous l’aurez compris, Project Winter est plutôt atypique, avec des bons et des mauvais côtés.
L’identification des traitres ne représente qu’une partie de l’expérience vidéoludique, Project Winter reste en effet un jeu de survie. Les survivants devront donc réaliser divers objectifs, en prenant soin de ne pas congeler ni de mourir de faim. Car oui, les traitres ne seront pas les seuls dangers. L’environnement inamical – le froid et les animaux sauvages – sera tout aussi dangereux que les faux-amis.
Pour atteindre les objectifs et pouvoir appeler les secours, les joueurs devront coopérer et s’organiser pour fabriquer des ressources nécessaires afin de réparer les différentes installations. Project Winter place la coopération au coeur de l’aventure, sans cela, il est tout simplement impossible de progresser. Il est d’ailleurs fortement conseillé d’utiliser un casque-micro pour échanger avec ses camarades de galère et ainsi savoir vers où aller pour récupérer des ressources, ouvrir des bunkers, identifier les traites.
Et s’il est possible de tout faire à l’écrit, il est beaucoup plus simple d’échanger vocalement, d’autant plus que la proximité avec les autres joueurs sur la carte a une incidence sur le nombre de joueurs qui peuvent nous entendre. C’est très pratique pour discuter d’une stratégie avec le second traitre ou d’essayer de récolter des indices sur l’identité des fauteurs de trouble.
Sur le papier, le concept est vraiment chouette. Dans la pratique, ce n’est pas toujours le cas. Au-delà de la langue – on peut rejoindre des groupes francophones – se pose le problème du caractère des joueurs. Certains préfèrent se la jouer solo, alors que d’autres prennent beaucoup de place, mais ça, ce n’est pas vraiment de la faute à Project Winter. On aurait quand même préféré que les interactions vocales ne soient pas aussi importantes dans l’aventure, mais là encore, ça dépend des joueurs.
Cela permet tout de même de discuter d’une stratégie, d’enquêter plus facilement sur l’identité des traitres qui pourront se défendre de vive voix, mais le chat vocal peut rapidement devenir un brouhaha infernal si tout le monde se met à parler.
Mais avant de pouvoir discuter stratégie/trahison, il faudra parvenir à rentrer dans une partie. S’il est possible de lancer un jeu avec seulement 5 joueurs, les créateurs attendront le plus souvent d’être minimum 8 et cela peut prendre un certain temps, surtout pour une partie francophone. Et ce n’est qu’un premier critère, après, il faudra que chacun ait un micro et enfin, que vous soyez un joueur et non une joueuse au risque de vous faire tout bonnement expulser. Mais là encore, le problème vient des joueurs et non du jeu.
Fort heureusement, on est également tombé sur des personnes très sympas avec qui survivre s’est révélé très chouette jusqu’à ce que certains nous trahissent… C’était d’ailleurs le moment le plus excitant du jeu parce que, oui, globalement, ça manque de fun.
L’aventure dans Project Winter dépend en grande partie des joueurs avec lesquels vous tombez, car rétablir du courant, ouvrir des bunkers ou crafter des ressources n’est pas forcément très amusant. Le gameplay est assez basique en réalité et manque souvent de clarté, notamment au niveau des objectifs à atteindre. La seule carte disponible se trouve à la « cabine » – mauvaise traduction de « cabane » – et cette dernière n’est pas très claire. Alors, certes, c’est pour se mettre en condition de survie, mais c’est assez frustrant.
Les points d’intérêts et les indications pour se repérer manquent eux aussi de clarté. Il aurait été plus intéressant que le jeu propose des indications de distance ou une minicarte étant donné que la survie au sens propre est secondaire dans le jeu. La partie craft du jeu n’est pas non plus très bien exploitée. Si on peut fabriquer un nombre important d’objets, ces derniers ne sont pas tous indispensables. Le système de craft de ressources n’est pas non plus optimal, il est le même pour toutes les ressources et est assez ennuyeux. Quant aux animaux sauvages, ces derniers sont très basiques, animés par une IA parfois bancale. Le système de visée avec les armes est à pleurer. On optera très rapidement aux bons vieux coups de poing, beaucoup plus efficaces.
Enfin, les menus sont peu clairs et il est assez compliqué de naviguer dedans tant les sous-menus sont nombreux et pourtant, inutiles. Les commandes ne sont pas non plus des plus simples ce qui est évidemment dommage et affecte l’expérience du joueur.
Globalement, comprendre le fonctionnement du jeu et élaborer une stratégie exigera plusieurs parties, et ce, même si le jeu propose un tutoriel. On ne se rend bien compte de tous les obstacles qu’au bout de plusieurs parts. Le vrai gros point fort du jeu est que chaque partie est différente puisqu’elle repose essentiellement sur la manière dont les joueurs vont s’entraider ou non pour progresser.
On préférera tout de même être du côté des survivants puisque les traitres doivent se montrer patients avant de pouvoir sévir. Ils devront en effet se cacher et s’assurer que personne ne les voit pour ouvrir les boites spéciales traitres, emprunter des raccourcis à la Among Us ou encore assassiner des survivants. Ils devront également patienter jusqu’à ce que les survivants aient réparé plusieurs installations pour aller les saboter. C’est parfois un poil long.
Pour ce qui est de l’aspect visuel, Project Winter nous a laissés quelque peu de marbre. Bien que la direction artistique est loin d’être très inspirée, elle reste assez jolie, mais sans plus. L’ensemble est plutôt basique, on se contente du minimum au niveau des décors. On notera tout de même que les joueurs peuvent personnaliser assez librement leur personnage, mais cela n’ajoute pas grand-chose à l’aventure.
Les graphismes manquent cruellement de texture et de profondeur. Le tout est assez polygonal. Le contact avec le sol est compliqué. On notera d’ailleurs que la caméra est fixe ce qui est assez frustrant.
On notera que le jeu est entièrement traduit en français. Malheureusement, la traduction semble avoir été faite avec un logiciel de traduction automatique. Certaines tournures de phrases sont bancales. On a repéré des fautes d’orthographe et de traduction, ainsi que des erreurs de grammaire et des tournures de phrases à alambiquer.
Pour ce qui est de l’ambiance sonore, rien à dire de particulier. Le jeu ne propose pas d’ambiance musicale et les bruitages sont totalement oubliables.