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Facebook, WhatsApp et Instagram : réseaux sociaux favoris des pédocriminelsFacebook, WhatsApp et Instagram : réseaux sociaux favoris des pédocriminels
La généralisation du chiffrement des applications de messagerie pourrait rendre la lutte contre la maltraitance des enfants en ligne plus difficile.
Si les réseaux sociaux ont leurs bons côtés – garder un contact avec ses proches, faire de nouvelles connaissances, etc. –, ils ont également de nombreux côtés négatifs. Les plateformes sociales sont en effet le théâtre de cyberharcèlement, permettent la diffusion en masse de fausses informations et sont aussi malheureusement des lieux de prédilection pour les pédocriminels.
Facebook, Instagram et WhatsApp seraient les applications favorites des pédocriminels pour entrer en contact avec des mineurs, selon le dernier rapport de la National Society for the Prevention of Cruelty to Children (NSPCC). Plus de 52% des crimes sexuels contre les enfants en ligne recensés en 2020 au Royaume-Uni ont eu lieu sur les applications appartenant à Facebook, dont plus d’un tiers des cas sur Instagram.
Mais les applications de Facebook ne sont pas les seuls réseaux sociaux utilisés par les pédocriminels. TikTok, application particulièrement populaire auprès des (très) jeunes, serait également très apprécié par les pédophiles.
Des solutions pour lutter contre ces abus
Un problème dont semble être conscient Facebook. L’entreprise de Mark Zuckerberg a en effet récemment mis en place un nouveau système sur Instagram pour protéger les mineurs. Dorénavant, les utilisateurs adultes ne pourront plus envoyer de messages privés aux utilisateurs de moins de 18 ans qui ne les suivent pas. Une manière pour Instagram de limiter les messages non sollicités par les plus jeunes.
Il est également question qu’une nouvelle version d’Instagram voie le jour, à l’image de Messenger Kids. Celle-ci sera uniquement réservée aux enfants de moins de 13 ans et impliquera un contrôle parental.
Le chiffrement de bout en bout mis en cause
Mais si l’entreprise de Mark Zuckerberg tente de mettre en place des mesures pour protéger les plus jeunes, certaines d’entre elles ne semblent pas toujours servir la cause. Pour la NSPCC, le chiffrement de bout en bout des applications de messagerie (Messenger, WhatsApp, messagerie privée d’Instagram) représente un vrai problème puisque cela rend l’identification de la maltraitance des enfants en ligne plus difficile.
Dans les faits, le cryptage de bout en bout renforce la sécurité et la confidentialité des conversations privées puisque seuls les comptes utilisés pour échanger peuvent déchiffrer et lire les messages envoyés via une application de messagerie. Une fonctionnalité qui assure le respect de la vie privée des utilisateurs, mais qui a malheureusement un côté pervers, celui de protéger les pédocriminels.
Plusieurs experts de la protection de l’enfance, les forces de l’ordre et même Facebook ont en effet déclaré que le chiffrement de bout en bout empêchait d’identifier la maltraitance des enfants en ligne, rapporte la NSPCC. Ce système agit, malgré lui, comme un bouclier pour les pédocriminels en ligne.
C’est pourquoi WhatsApp ne représente que 1,3% des cas où une application Facebook a été impliquée dans le signalement d’abus d’enfants. En raison du chiffrement de bout en bout, Facebook ne peut pas voir le contenu des messages et donc, ne peut pas agir contre les abus.
Or, le rapprochement annoncé entre les différentes messageries privées de Facebook pourrait être un véritable problème dans la lutte contre la maltraitance des enfants en ligne puisque la future application fusionnée pourrait hériter du chiffrement de bout en bout de WhatsApp.
« Le chiffrement de bout en bout risque d’aveugler à la fois les entreprises de médias sociaux et les forces de l’ordre face à ces crimes effroyables et les entreprises de technologie doivent placer la sécurité publique au cœur de la conception de leurs systèmes sous peine de lourdes amendes », a ainsi déclaré un porte-parole du gouvernement britannique.
La NSPCC souhaite qu’un système soit mis en place pour protéger les jeunes gens des possibles abus dont ils pourraient faire l’objet sur les plateformes sociales. Elle souhaite également que les entreprises technologiques aient la responsabilité d’assurer la sécurité des jeunes en ligne et que des processus plus simples soient mis en place pour signaler et traiter les abus.