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YouTube : une plainte menace d’identifier tous les “pirates” depuis 2015YouTube : une plainte menace d’identifier tous les “pirates” depuis 2015
Youtube aurait-il la main légère en ce qui concerne la violation des droits d'auteurs ? Certains créateurs seraient-ils avantagés par rapport à d’autres ? C’est en tout cas ce qu’affirme la compositrice Maria Schneider, qui a rejoint une action collective en justice contre le site.
Maria Schneider est une compositrice américaine de Jazz et elle en a gros contre Youtube. Elle affirme en effet que nombre de ses œuvres ce sont retrouvées sans autorisation sur le site. Elle a ainsi rejoint une action collective contre la plateforme en compagnie de Pirate Monitor, société qui lutte contre le piratage. Elle accuse Youtube d’être très opaque sur sa manière de pénaliser les violations de droits d’auteurs et par extension, de favoriser certains ayants-droits plutôt que d’autres.
Les plaignants affirment en effet que l’outil Content ID, qui détecte automatiquement les violations de droits d’auteurs sur Youtube, ne fait pas correctement son travail et ne pénalise pas ceux qui transgressent les règles de manière répétée, malgré les plaintes. De plus, les ayants-droits qui n’ont pas le poids économique nécessaire ne peuvent être référencés, et ce même si leurs œuvres sont volées de manière régulière sur le site.
Youtube se défend de ses allégations en pointant du doigts les méthodes de Pirate Monitor. En effet, selon Google, la société aurait tenté de déjouer l’algorithme en plaçant nombre de vidéos sur le site, puis en envoyant des demandes de retrait pour violation de droits d’auteurs. Le problème est que tout aurait été fait du même ordinateur, ce qui pour Youtube, signifie que la société a elle-même enfreint ses copyrights. Son dossier pour être répertorié dans l’outil Content ID a été refusé pour cette raison.
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Mais cela ne change rien aux lacunes de Youtube en la matière, pour Maria Schneider, qui pointe du doigt le fait que nombre d’ayants-droits voient leur propriété intellectuelle violée sur le site et ce de manière répétée. Elle demande que Youtube fournisse toutes les informations sur le fonctionnement de Content ID ainsi que la liste des utilisateurs qui ont été plusieurs fois la cible de demande de retrait (même si elles n’ont pas abouties).
YOUTUBE DEVRA-T-IL DONNER DES TONNES DE DONNÉES ?
Cette demande a été rejetée, mais Youtube a accepté de fournir les données relatives aux demandes des plaignants concernant leur violation de droits d’auteurs. Maria Schneider a contre-attaqué, demandant cette fois l’identité de tous les utilisateurs qui ont reçu un avertissement concernant le copyright depuis le 1er janvier 2015. Une tonne d’informations comprenant aussi bien le nom des utilisateurs, leur adresse mail, leur adresse IP ou encore l’URL des liens visées. Une manière de comprendre le fonctionnement de Youtube, mais également de pointer du doigt si certains ayants-droits sont avantagés par rapport à d’autres et si les contrevenants sont bien pénalisés. Cependant, la demande est tellement énorme qu’elle n’a que peu de chance d’aboutir devant un tribunal. Google est toutefois prêt à donner un mois de données, selon TorrentFreak.
Dans tous les cas, la question des ayants-droits a toujours été compliquée sur Youtube, Content ID étant un outil automatique très décrié. En France, il est par exemple difficile de justifier une attaque sur une vidéo qui ne fait que citer ou parodier un contenu protégé. De même, certains ayants-droits se montrent plus souples que d’autre concernant leurs contenus.
Quoiqu’il en soit, Google va essayer d’affiner son système avec un nouvel outil actuellement déployé sur la plateforme : Checks. Il permet aux créateurs de soumettre leur vidéo à une dernière vérification avant la publication. Ce processus, qui ne prend que quelques minutes, permet de l’analyser en profondeur afin de vérifier qu’aucun contenu protégé n’est violé. Théoriquement, une vidéo passée par Checks ne devrait avoir aucun souci une fois mise en ligne.
Reste maintenant à savoir si cela suffira à régler tous les problèmes de Youtube sur ce segment. La plateforme n’a toujours pas trouvé le bon équilibre en ce qui concerne la protection des droits d’auteurs.