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Les 5 plus gros scandales de l’histoire d’Apple
Comme toute entreprise, Apple a, au fil de son histoire, dû faire face à quelques scandales qui auraient pu entacher durablement son image de marque. Retour sur les 5 scandales les plus marquants de l’histoire de la firme de Cupertino.
L’antennagate, pas de réseau pour l’iPhone 4
Lancé il y a près de onze ans, l’iPhone 4 permettrait à Apple de renouveler sa gamme de smartphones tout en surfant sur l’immense succès de l’iPhone 3GS. Vendu à plus d’un million d’exemplaires en seulement trois jours, le 3GS reste un des premiers grands succès d’Apple en matière de téléphonie. Un chiffre de vente qui sera rapidement battu par son successeur, l’iPhone quatrième du nom, et qui, pourtant, n’aura pas été exempt de tout défaut.
À son annonce le 7 juin 2010, et après une énorme fuite deux mois plus tôt, l’iPhone 4 fait directement mouche auprès de la presse et du public. Ses nombreuses nouvelles fonctionnalités, dont sa caméra avant, sont acclamées, tandis que son design plait instantanément. Plus abouti, le smartphone possède un cadre en acier inoxydable, avec deux verres en aluminosilicate sur les faces arrière et avant. Un changement de design radical, mais qui serait finalement annonciateur de grands problèmes à venir pour Apple.
Dès sa sortie, et malgré plus de 600.000 précommandes en 24 heures, l’iPhone 4 est l’objet de nombreuses plaintes d’utilisateurs mécontents. Ceux-ci déplorent une perte de signal lorsqu’ils touchent le bord inférieur gauche de l’appareil. Connu sous le nom d’Antennagate, ce souci résulte d’un problème lors de la conception de l’antenne, à priori impossible à résoudre grâce à une mise à jour. En réponse, Apple ne trouve rien de mieux que de conseiller d’éviter de toucher ledit bord durant un appel. De son côté, Steve Jobs lance un fracassant “vous n’avez qu’à bien le tenir”, qui sera logiquement mal reçu par l’opinion publique.
Alors que de nombreux clients annoncent, le 2 juillet 2010, intenter un procès contre Apple et AT&T. Plus tard dans la journée, la firme de Cupertino annonce avoir trouvé l’origine du problème, qui sera très bientôt résolu par une mise à jour d’iOS 4. Toujours pour se défendre, la Pomme déclare que le problème ne touche pas uniquement l’iPhone 4, mais une pléthore d’autres smartphones du marché, comme le BlackBerry Bold 9700 ou le Samsung Omnia II.
Il faudra alors attendre le 16 juillet pour que Steve Jobs sorte enfin de son silence. Lors d’une conférence de presse, celui-ci annonce offrir à tous les propriétaires d’iPhone 4 un bumper, devant permettre d’atténuer le problème. Malgré ce scandale qui lui aurait coûté près d’un cinquième de pertes sur les ventes, l’iPhone 4 fut un immense succès commercial. Son successeur, l’iPhone 4S, faisait de l’Antennagate de l’histoire ancienne.
L’iPhone 6 qui ne résistait pas à la poche
Malgré le scandale du bendgate qui éclatera quelque temps après sa sortie, l’iPhone 6 d’Apple reste à ce jour le smartphone le plus vendu de tous les temps, avec plus de 220 millions de modèles vendus. Couplé au modèle Plus faisant office de phablet, le sixième iPhone fut présenté en septembre 2014. Son design extrêmement plat plait instantanément, mais inquiète certains experts qui le considèrent comme “trop” plat et pas suffisamment robuste.
Dès les premiers jours après leur lancement, les iPhone 6 et 6 Plus sont déjà l’objet de railleries et de plaintes sur les réseaux sociaux. Plusieurs utilisateurs indiquent alors avoir vu leur smartphone se plier sous la pression lorsqu’il est inséré dans une poche, avant ou arrière, d’un pantalon. À mesure que la controverse grandit, Apple réagit en indiquant n’avoir alors reçu que 9 plaintes pour dispositif plié.
Si les plaintes se font de plus en plus nombreuses, Apple décide de rester inflexible à ce sujet. Les pliages d’iPhone sont le résultat d’une utilisation anormale et aucun remplacement n’est, au début, envisagé par la firme. Pire : pour réparer leur iPhone, les utilisateurs devront débourser près de 300€, soit un peu moins que la moitié du prix de base de l’appareil.
Finalement, Apple reviendra sur sa décision 2 mois plus tard et reverra sa politique de réparation. Un programme, spécialement dédié aux iPhone 6 et 6 Plus, permet aux utilisateurs qui le souhaitent de remplacer leur iPhone par un neuf contre la modique somme de 167,10€, soit le tarif appliqué aux réparations d’écran. Apple maintiendra toutefois que ces soucis étaient le résultat de « chutes sur une surface dure ». On apprendra en revanche, 4 ans plus tard, en 2018, qu’Apple était au courant de la fragilité de l’iPhone 6, et évoquait même un smartphone 3,3 fois plus fragile que l’iPhone 5s.
Le bendgate n’est toutefois pas le seul scandale auquel a dû faire face Apple à la sortie de l’iPhone 6. Certains utilisateurs se sont également plaints que le smartphone leur arrachait des cheveux lorsqu’ils le portaient à l’oreille. Le hairgate serait alors dû à la soudure entre l’écran en verre et le boîtier en aluminium.
Le clavier papillon, un mal pour un bien ?
En 2015, Apple dévoile son tout nouveau MacBook, après 4 ans d’absence. Si l’ordinateur portable ne change pas grandement de ses prédécesseurs, il apporte plus de stockage et de mémoire, une plus grande résolution d’écran grâce à l’écran Retina et un design bien plus léger et fin. La raison de cet amincissement est vantée par Apple, fière d’introduire son tout nouveau mécanisme de clavier : le mécanisme papillon.
Remplaçant le vieillissant mécanisme à ciseaux, le “papillon” doit permettre d’améliorer l’expérience utilisateur grâce à une meilleure stabilité des touches, une réduction de la course de frappe, mais surtout un clavier plus fin et par conséquent, un ordinateur plus fin. L’idée étant, sur le papier, plutôt bonne, Apple s’est empressé d’ajouter ce type de clavier aux MacBook Pro de 2016 avec Touch Bar. En réalité, le clavier papillon présentait de nombreux défauts, très vite relayés sur les réseaux sociaux.
Si les utilisateurs se plaignaient très vite d’un souci d’adaptabilité à ce nouveau clavier, les problèmes ont réellement commencé en 2017, soit deux ans plus tard. Touches qui collent, qui se coincent, qui se répètent voire qui cessent carrément de fonctionner. Le mécanisme papillon semble être à l’origine de ces soucis. En effet, la poussière pouvait se loger très facilement dans le mécanisme, et donc provoquer les problèmes que l’on connaît. Apple reconnu alors le problème en remplaçant les claviers défectueux mais, acculée sous les demandes, dû alors ouvrir un programme de réparation en juin 2018.
Dans la foulée, Apple revit sa copie la même année, avec une seconde version du clavier, qui restera toujours problématique. Les recours collectifs se seront alors multipliés, avant qu’Apple ne procède à une troisième, puis à une quatrième révision du mécanisme. Rien n’y fit, le mécanisme papillon n’était décidément pas au point, et Apple du faire machine arrière avec le MacBook Pro 16″ en 2019, équipé du Magic Keyboard qu’Apple produit depuis des années pour ses Mac fixes.
En mars 2019, la firme de Cupertino se sera tout de même excusée pour la mauvaise fiabilité de ses claviers : “Nous sommes au courant qu’un nombre limité d’utilisateurs rencontre des problèmes avec notre clavier papillon de troisième génération, et nous sommes désolés pour cela.”
Le Batterygate, révélateur de l’obsolescence programmée
L’iPhone 6 aura eu une vie plutôt tumultueuse, compte tenu du nombre de scandales qui l’auront touché. Cependant, le Batterygate relève plus d’un problème logiciel que matériel. En effet, tous les problèmes liés au Batterygate des iPhone datent de la sortie d’iOS 10.1.1 fin 2016. Apple publie donc une nouvelle version de l’OS de ces smartphones avec leur lot de nouveautés et de résolutions de bugs. Cependant, la mise à jour apporta plus de problèmes qu’elle n’en résolut, puisque de nombreux utilisateurs se sont plaints que leur iPhone 6 ou 6S se soit subitement éteint alors qu’il lui restait au moins 30% de batterie.
Apple déclara alors, en décembre 2016, qu’elle allait enquêter sur le problème, puis reconnut plus tard qu’il était possible que des iPhone 6S, produits entre septembre et octobre 2015, puissent être pourvus d’une batterie défectueuse. Celle-ci pourrait subitement se couper afin de protéger les composants du smartphone, et donc causer son extinction prématurée. Une prochaine mise à jour serait alors capable, selon les dires d’Apple, d’effectuer un diagnostic profond des capacités de l’appareil. Cette nouvelle mise à jour sort en février 2017, se nomme iOS 10.2.1 et est annonciatrice de plus gros ennuis pour Apple.
Alors que les utilisateurs installent en masse cette nouvelle version d’iOS, les premiers clients mécontents se font entendre sur Twitter. Les smartphones seraient dorénavant ralentis et les performances en seraient grandement dégradées. Apple aurait alors intentionnellement bridé les performances de ses modèles d’iPhone les plus anciens afin de forcer les utilisateurs à se rabattre sur un nouveau modèle. A la suite de nombreuses plaintes, la firme de Cupertino avoua avoir volontairement bridé les performances de ses modèles, afin de garantir la meilleure expérience aux utilisateurs et de prolonger la durée de vie de ces appareils.
En plein scandale, Apple du répondre à ses détracteurs et regagner la confiance de ses clients. “Nous savons que certains d’entre vous pensent qu’Apple vous a laissé tomber. Nous nous en excusons. […] Notre objectif a toujours été de créer des produits que nos clients apprécient, et de faire en sorte que les iPhone durent le plus longtemps possible”. Apple proposa également de remplacer les batteries défaillantes à moindre coût (29$), que l’iPhone soit sous garantie ou non. Depuis, la firme pommée a progressivement réaugmenté le prix du remplacement, passant à 55$ puis au tarif de base, à savoir 79$.
Aujourd’hui, Apple continue d’avoir des déboires avec la justice au sujet du Batterygate. Que ce soit de la part des associations de consommateurs ou des consommateurs eux-mêmes, les attaques en justice penchent rarement en faveur d’Apple, qui doit régulièrement indemniser ses clients. La dernière en date n’est pas très vieille, et avait forcé Apple à indemniser des utilisateurs chiliens. Les différents états ne se gênent pas non plus de demander des comptes à Apple, avec la France et l’Italie qui lui ont administré des amendes plutôt salées. En 2020, Apple avait ainsi dû payer plus de 480 millions d’euros d’amende dans le cadre du Batterygate.
Les écoutes de Siri, un assistant plus indiscret qu’il n’y paraît
Introduit en grande pompe sur l’iPhone 4S en octobre 2011, Siri est désormais bien connu des utilisateurs Apple. L’assistant personnel permet de résoudre de nombreuses tâches au moyen de la voix, et ce, sans utiliser son smartphone. Si Siri devait auparavant être activé en maintenant le bouton adéquat enfoncé, Apple permit à ses utilisateurs de l’activer par la voix à la sortie d’iOS 9. En prononçant “Dis, Siri”, l’assistant vocal sortirait de son repos supposé pour se mettre en marche.
Puisque Siri doit constamment être attentif à vos dires pour savoir si vous l’interpellez, il convient que l’assistant personnel garde en permanence le micro activé. C’est là que la fonctionnalité interpelle les consommateurs et autres associations. Certains utilisateurs d’iPhone se sont ainsi aperçus que Siri se serait activé au cours d’une conversation dans laquelle on ne l’appelait pas. Il n’en fallut pas plus pour que le journal The Guardian mène l’enquête et découvre qu’Apple enregistre et réécoute les enregistrements des utilisateurs, à leur insu évidemment.
Comme Google et Amazon avant elle, Apple s’en défendit en arguant que ces enregistrements servaient à améliorer Siri et qu’en aucun cas ceux-ci pouvaient reliés à l’ID de l’utilisateur. En d’autres termes, Apple avoue écouter les utilisateurs, mais ne sait pas faire un lien entre un enregistrement et son utilisateur. Quelques jours plus tard, Apple annonce suspendre le programme d’écoute, puis procède au licenciement des sous-traitants procédant à ces écoutes. Un mois plus tard, les écoutes reprennent, et ce, malgré de nombreuses plaintes et recours collectif à son encontre.
Le scandale des écoutes de Siri a, semble-t-il, forcé Apple à revoir sa stratégie concernant la confidentialité de ses utilisateurs. La mise à jour 13.2 d’iOS permettait par exemple d’empêcher Apple de conserver vos interactions avec Siri et d’en analyser le contenu. De plus, iOS 14 permet désormais à l’utilisateur de savoir lorsque le micro est en cours d’utilisation grâce à une petite pastille orange qui apparaît en haut de l’écran.