Les e-mails sont la première cause de stress au travail

L’arrivée des nouvelles technologies dans nos vies a été un véritable bouleversement dans la manière de fonctionner et de travailler. La gestion des e-mails fait partie des tâches de nombreux travailleurs, des simples employés aux plus hauts dirigeants. Mais cet échange constant d’information est une importante source de stress.

Chaque minute, chaque seconde doit être utilisée de manière productive dans notre société. Nous restons constamment connecté au reste du monde via les écrans de nos bureaux, de nos portables, nos tablettes et même nos montres désormais.

Jamais l’humanité n’avait produit autant d’information, autant en deux jours qu’en deux millions d’années avant l’arrivée du web. Dans cet immense amas de données, le flux de mails prend une part importante : chaque jour, 150 milliards de courriels sont échangés. Le documentaire intitulé “Hyperconnectés : le cerveau en surcharge” met en garde contre les dangers de l’addiction au digital.

Toujours plus connectés

La gestion de ces messages, le plus souvent professionnels, occuperait approximativement 30% de la journée d’un salarié. Un cadre sur deux serait incapable de décrocher en rentrant chez lui. Cette hyperconnectivité implique de répondre rapidement et d’être toujours aux aguets du moindre nouveau message. Conséquence : ces perpétuelles sollicitations génèrent du stress. Parfois, les salariés craquent, dépriment, perdent en productivité ou foncent droit vers le burn-out.

Les chercheurs mettent en lumière un phénomène alarmant : nous ne sommes plus capables de porter notre attention aussi longtemps sur les écrans. En 2012, nous pouvions la retenir en moyenne 1 minute et 12 secondes, contre trois minutes en 2004. D’après la chercheuse américaine Gloria Mark, elle ne serait que de 45 secondes pour la plus jeune génération, qui a grandi parmi les appareils numériques.

L’objectif de ce documentaire produit par ARTE n’est pas de critiquer l’existence même du web, mais plutôt de nous interroger sur notre manière de l’utiliser, de remettre en cause notre consommation d’informations, qui peut parfois aboutir à des conséquences néfastes sur la vie professionnelle, personnelle et sur notre santé.