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Windows 11 : pourquoi votre PC ne sera sans doute pas compatible
La mise à jour pour Windows 11 ne sera pas disponible avant 2022.
Microsoft a levé la voile sur le successeur de Windows 10. La rumeur avait vu juste, il s’agit bien de Windows 11. Une nouvelle mouture du système d’exploitation de Microsoft qui apporte de nombreux changements. Mais encore faudra-t-il pouvoir en profiter.
Car avec Windows 11, Microsoft adopte une stratégie très différente d’avec la dernière version, que le géant informatique avait tenté de déployer sur le plus grand nombre possible de machines.
Une configuration minimale qui n’élimine que les plus vieilles machines
Côté configuration, Microsoft n’apporte pas de gros changements. La plupart des machines récentes devraient être en mesure de faire tourner sans problèmes la nouvelle version de l’OS.
Ci-dessous, vous trouverez les prérequis:
Processeur 1 GHz 64 bits dual-core
4 Go de RAM
64 Go d’espace de stockage
Écran 9 pouces
Définition d’image 1366 x 768 pixels
Prise en charge de DirectX 12
TPM ou rien
La vraie problématique vient de la puce TPM 2, rendue obligatoire.
Les TPM sont des puces qui conservent les clés cryptographiques et sont utilisées pour la sécurité des appareils. « Son objectif est de protéger les clés de chiffrement, les informations d’identification des utilisateurs et d’autres données sensibles derrière une barrière matérielle afin que les logiciels malveillants et les attaquants ne puissent pas accéder à ces données ou les altérer », explique ainsi David Weston, le directeur de la sécurité chez Microsoft.
On en trouve sur la plupart des nouveaux PC, mais tous n’embarquent pas une puce TPM de seconde génération. Mine de rien, cela exclut pas mal d’appareils. Tous les appareils de plus de deux ans seront par défaut incompatibles avec la nouvelle version de l’OS. A titre d’exemple, de nombreux appareils de la gamme Surface sont exclus. En ce compris son Surface Studio de toute dernière génération. Les Surface Pro 1, 2, 3, 4 et 5 sont également exclues de la liste, alors que leur fiche technique est largement supérieure à la configuration minimale requise.
C’est un fait, dans l’absolu, peu de machines seront compatibles avec Windows 11. L’objectif de Microsoft – renforcer la sécurité du PC en rendant la puce TPM mandatoire -est certes très noble, mais le géant se tire indirectement une balle dans le pied.
Une communication chaotique
Les premiers retours sont désastreux. Si l’interface de Windows 11 divise déjà, tout le monde s’accorde pour dire que la communication de Microsoft autour de la compatibilité de son OS est chaotique. Tout d’abord, parce que le géant n’a pas du tout évoqué cette contrainte lors de sa keynote. Ensuite, parce que, dans un premier temps, Microsoft a évoqué une puce TPM 1.2 – qui fut rapidement remplacée par la puce TPM 2 dans les prérequis. Et mine de rien, cela change pas mal de choses pour certains modèles.
Microsoft semble s’en être bien rendu compte puisque ce lundi, le géant informatique avait retiré de la circulation son outil de vérification de compatibilité. La norme TPM 2 serait-elle sur le point de sauter? Une chose est sûre, en la rendant mandatoire, Microsoft risque de fragmenter son écosystème.
Un écosystème fragmenté
Avec Windows 10, Microsoft a frappé un très grand coup. Tout d’abord, parce que le géant informatique avait corrigé les plus gros défauts de son prédécesseur, Windows 8 – sans doute la version de l’OS la plus mal-aimée avec Vista. Ensuite, parce que Windows 10 était compatible avec un nombre impressionnant d’appareils, en ce compris des ordinateurs de plus de 10 ans. La mise à jour vers Windows 10 était également totalement gratuite.
Si Microsoft conserve la gratuité pour son upgrade vers Windows 11, peu de machines pourront l’accueillir. De nombreux utilisateurs seront contraints de rester à Windows 10. Ce qui signifie que le parc informatique sera beaucoup plus fragmenté qu’aujourd’hui. Microsoft promet des mises à jour pour Windows 10 jusque 2025. Mais cela ne sera très certainement pas suffisant – notamment pour les entreprises, qui sont souvent les plus lentes à adopter les nouvelles versions de l’OS. Microsoft court clairement le risque de devoir maintenir deux versions de son système d’exploitation en parallèle pendant des années. Un enjeu de taille. On le sait, la fragmentation du marché a toujours été un défi pour Google avec les différentes versions d’Android. Chaque nouvelle version de l’OS n’est déployée que sur une minorité d’appareils en circulation – généralement pas de smartphones de plus de deux ou trois ans. Et nombreux sont les clients à dénoncer une “obsolescence programmée”. Or, si les consommateurs ont tendance à changer souvent de smartphone, les PC restent des outils qu’ils conservent durant des années. Le défi est donc de taille pour Microsoft, qui risque de se mettre à dos une bonne partie de sa clientèle…