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E-commerce : la Wallonie toujours très en retard
Le plat pays compte au total 45.116 boutiques en ligne, dont la majorité est implantée en Flandre. Malgré une évolution ces dernières années, la Belgique reste en retard face aux pays voisins, pionniers dans le secteur de l’e-commerce. C’est ce que révèle une enquête de BeCommerce, l’organisation sectorielle pour le commerce électronique.
La Flandre en avance sur la Wallonie
Pas moins de 71% des boutiques en ligne belges se situent en Flandre. Ce sont les résultats d’une enquête réalisée par la société de logiciels Inoopa. Publiée par Becommerce le 30 août dernier, elle indique qu’un cinquième de l’ensemble du paysage de l’e-commerce s’agglomère dans la seule province d’Anvers.
Sophie Geeroms, CEO de l’ASBL Becommerce, parle d’un cercle vicieux pour la Wallonie et vertueux pour la Flandre. Elle cite la loi de l’offre et de la demande, “plus il y a de consommateurs, plus les entrepreneurs prennent le risque d’investir dans une boutique en ligne, et inversement”.
Une question de tradition
L’entrepreneuriat étant encore peu développé en Belgique, l’offre provient souvent de l’étranger. Sophie Geeroms illustre cela avec l’Histoire. Elle raconte que ce sont les investisseurs hollandais qui auraient développé le commerce en ligne flamand il y a une vingtaine d’années. Les Pays-Bas étant un marché relativement “petit”, l’exportation à l’étranger était une aubaine et la Flandre la région la plus proche, explique la CEO. Un nouveau marché s’est donc développé pour les consommateurs flamands et un retard accumulé du côté wallon.
“C’est la tradition, les flamands sont habitués à acheter en ligne”
Un décalage avec les pays voisins
Pour Sophie Geeroms, cette enquête permet de se rendre compte du retard de la Belgique face aux pays voisins. Elle constate un “grand décalage” entre les pays situés dans la moyenne européenne comme la Belgique et les “champions” du secteur comme la Grande-Bretagne, l’Allemagne ou les Pays-Bas.
“Chez nos voisins, les consommateurs n’ont pas peur d’acheter en ligne et les entrepreneurs n’hésitent pas à se lancer dans le commerce en ligne”
Le décalage pointé du doigt par la directrice s’illustre avec les chiffres de l’enquête. En 2020, les Belges ont dépensé 11 milliards d’euros en ligne pour 14 millions d’habitants. Aux Pays-Bas, ce sont 24 milliards d’euros de dépensés, pour 17 millions d’habitants. “L’idéal aurait été que la Belgique atteigne les 17 milliards d’euros de dépense”, regrette la CEO. À noter que le PIB par habitant aux Pays-Bas est plus élevé que celui de Belgique.
Convaincre les entrepreneurs
Un tiers des boutiques en ligne belges a été créé ces cinq dernières années. Pour Sophie Geeroms, cette hausse serait lié à un changement de mentalité. Les fleurs qu’il faut sentir, les vêtements qu’il faut essayer… Pendant longtemps, beaucoup de produits n’étaient pas considérés comme “vendables en ligne”, explique Sophie Geeroms. Puis, avec le temps les mentalités ont évolué et de plus en plus d’entrepreneurs ont fait le pari du “online”. Sur les sur les 45.000 boutiques répertoriées par l’enquête, 3.500 sont uniquement virtuelles.
“Les secteurs aujourd’hui très bien représentés sont le pharmaceutique, le prêt-à-porter, l’électroménager et les fleuristes”
La technologie comme tremplin
Pour la directrice, l’innovation a aussi joué un rôle dans l’évolution du commerce en ligne. L’intelligence artificielle, par exemple, offre la possibilité d’essayer des vêtements en ligne grâce à la réalité virtuelle. “Cela facilite les achats, surtout en temps de crise épidémique”, rappelle Sophie Geeroms. En pleine pandémie, la vente en ligne a donc été un soutien pour de nombreux magasins et une façon de limiter le recul des ventes physiques.
Un retard à rattraper
Déjà en croissance ces dernières années, ce sont plus de 2000 boutiques en ligne qui ont émergé pendant la crise du coronavirus. l’association espère continuer sur cette lancée. Grâce à ces nouveaux résultats, l’association espère inciter le gouvernement à adopter des mesures “politiques solidement étayées dans l’intérêt du secteur”.