Les AirPods 3 seraient capables de reconnaître la peau humaine

Cette fonctionnalité permettrait de réduire les erreurs de détection lorsque les écouteurs sont placés ailleurs que dans les oreilles.

Officiellement confirmés depuis ce 18 octobre, les AirPods 3 disposent de quelques améliorations par rapport au précédent modèle. Parmi celles-ci, une gestion plus poussée de la reconnaissance intra-auriculaire.

Les AirPods utilisent des capteurs infrarouges pour détecter si les écouteurs sont insérés ou retirés des oreilles. Cette fonction permet de mettre en pause ou de reprendre la lecture d’un contenu automatiquement.

Cette détection peut cependant parfois être trompée, lorsque l’on place par exemple les AirPods sur un bureau, sur ses genoux ou dans une poche. Apple a indiqué que ces nouveaux modèles devraient être plus intelligents et éviter les fausses détections. Cela serait rendu possible grâce à un nouveau capteur de détection de peau qui discernerait avec plus de précision si les AirPods sont dans l’oreille ou s’ils sont sur une autre surface.

Le PPG, l’avenir de la biodétection
Un nouveau rapport de TrendForce fournit quelques détails sur le fonctionnement de cette technologie. Grâce à l’intégration de la technologie PPG (photopléthysmographie), les AirPods 3 peuvent détecter avec plus de précision la surface sur laquelle ils se trouvent. Cela est rendu possible par des capteurs de détection de la peau équipés de quatre puces LED SWIR (des infrarouges à ondes courtes) ainsi que deux photodiodes InGaAs, un alliage d’arséniure de gallium et d’arséniure d’indium.

Le rapport indique que ces capteurs peuvent potentiellement détecter la teneur en eau de la peau du porteur, ce qui donnerait aux AirPods 3 la possibilité de faire la différence entre la peau humaine et d’autres surfaces. Trendforce estime que d’autres marques d’écouteurs intra-auriculaires utiliseront probablement la même technologie une fois qu’elle deviendra moins chère.

Enfin, Trendfoce indique que ces fonctionnalités de détection basées sur la technologie PPG permettront, avec les algorithmes adaptés, de mesurer non seulement la fréquence cardiaque et les niveaux d’oxygène dans le sang, mais également d’autres variables comme l’hydratation du corps, ainsi que la glycémie ou encore l’alcoolémie.