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L’industrie pétrolière russe veut extraire des crypto-monnaies
L’industrie pétrolière russe cherche à rediriger les gaz de torche gaspillés vers l’exploitation de crypto-monnaies.
Un rapport du média local russe Kommersant a révélé que l’exploitation des actifs numériques en Russie pourrait prendre un nouveau tournant. Les responsables du pays envisagent d’utiliser les déchets de gaz naturel à des fins d’exploitation minière.
Le gaz naturel résiduel pour alimenter l’extraction de crypto-monnaies
Sur la base de la suggestion des compagnies pétrolières, les institutions gouvernementales et les ministères à Moscou prévoient de lancer le minage de crypto-monnaies sur les sites d’extraction des compagnies pétrolières russes. Selon un rapport publié le 20 octobre par le journal économique Kommersant, le ministère de l’Industrie et du commerce a demandé l’avis du ministère du Développement numérique et de la Banque centrale de Russie (CBR) sur cette proposition. Des pourparlers ont eu lieu début septembre.
L’objectif serait de permettre à l’industrie pétrolière d’utiliser le gaz naturel gaspillé pour alimenter les centres de données destinés à l’extraction de crypto-monnaies. Autrement dit, les compagnies pétrolières pourraient ouvrir des fermes minières sur leurs plates-formes d’extraction. Le gaz de torche en serait le principal générateur d’énergie. Explication.
Rendre le gaz de pétrole associé “rentable”
Le gaz de pétrole associé (APG) est le gaz naturel qui se trouve au-dessus des réserves de pétrole. Peu rentable et difficile à extraire et à expédier, ce gaz est souvent “torché”. Ce processus connu sous le nom de “torchage de gaz” consiste à brûler les rejets de gaz des gisements pétroliers sur place. Il est souvent le résultat d’un manque d’infrastructures de traitement et de transport qui permettraient sa commercialisation. L’opération se manifeste par une flamme sortant d’une torchère. Ces mêmes torchères produisent des gaz à effet de serre sans aucune production d’énergie.
En Russie, les compagnies pétrolières et gazières ont suggéré d’obtenir l’autorisation réglementaire d’extraire des crypto-monnaies en utilisant les gaz de combustion pour produire de l’électricité.
Un vide juridique
La législation russe n’interdit pas les activités minières, mais ne les règlemente pas pour autant.
Le récent exode des mineurs de Chine a eu pour conséquence d’accélérer l’expansion de l’industrie minière cryptographique russe. En effet, de nombreux mineurs de crypto-monnaies ont quitté la Chine pour s’installer en Russie, au Kazakhstan et aux États-Unis. La Russie occupe ainsi la troisième place du classement global. Fin août, le pays représentait 11% de l’extraction mondiale de Bitcoin, contre 6,8% fin avril, révèle l’Université de Cambridge. Autre conséquence, ce mouvement démographique exerce également une pression sur les autorités en vue d’un accord avec l’industrie minière.
Un objectif environnemental ?
La réorientation du gaz des torchères vers le minage de crypto-monnaies ne supprime pas les émissions. Elle permet d’utiliser l’excès de gaz libéré lors de l’extraction du pétrole, qui serait autrement gaspillé. Ainsi, dans un contexte où les actifs numériques ne cessent de croître, transformer le gaz en électricité pour alimenter l’extraction de crypto-monnaies semblerait être la meilleure alternative environnementale. C’est en tout cas ce que prônent les promoteurs du projet.
Néanmoins, la relocalisation de l’extraction de crypto-monnaies vers des sources d’électricité inutilisées est une pratique controversée, surtout par les écologistes. Aux États-Unis, le nord de l’État de New York a vu d’anciennes centrales électriques redémarrer et des mineurs de crypto-monnaies s’amasser autour des installations nucléaires. Un phénomène qui a suscité une vive réaction des législateurs au niveau de l’État et au niveau fédéral.
La Russie est le pays qui brûle le plus de gaz associé à la production pétrolière dans le monde, suivie par l’Irak. Les États-Unis et l’Iran représentent 45 % du torchage mondial de gaz. Pour le moment, la compagnie pétrolière d’État Gazprom Neft est la seule à avoir un projet de cryptomining. Elle est la filiale du géant russe de l’énergie Gazprom, troisième plus grand producteur de pétrole du pays.