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Test – Red Dead Redemption 2 : le western fantastique
En développement durant plus de 8 années dans les locaux de Rockstar Games, Red Dead Redemption était sans nul doute le jeu le plus attendu de 2018. Le dernier bébé des créateurs de GTA remplit-il toutes ses promesses? La réponse dans notre test complet!
8 ans de développement. Un budget de plus de 100 millions de dollars. Plus de 500.000 pages de scripts rédigées. Et, au total, plus de 3.000 personnes impliquées dans le développement du jeu, qui restera sans doute pour un bon moment comme l’un des jeux les plus ambitieux jamais créés. Red Dead Redemption 2 aura décidément fait couler beaucoup d’encre.
Le pari était pourtant risqué pour Rockstar Games. Fort du succès du premier volet, l’éditeur américain avait décidé de se lancer dans le développement d’une suite – en y mettant cette fois les moyens. Objectif : tenter de réitérer l’exploit de Grand Theft Auto VI, qui s’est écoulé à plus de 100 millions d’unités, toutes plates-formes confondues. Le challenge était loin d’être gagné, vu l’engouement du public pour le western – un genre sous-exploité, tant au cinéma qu’en jeu vidéo. Pourtant, force est de constater que Rockstar est parvenu à créer le buzz autour de son jeu.
Etonnamment pourtant, Rockstar Games n’est pas reparti d’une feuille blanche pour ce second volet (troisième de la série, en réalité). L’éditeur a préféré proposer une suite directe de Red Dead Redemption. Ceux qui étaient passés à côté du premier volet se sentiront donc logiquement perdus durant les 2 ou 3 premières heures de jeu vu l’abondance de personnages qui nous sont présentés, parfois sans aucun background. Rassurez-vous toutefois, il est tout à fait possible de parcourir Red Dead Redemption 2 sans avoir joué à son ancêtre. Car, en réalité, même si le scénario de ce second volet est une franche réussite, et que l’aspect narratif joue très clairement en la faveur du titre de Rockstar, c’est bien le plaisir de parcourir l’univers vaste, coloré et varié de Red Dead Redemption 2 qui sera le principal moteur de progression.
Pas de grosse surprise toutefois à l’horizon puisque Red Dead Redemption 2 s’inscrit totalement dans la continuité de son ancêtre. Le jeu propose une expérience immersive dans un vaste open-world en plein far-west et mélange brillamment différents styles de gameplay. Le joueur enchainera séquences d’exploration, gunfights nerveuses, séquences d’infiltration, de chasse et dialogues, dans des environnements variés, des montagnes enneigées aux plaines désertiques en passant par les incontournables saloons et villes fantômes. Ce qui marque, dès le premier contact, c’est l’extrême fidélité du jeu au western traditionnel, et son incroyable richesse. C’est bien simple, Red Dead Redemption 2 est bien plus qu’un simple divertissement, c’est un jeu qui vous propose littéralement de vivre une expérience en plein western.
Par rapport au premier volet, Red Dead Redemption 2 a toutefois gagné en maturité, s’inspirant toujours davantage du septième art dans sa narration. Les cinématiques sont nombreuses. Les dialogues aussi. Au total, Rockstar assure avoir préparé plus de 500.000 pages de scripts pour les besoins du jeu. Le scénario principal vous tiendra scotché à votre manette durant plus de cinquante heures. En y ajoutant les nombreuses quêtes annexes, Rockstar fait grimper le compteur à plus de 70 heures.
Si, globalement, le scénario est captivant et la qualité d’écriture extraordinaire, on regrettera toutefois l’abondance de dialogues. Certaines quêtes secondaires n’ont pratiquement aucun intérêt sur le plan narratif et on a parfois l’impression que Rockstar a voulu en faire trop sur ce volet. Par chance, il est toujours possible de passer les dialogues si vous êtes du genre à préférer l’action aux longs discours.
Mais attention, car si le jeu se révèle passionnant, il faudra toutefois endurer deux longues heures de tutoriel déguisé, qui vous apprendront à prendre vos marques dans ce vaste univers. Deux heures de jeu durant lesquelles vous suivrez des sentiers en ligne droite et apprendrez les rudiments du métier. Une séquence qui n’était pas forcément nécessaire, et qui est sans doute maladroitement conçue – puisque le joueur aura bien du mal à rentrer dans l’action -, mais qui permettra à ceux qui n’avaient jamais touché à un jeu en open-world de découvrir les bases du gameplay sans se sentir totalement perdu dans cet univers. Ce sera l’occasion de découvrir les enjeux de ce volet, qui démarre avec l’arrivée d’Arthur Morgan, le héros du jeu, et de toute sa bande de hors-la-loi, dans une cabane enneigée après un long périple.
La bonne nouvelle, c’est que si les débuts du jeu ne sont guère très palpitants, la suite l’est beaucoup plus. Très vite, on se rend compte de l’incroyable richesse du jeu, qui propose non seulement un gigantesque terrain de jeu, mais également de nombreuses activités. La quête principale vous amènera à affronter gangs rivaux, à vous emparer d’un train, sauver des proches et faire des choix politiquement incorrects. Les activités connexes vous emmèneront beaucoup plus loin dans ce périple, en prenant part à des missions aux enjeux moins importants, et en vous faisant découvrir des dizaines de mini-jeux et activités secondaires, de la chasse à l’ours aux dominos.
Outre par son scénario, plus mature et plus riche, Red Dead Redemption 2 se démarque également de son ainé par son univers plus coloré. Là où le premier volet nous faisait principalement parcourir des terres désolées, sa suite nous emmène dans des pâturages verdoyants. Place ici à une diversité de décors impressionnantes, des grands canyons de l’ouest, aux déserts sans fin, en passant par les forêts de conifères et les vallées verdoyantes. La diversité des paysages traversés est impressionnante, au même titre que celle de la faune rencontrée. Plus de 200 espèces animales répondent présentes.
Visuellement, le jeu de Rockstar Games est tout bonnement très impressionnant. Non seulement la direction artistique est splendide, mais en plus le jeu exploite parfaitement le potentiel des consoles de dernière génération, avec une quantité de détails impressionnante et des jeux de lumière superbe. Pour en profiter dans des conditions optimales, on optera de préférence pour y jouer sur PS4 Pro ou Xbox One X.
Rockstar Games nous livre un véritable simulateur de vie dur Far-West et pousse le vice très loin. Dans Red Dead Redemption 2, rien n’a été laissé au hasard. Tant au niveau des graphismes que des mécanismes de jeu. Très vie, le joueur découvrira ainsi qu’abattre ses adversaires n’est pas sa seule priorité. Il devra également faire progresser son gang en se lançant dans des missions de ravitaillement, participer à des missions secondaires et se sustenter régulièrement. Récupérer un maximum de munitions et de vivres est une nécessité dans Red Dead Redemption 2. Pour progresser, le joueur devra veiller à ses statistiques, mais également améliorer ses performances dans différents domaines, le tir bien sûr, mais également la chasse, le combat au corps à corps ou encore… le domptage d’équidés.
Comme dans le premier volet, votre vieux canasson sera votre plus fidèle allié. Il vous transportera d’une part à l’autre de la carte, mais entretiendra également une relation privilégiée avec vous. Il faudra le nourrir, le cajoler et le seller régulièrement.
Si Red Dead Redemption 2 frôle la perfection au niveau de ses graphismes et de son contenu, un défaut apparent continuera de gêner le joueur tout au cours de sa progression. L’incroyable champ de possibilités rend le gameplay du jeu peu accessible. Les mécanismes de jeu sont nombreux, et pas tous forcément maîtrisés par les développeurs. Par exemple, les séquences d’infiltration sont parmi les moins intéressantes du jeu compte tenu de leur simplicité et de l’IA limitée des ennemis. Durant les séquences de gunfights, passer d’un abri à l’autre demeure compliqué. Et puis, bien sûr, il y a la question des mini-jeux à l’intérêt limité, comme la pêche, pas forcément des plus passionnantes. On en vient à se demander si Rockstar n’aurait pas dû se concentrer davantage sur les bases de son gameplay que de tenter d’être le plus exhaustif possible.
La bonne surprise ici vient de l’introduction d’une vie à la première personne, qui prend tout son sens dans les gunfights et les explorations en milieu urbain.
Pour le reste, Rockstar réalise presqu’un sans faute, en nous proposant un jeu d’une richesse impressionnante, visuellement superbe, passionnant de bout en bout et qui a bénéficié d’un travail narratif d’exception. N’oublions pas également de vanter les mérites de la bande sonore, tout bonnement exceptionnelle, avec ses 192 compositions d’époque, ses dialogues dignes d’une superproduction hollywoodienne et ses bruitages d’un réalisme terrifiant. Pas de doute, Red Dead Redemtpion 2 est bien le jeu que l’on attendait.