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Test – Call of Cthulhu : un nouveau raté de Cyanide
Développé par les Français de Cyanide, Call of Cthulhu était attendu au tournant pas tous les passionnés de littérature. Inspiré de l’œuvre d’H.P. Lovecraft, le titre du studio français ne parvient toutefois pas à créer l’événement… Explications.
Rares sont sans doute ceux qui se rappellent de l’excellent Call of Cthulhu : Dark Corners of the Earth, sorti à l’époque sur PC et Xbox de première génération et édité par Bethesda Softworks. Acclamé par les critiques, le jeu de Bethesda était parvenu à créer l’événement en mêlant brillamment enquête criminelle, science fiction et horreur. Dark Corners of the Earth n’avait toutefois pas remporté le succès escompté auprès des gamers…
Plus de 10 ans plus tard, le studio français Cyanide se prête à son tour à l’exercice avec une nouvelle adaptation de l’œuvre de l’auteur culte H.P. Lovecraft.
Dans la plus pure tradition des jeux d’enquête à la première personne, le Call of Cthulhu de Cyanide tente une approche différente de celui de Bethesda, en mixant principalement récupération d’indices, exploration dans des décors sombres, dialogues avec les PNJ et attribution de points d’expérience pour un cocktail qui n’est malheureusement pas vraiment électrisant. De ce fait, il ne faut pas s’attendre à un jeu d’action à la première personne. Call of Cthulhu lorgne davantage du côté des points & click d’ambiance que des FPS ou jeux horrifiques.
Dès les premières minutes de jeu, le ton est posé. Le joueur incarne ici Edward Pierce, un vétéran de la Première Guerre mondiale rentré au pays, reconverti détective privé, qui va partir enquêter sur la disparition d’une jeune femme sur l’île de Darkwater. Atmosphère lourde et science-fiction sont au programme des réjouissances, comme dans tous les ouvrages de Lovecraft.
Malheureusement, si l’ambiance du jeu est réussie, son scénario riche et sa direction artistique soignée, le cocktail ne fonctionne qu’à moitié, la faute à un gameplay mou du genoux, une réalisation technique datée et des séquences de jeu qui ne se renouvellent pas assez.
Là où le studio français marque des points, c’est au niveau de l’atmosphère de son jeu, inquiétante et qui retranscrit parfaitement celle de l’œuvre de Lovecraft. Fidèle aux bouquins de l’auteur, Call of Cthulhu parvient en outre à retranscrire un univers SF très séduisant, grâce à sa direction artistique inspirée, ses décors superbes et ses dialogues nombreux. Les passionnés de littérature et de l’œuvre de Lovecraft y trouveront donc leur compte, malgré les nombreux défauts du jeu…
Là où le bas blesse en revanche, c’est au niveau du gameplay – qui positionne le joueur comme un spectateur passif. A vrai dire, il n’y a pas grand chose à faire dans Call of Cthulhu si ce n’est suivre de longs couloirs en ligne droite, enchainer les différents réponses possibles dans un dialogue et appuyer frénétiquement sur la touche A pour récupérer les indices de chaque tableau. Pas très intelligent dans son principe, le jeu se contente de forcer le joueur à récupérer des indices qui permettront de faire avancer de façon automatisée le scénario. Pas de grande réflexion ni de véritable casse-tête à l’horizon… Oubliez également les séquences de shoot ou de poursuites : Call of Cthulhu est un titre presque purement contemplatif. Certes, vous aurez droit à l’une ou l’autre frayeur, mais la plupart du temps, vous passerez votre temps à explorer le niveau à la recherche d’indices…
Même topo malheureusement pour les points d’expérience, qui permettront de faire évoluer certaines compétences de votre personnage dans un arbre de compétence, pour pouvoir par exemple plus facilement manipuler un interlocuteur dans une discussion. Beaucoup trop simple, le principe d’évolution du personnage n’aura pas d’énorme impact sur la narration – l’absence de certaines compétences forçant simplement le joueur à trouver une alternative pour progresser dans l’intrigue.
On ajoutera à la louche quelques séquences d’infiltration pas très excitantes, compte tenu de l’I.A. désastreuse des adversaires et un concept de “sanité” qui n’a pas vraiment d’impact sur le scénario. Dans la pratique, l’idée n’était toutefois pas mauvaise puisque les développeurs voulaient reprendre à leur compte le concept d’Amnesia en plongeant progressivement le joueur dans la folie, à chaque événement occulte.
S’il n’est pas totalement raté, compte tenu de son scénario accrocheur et de son atmosphère, Call of Cthulhu est malheureusement loin d’être aussi excitant qu’il s’annonçait. Rares seront, de notre point de vue, ceux qui prendront la peine d’aller jusqu’au bout de l’aventure principale – qui tiendra pourtant le joueur scotché à son pad durant près d’une dizaine d’heures de jeu…On ajoutera à la louche quelques séquences d’infiltration pas très excitantes, compte tenu de l’I.A. désastreuse des adversaires et un concept de “sanité” qui n’a pas vraiment d’impact sur le scénario. Dans la pratique, l’idée n’était toutefois pas mauvaise puisque les développeurs voulaient reprendre à leur compte le concept d’Amnesia en plongeant progressivement le joueur dans la folie, à chaque événement occulte.
S’il n’est pas totalement raté, compte tenu de son scénario accrocheur et de son atmosphère, Call of Cthulhu est malheureusement loin d’être aussi excitant qu’il s’annonçait. Rares seront, de notre point de vue, ceux qui prendront la peine d’aller jusqu’au bout de l’aventure principale – qui tiendra pourtant le joueur scotché à son pad durant près d’une dizaine d’heures de jeu…
Conclusion
S’il séduira les passionnés de littérature par son approche narrative et son ambiance inspirée par l’œuvre de l’auteur H.P. Lovecraft, Call of Cthulhu ne convainc qu’à moitié, la faute à un gameplay pas très excitant, qui rapproche le jeu d’une expérience purement contemplative, et sa réalisation graphique datée. Aussi captivant puisse être son univers, le jeu de Cyanide manque cruellement de piquant et échoue lamentablement là où le jeu de Bethesda était parvenu à mixer brillamment plusieurs styles de jeu.