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Google et Facebook sont accusés d’avoir passé un accord illégal
Les patrons de Google et de Facebook auraient conclu un accord illégal pour dominer le marché publicitaire.
Le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, et son homologue de Google, le PDG Sundar Pichai, auraient secrètement conclu un accord en 2018. Leur but ? Se partager le marché de la publicité numérique et cimenter leur domination.
Ces documents font partie d’un procès antitrust intenté par une coalition d’États américains. Les allégations ont été formulées par les procureurs généraux du Texas, de quatorze autres États et de Porto Rico.
Dominer le marché de la publicité en ligne
À l’origine, les États n’accusaient que Sheryl Sandberg. Mais selon la version révisée et non expurgée de l’action en justice, Mark Zuckerberg, PDG de Facebook et Sundar Pichai, PDG d’Alphabet (la société mère de Google) ont également approuvé l’accord secret en 2018. À noter que, contrairement à leur titre, les noms de Zuckerberg et Sandberg n’apparaissent pas dans les documents judiciaires. Devenu Meta depuis le début de la plainte, Facebook n’est pas un défendeur dans cette affaire.
“Ces négociations ont débouché, en septembre 2018, sur un accord entre Google et Facebook signé par Philipp Schindler, vice-président et directeur des ventes et opérations de la branche publicité de Google, et Mme [nom barré], directrice des opérations et membre du conseil d’administration de Facebook, qui avait elle-même un temps dirigé la publicité chez Google”, détaille le document judiciaire. Il précise que, “le directeur général de Google, Sundar Pichai, a aussi personnellement approuvé les termes de l’accord”.
Opération “Jedi Blue”
En clair, Google a cherché à évincer la concurrence en manipulant les enchères de certaines annonces. Pour rappel, l’algorithme de Google détermine quelles annonces apparaissent sur les pages web en fonction des profils anonymisés des internautes.
Selon la plainte initiale, le groupe californien aurait contacté Facebook après que la société de médias sociaux se soit imposée comme un puissant rival de la publicité en ligne en 2017. En effet, cette année-là, Facebook avait annoncé une mesure pour aider les éditeurs et les annonceurs à contourner les frais imposés par Google pour la publicité via ses services. Le moteur de recherche craignait donc que ce système alternatif d’attribution des espaces publicitaires ne soit adopté trop largement.
Les deux géants de la tech auraient alors conclu ce fameux “accord illégal”. Concrètement, l’objectif de cette collaboration était de diminuer les prix payés aux éditeurs, de manipuler les enchères publicitaires gérées par les éditeurs et d’exclure les réseaux publicitaires rivaux. Cette alliance a permis à Facebook de faire des offres et de gagner un pourcentage fixe d’enchères publicitaires.
En échange de ces enchères avantageuses, l’entreprise Meta s’est engagée à devenir une menace moins dangereuse pour le monopole de Google. Le moteur de recherche aurait donné à cet accord le nom de code “Jedi Blue”, en référence au logo bleu de Facebook.
Des plaintes en pagaille
La plainte accuse également Google de manipulation de ses paliers de tarification des annonces. La tromperie ferait partie d’un programme secret appelé “Projet Bernanke”.
Google utilisait les données récupérées sur des sites d’éditeurs de presse pour optimiser les offres des annonceurs utilisant sa plateforme. Le moteur de recherche s’assurait ainsi de remporter enchères pour des espaces publicitaires compétitifs. Et ce, en payant les éditeurs le moins cher possible.
En favorisant Google Ads par rapport à d’autres outils publicitaires, Google a pu générer des centaines de millions de dollars. Aujourd’hui, plus de trente éditeurs américains de 200 titres de presse poursuivent Google et Facebook. Ils affirment que les géants de la technologie manipulent injustement le marché de la publicité et volent leurs revenus.
Google a déjà fermement rejeté les allégations de l’action en justice. Adam Cohen, directeur de la politique économique de la société, la qualifie d'”attaque trompeuse”.