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Des distributeurs automatiques pour revendre son ancien smartphone
La marque Swappie innove avec un concept unique : un distributeur automatique dans lequel le passant peut déposer son ancien smartphone pour recevoir un paiement sur son compte bancaire instantanément.
Cela fait maintenant un mois que, dans le cadre d’un projet-pilote, Swappie à trouver une place à trois “distributeurs de smartphones”, répartis dans trois centres commerciaux de la ville. Depuis, on compte environ 3.000 visites. “Gagne de l’argent et sauve la planète”, peut-on lire sur l’automate.
Concrètement, Cellomat est une entreprise israélienne. Elle a développé un distributeur automatique qui propose une nouvelle façon de gérer ses “vieux” téléphones portables. À la manière d’un distributeur automatique ordinaire, il propose de déposer son téléphone ou d’en acheter un reconditionné. À savoir que les téléphones déposés seront soit recyclés, soit reconditionnés. Autrement dit, cette machine offre à ses utilisateurs la possibilité d’échanger son smartphone contre un nouveau, avec un paiement instantané, ou de demander un devis de réparation. C’est ainsi que Swappie, une entreprise finlandaise spécialisée dans le reconditionnement des téléphones, a décidé de rejoindre le projet.
Le recyclage et la vente constituent les deux activités principales du Cellomat finlandais. Mais en plus de cela, il propose le reconditionnement. Ainsi, quelqu’un peut venir déposer son iPhone et en espérer un retour financier. La machine du centre commercial Myyrmanni n’est pas vraiment plus encombrante qu’un distributeur de canettes. Les paiements se réalisent par virement bancaire, et d’ailleurs, un terminal de paiement est directement intégré à son tableau de bord.
Toutes les deux semaines, l’équipe de Swappie vient récupérer les téléphones déposés pour recyclage et ceux qui prendront la direction de l’usine de reconditionnement. À savoir que, dans le cas où un utilisateur déposerait son téléphone et le regretterait ensuite, il est toujours possible de demander à le récupérer.
Dans un désir d’économie et de limiter les pertes, le panel de modèles disponibles dans la machine dépend de sa localisation. Pour le moment, 213 modèles sont mis à disposition lors de chaque réapprovisionnement. Il est possible d’acheter des iPhone X, des iPhone 8 et des iPhone 7, tous vendus dans le packaging Swappie. “C’est un choix plutôt restreint, mais réfléchit”, affirme Max Hasselblatt, Business Acceleration Manager chez Swappie. En effet, pour le moment, Swappie est en période de test. Elle a commencé il y a deux mois et va s’étendre six mois. À terme, l’équipe pourra réévaluer le nombre d’iPhone en stock dans chaque machine, les modèles proposés, et même le nombre de machines déployées.
Même chiffre en ce qui concerne les places pour déposer son téléphone. À l’intérieur du bloc, on compte 213 boîtes en plastique mobiles, chargées de récupérer les téléphones déposés.
Lorsqu’un utilisateur veut déposer son smartphone pour savoir la somme qu’il pourrait en retirer, la machine le guide à travers tout un processus d’évaluation. À noter que tous les téléphones sont acceptés, “d’ailleurs, on a dû faire face à une vague de vieux Nokia”, se remémore le manager.
D’abord, l’utilisateur est invité à répondre à une série de trois questions plutôt basiques concernant son appareil. Première question, “Votre téléphone s’allume-t-il et affiche-t-il l’écran d’accueil ?”, suivi de “Votre téléphone a-t’il été réinitialisé ?”, et de “Votre téléphone a-t’il besoin d’une activation ?”. Ensuite, le distributeur demande au déposeur de rentrer son IMEI. Il s’agit d’un numéro d’identification unique composé de 15 à 17 chiffres qui permet d’immatriculer un équipement mobile. Pour le retrouver, il existe d’ailleurs une technique très simple sur iPhone : tapper *#06# dans le clavier d’appel. Une fois cette tâche effectuée, la machine demande quelque information sur la capacité de stockage du téléphone en question et sur l’état de son écran. À savoir que ces deux informations seront ensuite scrupuleusement vérifiées par Swappie. Toutes ces étapes enfin effectuées, l’écran affiche une valeur théorique du téléphone. Ici, 390 euros. Pour l’utilisateur, il ne reste plus qu’à livrer son bien, qui sera donc soumis à une analyse. La dernière étape sur place, avant l’analyse du téléphone par Swappie, consiste à fournir ses données bancaires.
Pour préparer son téléphone à l’inspection, trois recommandations. À savoir, désactiver My iPhone, retirer la coque et les protections potentielles et retirer les cartes SIM et les cartes mémoires. “De toute manière, lors du reconditionnement, toutes les données contenues dans le téléphone seront supprimées”, précise Max. Ces étapes sont importantes car elles vont permettre à la machine d’évaluer correctement la valeur du téléphone.
En effet, une fois le questionnaire complété, le téléphone préparé et la valeur estimée, une trappe s’ouvre à gauche du terminal de paiement et invite l’utilisateur à déposer le téléphone dont il souhaite se débarrasser. Ensuite, la trappe se referme et scrute tous les recoins de l’appareil, à la recherche de la moindre griffure. La machine bourdonne et ses différentes caméras s’activent autour du smartphone pour prendre des photos et les analyser. Le prix est ensuite réajusté si la machine détecte des défauts que le déposeur aurait omis de déclarer.
Une fois le prix accepté par l’utilisateur, il ne lui reste plus qu’à entrer son IBAN et à patienter 24 heures pour recevoir le paiement.
“Généralement, quand les gens viennent déposer un téléphone, ce n’est jamais la dernière fois. Ils reviennent toujours. Par exemple, un gars a déjà déposé six téléphones, en un mois”, raconte le manager.
Dans les entrailles de Cellomat
À l’intérieur du distributeur, deux étagères situées face à face. L’une répertorie les téléphones à vendre, l’autre les téléphones déposés. Il s’agit d’une véritable autoroute robotique. En fonction de la demande du client, un bras de robot pioche dans les étages des étagères.
Dans le futur, l’objectif est “d’adapter les machines mais continuer à les rendre de plus en plus compactes, donc moins encombrantes”, confie Max. Il envisage que la taille de chacune d’elle dépende du lieu dans laquelle elle se trouve. Par exemple, les Cellomat situés dans les centres commerciaux seront plus gros, car ils nécessiteront plus de stocks que ceux disposés dans les lieux moins fréquentés. Enfin, le manager espère, qu’à terme, développer d’autres moyens de paiement.