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La Russie menace de surfacturer l’électricité des mineurs de cryptomonnaiesLa Russie menace de surfacturer l’électricité des mineurs de cryptomonnaies
La Russie menace de surfacturer l'électricité des mineurs de cryptomonnaies sur son territoire. Afin d'éviter l'augmentation de la consommation dans les zones résidentielles, une agence russe recommande la mise en place d'un système de surfacturation dissuasif. Cette mesure risque de se heurter aux plans affichés par Moscou, qui prévoit plutôt d'encourager le minage.
Pour miner du Bitcoin, les mineurs utilisent de puissants ordinateurs de calcul alimentés par des puces. Ces ordinateurs, appelés des ASICs, sont chargés de réaliser des calculs mathématiques complexes afin de maintenir le réseau et sécuriser tous les échanges et transferts en BTC. Ce procédé, étroitement lié au fonctionnement du Bitcoin, s'appelle la preuve de travail (proof of work).
La preuve de travail est réputée très énergivore en électricité. D'après plusieurs études, le minage de Bitcoin consomme autant qu'un pays comme la Finlande, soit 0,5% de l'électricité produite au monde. C'est pourquoi certains pays ont pris des mesures contre les fermes de minage. Par exemple, la Chine a choisi de bannir toutes les infrastructures de minage de Bitcoin de son territoire.
UN ORGANISME RUSSE VEUT FAIRE PAYER L'ÉLECTRICITÉ PLUS CHER AUX MINEURS DE CRYPTOMONNAIES
Pour dissuader les mineurs d'accaparer le réseau électrique, la Russie envisage de mettre en place un système de surfacturation. Sur son site web, le Service fédéral anti-monopole (FAS) de Russie recommande en effet de faire payer plus cher l'électricité aux individus qui installent des machines de minage de cryptomonnaies chez eux.
L'organisme assure que ce système de surfacturation vise à endiguer l'augmentation de la consommation dans les zones résidentielles du pays. En Russie, certaines zones, comme Irkoutsk, le territoire de Krasnoïarsk et le Daghestan, profitent en effet de tarifs préférentiels, ce qui poussent certains mineurs à y installer leurs machines. En conséquence, les réseaux dans les zones résidentielles sont surchargés car ils ne sont pas conçus pour faire face à une consommation excessive d'énergie. Le réseau des régions résidentielles est bien différent du réseau électrique dédiées à l'industrie. C'est pourquoi la surconsommation d'une région risque de provoquer des surcharges et des pannes.
Au-delà d'un certain seuil de consommation, le Service fédéral anti-monopole souhaite appliquer une surfacturation. Une grille tarifaire différente sera alors appliquée aux utilisateurs ayant explosé leur quota. Au-delà de cette limite, l'électricité sera plus coûteuse. L'agence estime que cette différenciation va permettre de séparer les besoins des ménages des besoins des industries et des commerces.
UNE MESURE REFUSÉE PAR LE KREMLIN ?
Longtemps hostile au secteur des actifs numériques, la Russie a pourtant assoupli sa position au cours des derniers mois. En miroir de l'Ukraine, Moscou a dévoilé un projet de loi visant à légaliser toutes les cryptomonnaies du marché. Concrètement, la législation russe considérera les devises numériques comme le Bitcoin à la manière d'une monnaie étrangère, tel que le dollar ou l'euro. La Russie reconnait donc le Bitcoin et consorts comme de véritables monnaies.
Le Kremlin a également annoncé son intention d'offrir un cadre réglementaire au minage de cryptomonnaies. “Nous devons introduire une réglementation juridique, en ajoutant le concept du minage [de cryptomonnaie] au cadre réglementaire”, annonçait le vice-ministre russe pour l’énergie, Evgeny Grabchak, il y a quelques semaines. Le responsable encourage chaque région à oeuvrer au développement du minage de Bitcoin. Un plan de 5 ans, destiné à stimuler l'industrie minière russe, a été évoqué.
Comme l'Ukraine, la Russie semble progressivement se tourner vers le secteur des crypto-actifs. L'ouverture du Kremlin a occasionné des frictions avec certains organismes, dont la banque centrale de Russie. L'organisme, chargé d'émettre le rouble et de veiller à la stabilité monétaire de la nation, s'est fermement opposé à la légalisation des cryptomonnaies.
Malgré les critiques affichées par la banque centrale, Moscou semble décidé à légaliser les crypto-actifs et à promouvoir le minage sur le territoire. Dans ce contexte, on ignore si le gouvernement russe va prendre en compte la recommandation du service dédié à la lutte contre les monopoles.
Néanmoins, le système de surfacturation imagine pourrait permettre aux autorités russes d'appliquer un meilleur contrôle sur l'emplacement des fermes de minage. D'ailleurs, Evgeny Grabchak a annoncé son souhait que chaque région détermine les meilleurs sites d’exploitations. Il n'est donc pas impossible que les machines de minage détenues par des particuliers dans des zones résidentielles soient fortement proscrits, au profit des fermes entérinées par l'Etat.