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WhatsApp ne laissera pas les gouvernements scanner vos messages
Utilisé par WhatsApp, le cryptage des messages fait débat.
Avec le chiffrement de bout en bout (EE2E) seuls l’émetteur et le destinataire peuvent avoir accès aux messages échangés. Quand un message est envoyé, il est automatiquement chiffré et une clef est nécessaire pour espérer le déchiffrer. Cela permet de restreindre la transmission des données et constitue une garantie pour la confidentialité des communications entre individus.
Par ailleurs, certaines associations britanniques ont dénoncé un manque de contrôle de ce chiffrement. Elles pointent du doigt les cas de cyberpédocriminalité. C’est le point de départ d’une nouvelle bataille entre ces associations et l’application WhatsApp.
Un problème de longue date
Entre 2020 et 2021, les signalements concernant la diffusion en ligne de contenus pédopornographiques ont augmenté de 64%. Il y a un an, on comptait 85 millions de vidéos et photos à caractère sexuel avec des mineurs sur le Web.
C’est ce qu’a affirmé l’Union européenne (UE) lors de la Commission européenne du 11 mai 2022. Des chiffres confirmés par l’observatoire britannique Internet Watch Foundation (IWF). Et cette tendance n’est pas nouvelle puisque ces signalements sont déjà passés de 23 000 en 2010 à plus de 725 000 en 2019, selon les données de la Commission européenne.
La solution britannique
Face à ces chiffres, des associations britanniques pointent du doigt le rôle de plateformes telles que WhatsApp, Signal et Telegram. En effet, de nombreux utilisateurs optent pour ces services de communications chiffrées pour des raisons de sécurité des données – en dépit de celle des enfants, dénoncent les associations. Pour la NSPCC, qui lutte contre la maltraitance des enfants au Royaume-Uni, la sécurité des enfants et la vie privée des adultes ne doivent pas s’opposer. Elle assure, “nous voulons une discussion sur ce à quoi peut ressembler une réglementation équilibrée”, rapporte Clubic.
C’est ainsi que le gouvernement britannique propose que les développeurs ajoutent un scanner automatisé alimenté par l’intelligence artificielle dans leurs applications. Il servirait à détecter et à signaler les contenus illégaux, en l’occurrence les contenus pédopornographiques. Traduction, les messages resteraient cryptés, mais le logiciel du téléphone pourra étudier leur contenu. Si celui-ci est criminel, il passera directement aux mains des autorités qui l’étudieront. Mais si les résultats du filtrage du scanner et de l’analyse des autorités révèlent finalement un faux positif, cela signifie que les communications privées auront été “scruter” et analysées par les forces de l’ordre sans réelle raison, portant en quelque sorte atteinte à la vie privée de l’émetteur et du destinataire.
La réponse de WhatsApp
En réponse à ces accusations, Will Cathcart, responsable du service de messagerie instantanée, dénonce que “ce qui est proposé, c’est que nous lisions les messages de tout le monde, soit directement, soit indirectement par le biais d’un logiciel”. Il ajoute, “je ne pense pas que les gens le souhaitent”.
Il a aussi affirmé qu’il existait des techniques très efficaces que le secteur aurait refusé d’adopter. “Nous signalons (ces comportements à risques) plus que presque tous les autres services internet dans le monde”, précise-t-il. Une chose est claire pour le responsable de WhatsApp : il ne compromettra pas la sécurité de son service de messagerie pour se plier aux demandes du gouvernement britannique concernant le cryptage des conversations privées. Selon lui, il ne serait pas justifié de réduire la sécurité de l’application via le chiffrement de bout en bout dans le monde entier pour répondre aux exigences d’un seul pays. “Ce serait une erreur de notre part, rendant notre produit moins attrayant pour 98% de nos utilisateurs en raison des exigences de 2% d’entre eux”, conclut-il.