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Test – Spyro Reignited Trilogy : un remake très séduisant
Après Crash Bandicoot, c’est au tour d’une autre icône de la fin des années 90 sur Playstation d’avoir droit à une refonte intégrale de sa trilogie fondatrice : Spyro, le dragon. Mais cette seconde jeune offerte au dragounet d’Insomniac Games est-elle toujours en mesure de séduire les joueurs nostalgiques ?
Tout comme sur Crash Bandicoot N. Sane Trology, ce sont les trois premiers jeux de la série qui sont ici proposé par Activision sur les plateformes PS4 et Xbox One. Ainsi, Spyro le dragon, Spyro 2 : Gateway to Glimmer et Spyro : Year of the Dragon, sortis respectivement en 98, 99 et 2000 sur PS One, reviennent avec des graphismes flambants neufs et quelques autres petites améliorations.
Sommets de la plateforme à la fin des années 90, ces titres mettent en scène un petit dragon à la peau violacée capable de planer, de cracher du feu et de charger ses ennemis. Celui-ci traverse plusieurs mondes sous forme de hub, qui sont divisés en niveaux accessibles via des portails magiques.
Divers objectifs sont demandés au dragon d’une aventure à l’autre (sauver ses confrères dragons qui ont été pétrifiés dans le premier jeu, trouver des talismans dans le second et récupérer des œufs volés dans le troisième), et il a également la possibilité de collecter des joyaux. Les jeux favorisent la quête du 100% en demandant de collecter un nombre précis de joyaux, d’œufs et de dragons par niveau. So rétro.
Même si terminer les jeux dans leur intégralité compose un beau petit challenge, les titres sont avant tout destinés aux plus jeunes, disposant d’une grande accessibilité et d’un univers drôle et coloré.
L’entièreté des jeux a ici été refaite, cinématiques et bande-son comprises, pour un résultat véritablement chatoyant et très fluide. Le gameplay demeure incroyablement efficace et l’on retrouve ses marques immédiatement. On saute, on plane, on crache du feu, on fonce sur ses ennemis (chacun ayant ses points faibles)…et c’est à peu près tout. Cela pourra paraître un brin répétitif, surtout sur le premier volet, mais ça a au moins le mérite d’être efficace. Le dragon profite d’autres actions dans les deux suites, comme bénéficier de certains super pouvoirs. Le troisième opus comporte même des séquences en skate, probablement due à l’influence des jeux Tony Hawk sortis à la même époque.
Outre de nouveaux graphismes et une bande-son recomposée, les jeux demeurent identiques à l’époque quant à leur contenu. Pas de surprise donc de ce côté, si ce n’est que l’aspect cartoon ressort ici de manière bien plus probante avec des animations ainsi que des décors plus détaillés (surtout à partir du second volet, le premier présentant des environnements un peu trop vides au vu des standards actuels).
La musique se révèle un peu plus ample qu’à l’époque et les voix françaises utilisées pour les doublages sont de très bonne qualité, renforçant le ton léger et humoristique de l’ensemble.
Mais retrouver Spyro n’est pas que pur plaisir. On déchantera quelque peu devant le level design limité, voire très simpliste sur le premier volet (passé l’effet nostalgique, on s’y ennuie tout de même un peu), mais celui-ci gagne heureusement un peu en profondeur au fil des épisodes, avec notamment l’ajout de passages secrets ou la possibilité d’incarner d’autres personnages dans le troisième jeu.
La gestion de la caméra, qu’il faut régulièrement replacer pour bien viser ses ennemis et ne pas se vautrer lors de sauts, est quant à elle véritablement pénible puisqu’elle vient souvent se coller au personnage ou reste bloquée dans des coins où la visibilité peut s’avérer problématique. Deux aspects déjà présents dans les jeux d’origine, mais que l’on aurait aimé voir corrigé pour les besoins de ce remaster.
Dernier détail qui a son importance : la version boite ne propose pas Spyro 2 et Year of the Dragon directement sur le disque. Seul le premier volet est gravé et il faut télécharger (gratuitement, bien sûr) les autres volets via la boutique en ligne. Une console connectée à Internet est donc indispensable pour profiter des trois titres !
Conclusion
Plus facile et moins profonde que les trois Crash Bandicoot, la trilogie Spyro conviendra parfaitement aux joueurs nostalgiques aujourd’hui devenus parents, qui pourront ainsi retrouver leur sensation d’antan avec quelques étoiles dans les yeux et, surtout, la partager avec leurs enfants. Le remake est soigné, chatoyant et promet quelques belles heures de plateforme à l’ancienne. Seuls les placements de caméras approximatifs et un level design un peu trop simpliste font véritablement de l’ombre au plaisir retrouvé, mais ces défauts étaient déjà présents dans le passé.