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Test – 11:11 Memories Retold : quand l’art rencontre la guerre
11:11 Memories Retold est le fruit d’un partenariat entre le studio français DigixArt et le studio britannique Aardman, à l’occasion de la célébration du centenaire de l’armistice de 1918. Ce nouveau titre nous conte l’histoire de deux protagonistes, de camps opposés, lors de la Première Guerre mondiale.
On retrouve entre autres Yoan Fanise, qui a déjà mené le jeu Soldats Inconnus : Mémoire de la Grande Guerre, à la tête de Digixart qui œuvre sur le côté technique. Sur le plan artistique, c’est le studio Aardman qui est à l’œuvre, studio auteur de nombreux films d’animation comme Wallace et Gromit, Chicken Run ou Shaun le mouton.
Le fruit du travail des deux studios consiste en un jeu vidéo narratif suivant l’histoire de deux personnages que tout oppose : l’un est un jeune photographe canadien tandis que l’autre est un ingénieur allemand. Étant tous deux envoyés au front, nous suivons donc leurs péripéties de manière alternative, et ce, jusqu’aux dernières secondes de la signature de l’armistice.
La première chose qui frappe est le travail artistique produit par le les deux studios, car l’expérience visuelle produite pour 11:11 Memories Retold vaut vraiment le coup d’œil et donne l’impression de jouer à une véritable œuvre d’art interactive.
L’idée provient du studio Aardman, qui a toujours voulu travailler sur un jeu vidéo, ce que Digixart a su rendre possible techniquement en produisant une aventure sublime de ce côté-là. Le résultat à l’écran donne l’impression de jouer à un tableau animé, sans cesse redessiné en fonction de nos faits et gestes. Le seul petit bémol est que les traits restent parfois un peu grossiers, ce qui peut parfois donner un résultat un peu gênant. Ceci se ressentira notamment pour réussir à facilement trouver les objets à collecter, ou sur les visages, donnant au passage un léger sentiment d’inhumanité.
Si, artistiquement, le jeu est très réussi, on ne pourra s’empêcher de tiquer un peu sur la direction artistique, qui retire un certain humanisme au jeu.
Passé le côté visuel, 11:11 Memories Retold nous plonge dans un jeu narratif se déroulant dans les deux dernières années de la Grande Guerre. On incarne alternativement Harry, un photographe canadien, et Kurt, un ingénieur allemand, tous deux se retrouvent propulsés au front pour des raisons qui leur sont propres. L’histoire suivie est exempte de toute violence et d’acte traumatisant, ce qui dans le fond n’est pas forcément une mauvaise idée, mais malheureusement très éloigné de la réalité. Force est de constater qu’en outre le scénario reste très plat, alors que l’on pouvait s’attendre à une histoire poignante, on se retrouve face à des scènes qui ne suscitent que peu d’émotions compte tenu du contexte. Les différentes fins ne changeront pas grand-chose à ce sentiment en dehors de pouvoir nourrir un souci de curiosité ou de complétion.
Côté gameplay, les phases de jeu restent assez simples et on se retrouvera dans la plupart du temps à suivre les rails qui nous sont imposés, avec quelques moments de liberté. Ces moments sont l’occasion de pouvoir mettre en avant les particularités de chaque personnage, tout en baignant dans l’ambiance de l’époque. Chacun ayant son propre talent, il sera alors possible de prendre quelques photographies, ou alors d’effectuer d’autres tâches du côté de notre ingénieur. Cependant, le tout reste assez sommaire et ce n’est pas les quelques rares quêtes annexes ou les objets à collecter qui rendront l’expérience inoubliable. Car il faut bien le reconnaître, de façon générale, on s’ennuie ferme dans ce jeu.
Alors certes, certains vous rétorqueront que le jeu n’est vendu qu’une vingtaine d’euros. Ce qui est vrai. Mais sa durée de vie ne dépasse pas les 4 heures en ligne droite, et l’expérience est loin d’être satisfaisante, malgré les très bonnes idées du studio.
Une autre portion artistique à ne pas oublier, qui ne démérite pas de par la qualité de son travail, concerne l’aspect audio du titre et en particulier sa bande originale. Son compositeur, Olivier Derivière, a su composer une musique qui colle très bien avec l’ambiance du titre. On notera d’ailleurs la participation d’Elijah Wood (Le Seigneur des Anneaux) et d’Emmanuel Koch (Homeland), qui donnent voix respectivement à Harry et Kurt, et participent à rendre l’expérience narrative plus authentique, sans toutefois pouvoir donner plus de corps à un scénario qui manque de profondeur.
Conclusion
Ambitieux, le jeu produit par Digixart et Aardman est une expérience d’un nouveau genre, qui flirte avec les codes de l’art sans toutefois jamais vraiment parvenir à transporter le joueur. La réalisation graphique flatte la rétine, avec des tableaux riches et une approche innovante. Malheureusement, 11-11 n’en reste pas moins une coquille vide. La narration manque de profondeur, les personnages d’humanisme, le gameplay est beaucoup trop simple et on s’ennuie finalement vite dans cet univers qui a pourtant tant de charme.