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Test – My Hero One’s Justice : du fan service pur et dur
Véritable succès dans le monde du Shonen, le manga My Hero Academia est devenu un incontournable en quelques années. Un phénomène international que Bandai Namco s’est empressé de transposer en jeu vidéo. Et pour cette adaptation, Namco Bandai a choisi de nous livrer un jeu de combat qui ose une approche relativement originale du genre.
Du fan service et plus encore
Dans sa démarche d’adaptation, Banda Namco propose un mode histoire reprenant parfaitement les aventures du manga. Une fidélité intéressante pour les fans, mais plus compliquée pour les néophytes puisqu’on est directement plongé au milieu de la saison 2, sans réelle introduction. Le contexte est très vite expédié ce qui empêche à la fois de comprendre les enjeux et préoccupations des personnages et de s’y attacher.
On apprend rapidement donc que dans l’univers du jeu la très grande majorité des êtres humains possède des « Alters », des superpouvoirs, sauf le jeune Izuku Midoriya. Malgré ce handicap, le jeune garçon va réussir à acquérir des pouvoirs et suivre le même entrainement de celui qu’il vénère, All Might, afin de combattre l’Alliance des Super-Villains et de mettre un terme à leur influence sur la ville. Au fil des chapitres, on en apprend un peu plus sur les aventures des différents personnages, sans toutefois atteindre la profondeur que l’on retrouve dans les manga.
La campagne solo se boucle en à peine 5 heures. Le seul point fort de celle-ci est qu’elle se montre fidèle à l’histoire originale. Un bon point qui est entaché par une mise en scène minimaliste. Au final, nous sommes plutôt spectateurs de courtes discussions entre les différents protagonistes, entrecoupées de cinématiques plus en relief, ce qui ne permet pas aux joueurs de vraiment s’impliquer dans l’histoire. Les interventions de ceux-ci seront, au final, limitées aux phases de combats, sans plus. Un point vraiment dommage pour le mode, surtout que chaque chapitre apporte son lot de chargements interminables.
Des modes en veux-tu en voilà
À côté de cela, le jeu propose une quantité impressionnante d’autres modes ce qui, heureusement, rallonge sa durée de vie. Ainsi, on se retrouve devant les modes Missions, en ligne, en local PvP. Avec également la possibilité de personnaliser son personnage, de quoi apporter une dimension supplémentaire. À la fin de chaque combat, on peut gagner des pièces d’équipements et affubler les personnages d’accessoires. Ceux-ci peuvent être simplement décoratifs ou soutenir les compétences. Autre personnalisation possible : la constitution de notre équipe. Lors des modes PvP, notre héros principal est soutenu par deux autres personnages que l’on peut modifier et auxquels on peut faire appel pour nous assister durant le combat.
Ces personnalisations ne sont d’ailleurs possibles qu’à la condition de succès de diverses missions réalisées dans le mode éponyme. Une succession de combats plus ou moins intéressants avec des objectifs divers qui permettent de débloquer de nouvelles options de personnalisation. Tout est mis en place pour converger vers le mode joueur contre joueur, en local ou en ligne.
Les adversaires seront évidemment des personnages emblématiques de la série. Les scénaristes ont pioché une vingtaine de combattants qui affronteront les superhéros et super-vilains connus de My Hero Academy. De quoi apporter une certaine variété aux combats, tant au niveau des looks hauts en couleur qu’au niveau des pouvoirs des Alters.
Les phases de combat se montrent effectivement plus intéressantes que le reste, pierre angulaire de My Hero One’s Justice. Chacun dispose de ses propres compétences, combos et attaques ultimes ce qui apporte un peu de diversités aux affrontements. Le tout étant renforcé par des animations d’attaques intéressantes. On regrette cependant le manque de réactivité du personnage qui laisse parfois à désirer, le laissant encaisser de nombreux coups. L’intelligence artificielle rate le tir en ce qui concerne les finitions des animations, il n’est pas rare de voir les personnages courir dans les décors. Le tout étant encore desservi par une caméra difficile lorsqu’on est collé au mur.
Un cahier des charges visuelles rempli
Côté animation, avec Bandai Namco aux commandes de l’adaptation, on ne pouvait pas vraiment s’attendre à un raté. Effectivement, les équipes du studio nippon ont encore fait du bon boulot. Respectant parfaitement l’univers du manga, les animations et les effets visuels se montrent à la hauteur. On notera également la destruction des décors qui apporte un petit plus au combat et qui, malgré le manque de réalisme et de naturel de la chose, apporte malgré tout du panache aux affrontements.
Les otakus seront ravis d’entendre les dialogues en version originale sous-titrée Français. Par contre, on pourrait facilement reprocher aux développeurs les innombrables phrases – non sous-titrées – lâchées à des moments inutiles. Que ça soit dans le menu principal, durant le choix des équipements et modes de jeu, chacun y va de son commentaire avec une répétitivité énervante. Un sentiment renforcé par les temps de chargements incompréhensibles entre chaque fenêtre du menu et autres.
Conclusion
Avec My Hero One’s Justice, Namco Bandai propose une adaptation très formatée d’un manga qui avait pourtant un très riche potentiel. Paré des mêmes qualités et défauts que les autres adaptations de Namco Bandai, le jeu joue la carte du fan service, sans vraiment faire mouche. Fidèle à l’oeuvre originale, ce jeu de combat se montre efficace sans jamais briller, la faute à une réalisation pas franchement exceptionnelle et un gameplay pas assez travaillé. Au final, au vu de son statut, difficile de conseiller My Hero One’s Justice à d’autres joueurs qu’aux fans purs et durs du manga…