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Test – Fallout 76 : l’improbable fiasco
Après avoir brillamment transposé la série des Elder Scrolls en un titre multijoueur, Bethesda tente d’appliquer la même recette à Fallout, avec Fallout 76, un épisode que les fans risquent malheureusement de très vite oublier…
Bethesda Softworks avait pourtant déjà averti la presse spécialisée : Fallout 76 ne serait pas le hit attendu dès son lancement. Les développeurs voulaient dès le début concevoir un jeu de survie qui s’améliorerait avec le temps, en fonction du feedback des joueurs. L’ennui, c’est que si l’on comprend tout à fait le souhait de l’éditeur de construire son jeu selon les retours des gamers, le titre qui nous est proposé aujourd’hui est loin d’être fini, même sur le plan technique. Souffrant d’un nombre incalculable de bug, pas très stable et surtout très mal fichu, Fallout 76 ressemble à s’y méprendre à un accès anticipé vendu au prix plein…
D’entrée de jeu, ceux qui auront déjà parcouru Fallout 4 se rendront compte que Fallout 76 n’est finalement qu’une repompe de la plupart des assets du jeu. Des menus à la prise en main en passant par le moteur du jeu et même certains environnements, la plupart des éléments du jeu semblent avoir été directement récupérés de Fallout 4.
On aurait sans doute pu fermer les yeux sur cette approche, si Bethesda nous avait livré un titre suffisamment abouti que pour excuser cette flemmardise. Toutefois, force est de constater que le concept même du jeu ne fonctionne pas.
Toujours pensé comme un titre se jouant exclusivement en solo, Fallout se transforme ici en un titre coopératif dans lequel le joueur devra collaborer avec 23 autres joueurs pour tenter de recoloniser la planète, 20 ans après l’apocalypse. Peuplé de créatures mutantes, le monde de Fallout a beaucoup évolué. Les PNJ ont totalement disparus pour laisser leur place à des monstruosités baptisés goules qui n’auront de cesse de vous attaquer. Une approche qui sied malheureusement très mal à la franchise. Car comme Elder Scrolls, Fallout est un titre qui reposait en grande partie sur ces dialogues avec les PNJ, qui vous confiaient missions et indices. Remplacés par de simples journaux audios, qui permettront d’en apprendre plus sur le scénario du jeu, les PNJ laissent derrière eux un monde particulièrement inhospitalier, qui semble avoir perdu toute sa richesse et sa complexité.
Pratiquement sans plus aucune vie, le monde de Fallout 76 n’est peuplé que de la vingtaine de joueurs qui partagent le serveur sur lequel ils jouent et de créatures monstrueuses – et d’une stupidité aberrante – qui hantent ses décors macabres.
Si l’univers de Fallout reste riche et très vaste, le scénario de cet épisode se révèle beaucoup plus simple que d’ordinaire, la faute en grande partie à l’absence de PNJ. C’est bien simple, l’aventure principale se limite à un jeu de piste dans lequel le joueur doit se rendre d’un point clé à l’autre en massacrant tout ce qu’il voit. Répétitif à outrance, le titre de Bethesda aurait pu être sauvé si l’aspect coopératif avait été davantage mis en avant. Paradoxalement, la plupart des joueurs semblent vouloir parcourir l’aventure en solitaire. De façon générale, on notera qu’il est très difficile de saisir le comportement des autres joueurs. Certains chercheront à coopérer, d’autres à vous éliminer. La plupart vous ignoreront purement et simplement. Il faut dire que Bethesda a tout fait pour compliquer les choses. Impossible ainsi de partager une quête avec un joueur. Tout au plus, un autre joueur qui passerait par là vous aidera à massacrer des créatures qui s’en prennent à vous. Pour tenter de pimenter un peu la progression, Bethesda a pensé à intégrer des événements limités dans le temps qui demanderont par exemple au joueur de repousser des vagues d’ennemis. L’idée n’était en soi pas mauvaise, même si là encore dans la pratique, elle n’encourage en rien la coopération, les joueurs s’y précipitant uniquement pour récupérer les nombreuses récompenses.
Inutile de le préciser : pour un titre multijoueur, Fallout 76 ne parvient pas du tout à réaliser ses ambitions.
On aurait dès lors pu se tourner vers l’aspect survie du jeu pour tenter de trouver dans Fallout 76 un quelconque intérêt. Malheureusement, cet aspect n’est qu’effleuré dans le jeu, et globalement, les ressources étant très abondantes, il n’y a pas vraiment lieu de s’inquiéter puisque le joueur trouvera toujours eau, nourriture et remèdes pour se soigner, et prendra même vite l’habitude de les accumuler pour ne jamais tomber à court. Dans le même ordre d’idée, les ressources abondent pour créer des objets et réparer ses armes. Malheureusement, là aussi la fonctionnalité est très mal employée puisque le joueur devra sans cesse réparer son armement, victime d’une érosion accélérée.
Pour ajouter au malheur des gamers, les menus du jeu sont un véritable chaos, le concept très mal expliqué aux novices, le farming omniprésent et le jeu bourré de bugs. En sus, et c’est probablement le plus gros défaut de ce volet : la finition est globalement totalement bâclée, avec des serveurs pas franchement stables, de jolis ralentissements à noter, des textures qui apparaissent à l’écran avec plusieurs secondes de retard et des temps de chargement beaucoup trop longs. Alors certes, la bande sonore du jeu est plutôt sympa, la durée de vie impressionnante et l’univers toujours aussi agréable à explorer. Mais pour un titre AAA, Fallout 76 n’a pas fière allure. D’autant plus que, visuellement, les développeurs se sont contentés d’un joli copié-collé de Fallout 4, avec des décors parfois très jolis, une jolie direction artistique, mais des bugs en pagaille, des modélisations pas franchement exceptionnelles et des effets visuels décevants.
Au final, difficile de sauver le navire du naufrage. Trop facile, mal fichu et surtout pas du tout axé sur la coopération, Fallout 76 est l’exemple même du fiasco commercial. Avec le temps, l’éditeur parviendra peut-être à corriger le tir. Difficile toutefois d’imaginer le jeu atteindre un niveau stratosphérique un jour tant les défauts sont nombreux aujourd’hui.
Conclusion
Drôle d’idée que celle de Bethesda Softworks de tenter de transposer l’une de ses séries cultes en un titre coopératif en ligne. Car si le papier la recette aurait pu parfaitement fonctionner, dans la pratique Bethesda nous livre un titre bâclé, pratiquement sans aucun intérêt scénaristique, et dans lequel le mode PvP ne fonctionne absolument pas. Malgré la richesse de son univers, Fallout 76 ne parvient jamais à convaincre, la faute à de très grosses maladresses. Pensé comme un titre multijoueur, Fallout 76 se joue essentiellement en solitaire. L’absence de PNJ enlève toutefois presque tout l’intérêt de la quête principale. Perdu dans un monde sans vie, le joueur devra se contenter de récupérer des journaux audio pour progresser dans le scénario. Rempli de bugs, mou du genoux et pas franchement agréable à jouer, ni en solo ni en coop’, Fallout 76 n’est pas vraiment le hit promis par Bethesda. Reste qu’avec le temps, le jeu pourrait s’améliorer par le biais des nombreuses mises à jour promises par l’éditeur.