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Qui se cache derrière ChatGPT ?
L’agent conversationnel ChatGPT ne s’arrête plus de faire parler de lui. Développé par la société OpenAI, l’outil surprend autant qu’il inquiète.
Lancé le 30 novembre 2022, ChatGPT est aujourd’hui un phénomène. Pour ceux qui seraient passés à côté, ChatGPT est un chatbot. Un agent conversationnel conçu pour reproduire une conversation humaine. Sur le principe, ce genre d’outil est capable de fournir des réponses rapides et précises. Dans les faits, ChatGPT est un OVNI parmi ses pairs. En effet, plusieurs géants de l’industrie se sont cassés les dents à essayer de produire un chatbot avec IA intégré. On pense notamment à Tay de Microsoft, désactivé au bout de 16 heures, ou encore au BlenderBot 3 de Meta, qui aura tenu une semaine.
Or, un mois et demi plus tard, ChatGPT ne dérape toujours pas. Et cette longévité, c’est à ses créateurs que l’outil conversationnel la doit. Autrement dit, à la société OpenAI.
Qui se cache derrière OpenAI ?
À l’origine, on retrouve cinq hommes bien connus du monde de la tech derrière OpenAI. Sam Altman, Greg Brockman, Ilya Sutskever, Wojciech Zaremba et Elon Musk. Soit, un investisseur, un ingénieur, deux informaticiens spécialistes du machine learning, et un milliardaire. De quoi faire des étincelles. Avec un capital de départ d’un milliard de dollars, OpenAI est lancée sur les chapeaux de roues. « Nous pensons que l’intelligence artificielle devrait être une extension des volontés humaines individuelles et, dans un esprit de liberté, être distribuée aussi largement et équitablement que possible », déclarent ses fondateurs dans un billet de blog qui officialise OpenAI, le 11 décembre 2015.
Plutôt ambitieuse, la société détaille son projet et explique vouloir « faire progresser l’intelligence numérique de la manière la plus susceptible de profiter à l’humanité dans son ensemble, sans être limité par la nécessité de générer un rendement financier ». D’ailleurs, OpenAI est alors une association à but non lucratif. Le discours séduit, particulièrement dans un secteur où la concurrence fait rage (Alphabet, Amazon, etc). D’autant plus que la charte d’OpenAI est très claire : « Si un projet aligné sur nos valeurs est sur le point de bâtir une Intelligence Artificielle Forte (ndlr : égale à un être humain) avant nous, nous nous engageons à cesser de rivaliser avec ce projet et à l’aider ». Bilan, la déclaration attire les investisseurs comme le cofondateur de PayPal, Peter Thiel, le cofondateur de LinkedIn, Reid Hoffman, ou même Amamzon Web Services (AWS).
Tout bascule en 2019, lorsque OpenAI change de statut et devient une entreprise à but lucratif plafonné. Comme le nom l’indique, cela signifie que la société plafonne les rendements à cent fois la valeur des investissements. Quant au pourquoi du comment, la réponse est très simple. Les recherches ont un coût et OpenAI manque de ressources. Pari gagnant pour la jeune entreprise, puisqu’un autre géant décide de mettre la main à la poche. Microsoft se présente en sauveur et injecte près d’un milliard de dollars dans la société. En sus d’intégrer le conseil d’administration, la firme de Redmond devient donc un partenaire privilégié d’OpenAI.
Quel futur ?
En l’espace de sept ans, OpenAI s’est largement imposée dans le secteur de l’intelligence artificielle. Ainsi, ChatGPT est le résultat d’un très long chemin parcouru. Notamment avec GPT-2 et GPT-3. Lesquels sont d’ailleurs à la base non seulement de ChatGPT, mais également de Dall-E, l’IA génératrice d’images. Laquelle deviendra Dall-E 2 avant d’être ouverte au public en juillet 2022. Selon Ilya Sutskever, les Dall-E et ChatGPT sont d’ailleurs les deux faces d’une même pièce. Dans une interview accordée à la Technology Review du MIT, il indique que « dans le futur, les modèles comprendront à la fois le texte et les images. L’IA sera ainsi capable de mieux comprendre le langage, car elle pourra voir ce que les mots et les phrases signifient ».
Pour l’heure, les recherches sont encore très loin d’aboutir. Certes, ChatGPT est impressionnant, mais il reste limité de par sa conception. Le chatbot apprend grâce aux données fournies et non par sa propre appréhension du monde. Ce qui signifie que l’outil est capable d’émettre des réponses complètement absurdes, mais également qu’il est sujet à certaines dérives. Par exemple, il est possible d’utiliser le programme pour créer des malwares ou planifier certaines actions illégales. Le tout étant de savoir jouer sur les mots pour amadouer ChatPGT.
Quoi qu’il en soit, les fondateurs d’OpenAI ne se démontent pas. Même si Elon Musk a quitté le navire en 2018, Sam Altman maintient le cap. Le PDG de l’entreprise continue de marteler que le but de la société est toujours le même. À savoir, bâtir une intelligence artificielle équivalente à un être humain. Interrogé à ce sujet par l’entrepreneur Peter Diamandis dans le podcast Moonshots & Mindsets, il indique que cet entêtement découle de la volonté de créer une IA qui avance « dans la bonne direction ». Si les intentions sont louables, reste que la mise au point d’une telle intelligence artificielle soulève son lot de questions. À jouer avec le feu…