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Test – Dark Souls Remastered : la mort s’invite partout sur Switch
C’est le 19 octobre 2018 que débarquait Dark Souls Remastered sur la Nintendo Switch, entouré de toute son aura culte et de sa légendaire difficulté. Une réputation aucunement écornée pour ce portage à la hauteur du monument de From Software.
Sortie au mois de mai sur PC, PS4 et Xbox One, la version remastérisée du premier Dark Souls aura pris son temps avant d’arriver sur la console hybride de Nintendo. Repoussé par deux fois, le célèbre action-RPG est enfin là dans sa version Switch, et donc portable.
C’est bien sûr l’un des atouts majeurs de cette version. Dans son salon, dans le train ou au bord d’un feu de camp, Dark Souls peut désormais se savourer n’importe où. D’autant que techniquement, la bête tient sacrément la route. Elle n’atteint bien évidemment pas les 60 fps des versions PS4, Xbox One et PC, tablant sur un affichage 30 fps tout de même un cran au-dessus des version PS3 et Xbox 360 de l’époque (2011 déjà !). Le jeu apparaît ainsi un peu plus fluide, même s’il y a encore quelques légères chutes de framerate.
Il ne faut en revanche pas s’attendre à des graphismes renversants : les textures manquent de détails et les modélisations des créatures sont anguleuses, mais l’atmosphère fonctionne, avec notamment des effets de lumière convaincants. On conseillera d’ailleurs aux plus pointilleux d’y jouer principalement en mode nomade plutôt que sur la télé, où les défauts sautent plus aux yeux.
Côté gameplay, on notera le choix assez curieux d’avoir associé par défaut le bouton B pour la validation des actions. Un véritable contre-emploi pour la touche du Joy-con, habituellement destinée à l’annulation des actions. Pour éviter les fausses manipulations aussi bien dans les menus que dans les séquences d’action, on recommandera donc d’aller vite changer cela dans les options.
D’autant que Dark Souls est un jeu exigeant en diable. Il faut pouvoir en maitriser chaque mouvement pour espérer en arriver à bout. Véritable die and retry, il demande une approche prudente, à base de roulades et d’esquives et de coups placés au bon moment. Il s’agit ni plus ni moins que de l’un des jeux les plus difficiles de ces dernières années, voire de l’histoire du jeu vidéo.
La mort est partout, jusque dans la nature même du personnage que le joueur incarne puisqu’il s’agit d’un mort-vivant qui part en pèlerinage afin de sauver son âme. Et le bougre va vivre un véritable chemin de croix, parsemé d’ennemis et de boss (toujours surdimensionnés) capables de vous tuer en un ou deux coups, et jonché de pernicieux pièges qui vous feront enrager. Mourir n’est pas un échec mais une forme d’apprentissage dans Dark Souls, et il faut pouvoir prendre plaisir à l’échec.
Inutile donc de préciser qu’il est à destiner aux hardcore gamers en quête de véritable challenge. Et celui-ci est à la hauteur ! Les joueurs les plus casuals qui voudraient s’y risquer peuvent s’attendre à un insurmontable calvaire qui les fera dépiter. Il convient donc d’être patient, très patient, et d’aimer la mort, de l’adorer même.
Ajoutez à cela que les feux de camp, qui servent de point de sauvegarde, ne sont pas très nombreux et que leur utilisation ressuscite les morts précédemment éliminés dans la zone. Pervers à souhait. Pour survivre à cette galère, on pourra heureusement compter sur la collecte d’âmes permettant d’améliorer ses diverses compétences ou d’acheter du matériel.
Comme sur PS4, Xbox One et PC, cette version Switch comprend le DLC Artorias of the Abyss ainsi que le mode online, moyennant l’abonnement au service en ligne de la Nintendo Switch, bien sûr. Ce mode, qui permet de s’entraider et de partager son expérience avec les autres joueurs (en laissant par exemple des notes pour prévenir d’un piège), fonctionne dans l’ensemble plutôt bien.
Pour le reste, on notera que l’écran tactile a été délaissé et que l’amiibo Solaire est relégué au rang de gadget puisqu’il ne donne accès qu’à un émote (une simple pose de l’avatar) et non à des âmes supplémentaires, comme on aurait pu l’espérer.
Conclusion
Dark Souls Remastered sur Switch conserve toute sa saveur mortuaire. Véritable chemin de croix, ce jeu de rôle hyper-technique est à réserver aux joueurs les plus aguerris qui sont en quête de challenge. Son atmosphère unique et son gameplay exigeant les raviront. D’autant que l’expérience reste agréablement fluide en mode docké comme en nomade, ce dernier ayant le gros avantage de permettre d’emporter cette singulière saveur de mort absolument partout avec soi.