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Test – Toki : la plate-forme old-school sur Switch
En développement depuis des années, le remake de Toki débarque enfin sur Switch, dans une version “collector” très séduisante pour les fans du primate cracheur de boulettes.
Sorti initialement en 1989, Toki n’était en son temps déjà pas vraiment un monument du jeu vidéo. Cela n’a pourtant pas empêché un petit studio de développement de plancher sur un remake. Annoncé en 2009, le projet se transforme vite en vaporware – jusqu’à l’annonce miracle de l’éditeur Microids, qui sort le projet des limbes et nous livre aujourd’hui un remake en bonne et due forme en exclusivité sur Nintendo Switch.
Et la bonne nouvelle pour les fans, c’est que ce remake de Toki est d’une fidélité exemplaire à l’œuvre originale. L’aventure est scrupuleusement identique à celle vécue par les fans il y a près de 30 ans, la patte graphique est respectée et – cerise sur le gâteau, malgré les standards actuels, le studio de développement a choisi de conserver un niveau de difficulté élevé. Certes, un mode facile fait son apparition, avec pas moins de 9 “continue”, mais pour boucler le jeu, les joueurs devront toutefois faire preuve de skill, les morts s’enchainant très rapidement.
Méconnu du grand public, Toki est un titre délicieusement arcade, à mi-chemin entre Mario et Metal Slug. S’il reprend davantage de mécanismes aux platformers que Metal Slug, il conserve son aspect run & gun, le joueur dirigeant ici un singe qui devra massacrer ses ennemis à coups de boulettes, projetées depuis sa bouche. Comme dans Metal Slug, il faudra récupérer power-ups pour progresser plus facilement dans le jeu. A la différence du jeu de SNK toutefois, Toki reste un platformer relativement classique, avec de nombreuses séquences de plates-formes qui forceront le joueur à faire preuve de beaucoup de dextérité.
Contrairement à un Mario ou un Sonic, Toki ne s’adresse pas au grand public mais davantage à un public de passionnés de rétrogaming, et particulièrement de joueurs nostalgiques.
On notera au passage que la difficulté du jeu est intimement liée à sa longévité. Comme tous les platformers old-school, Toki ne propose qu’une poignée de niveaux – 6 en tout -, qu’il est possible de boucler en 30 minutes top chrono en ligne droite. Sa durée de vie est donc relativement limitée… En particulier si le joueur opte pour un niveau de difficulté “faible”.
De ce point de vue, il est tout de même regrettable que le studio n’ait pas aménagé quelques stages supplémentaires, ni retravaillé la mise en scène du jeu. Le scénario du titre reste très simple – le joueur incarnant un guerrier transformé en singe qui tentera de sauver sa charmante compagne des griffes d’un dangereux sorcier. Certes, cela reste dans le ton des 80’s, mais quelques cinématiques en 2D n’auraient sans doute pas été de trop. Si l’on comprend la démarche du studio – qui a voulu rester le plus fidèle possible au matériau d’origine -, difficile de cautionner la vente d’un jeu aussi court à un prix plein.
Pour le reste, difficile de ne pas être séduit par la patte graphique très particulière du jeu – les personnages et décors ont été dessiné à la main et le rendu est tout bonnement exceptionnel. Simplistes, les animations des personnages sont également inspirées des platformers des années 80. La bande sonore est du même acabit, avec des musiques réorchestrées efficaces, à défaut d’être légendaires, et des bruitages délicieusement old-school.