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Les 5 plus gros flops d’Apple
Si l’on pense souvent à l’iPhone ou au MacBook lorsqu’on parle d’Apple, le géant américain n’a pas à son actif que des succès commerciaux. Retour sur quelques-uns des plus gros flops de la marque californienne.
Du Newton à la Pipp!n, en passant par l’Apple III, retour sur cinq des plus fiascos de la marque californienne.
Il s’agit d’un assistant numérique personnel (PDA) lancé en 1993. Bien que le Newton ait été novateur pour son époque, il était coûteux, avait une reconnaissance d’écriture manuscrite peu fiable et avait une taille assez grande, ce qui a limité sa portabilité. Malgré plusieurs mises à jour du système d’exploitation, le Newton n’a jamais réussi à attirer un grand nombre de consommateurs. En cinq ans de commercialisation, Apple n’aura vendu que quelque 300 000 unités. Chiffre inacceptable pour la marque à la pomme. Apple l’abandonnera en 1998.
Il s’agit du premier appareil que Steve Jobs a retiré de la vente en revenant chez Apple. En effet, le prix élevé du Newton (800$ à l’époque, ce qui équivaut à 1470$ en 2023) et le manque de fiabilité ont contribué à la faiblesse des ventes en général.
Cependant, tout n’est pas à jeter. En effet, l’expérience acquise avec le Newton a aidé Apple à développer des technologies qui ont conduit à des produits plus réussis tels que l’iPhone et l’iPad.
Apple III
En 1980, Apple tente de poursuivre sur sa lancée, suite au succès de l’Apple II. La firme californienne commercialise un nouveau modèle d’ordinateur plus performant. La direction demande aux concepteurs d’accélérer le processus pour livrer les premières machines rapidement… Steve Jobs veut aussi proposer une machine innovante, sans ventilateur, l’une de ses plus grandes obsessions.
Très vite, des premiers retours témoignent de défauts de conception. Le système d’exploitation est bugué. Certaines puces se décrochent à l’intérieur du boitier. L’appareil a également tendance à chauffer un peu trop, au point que la carte électronique se bombe. Au total, ce seront plus de 14.000 machines qui devront être échangées contre un nouveau modèle en magasin… Sur un total de plus de 65.000. La réputation d’Apple en prend un coup. D’autant plus que la machine est censée être extrêmement performante. Elle est vendue plus de 4500$ en magasin.
L’Apple III est considéré par beaucoup comme le plus gros fiasco d’Apple. Il s’agissait à l’époque du produit phare de la marque. L’entreprise a d’ailleurs failli mettre la clé sous la porte, suite à sa commercialisation…
Macintosh TV
Bien avant l’Apple TV, le géant californien avait déjà tenté de proposer un terminal entièrement dédié au multimédia. L’appareil est commercialisé en 1993 au prix de 2079$.
Apple a les yeux plus gros que le ventre avec ce produit, qui tente de se positionner comme un mélange de deux classes de produits très différents, puisqu’il s’agit à la fois d’un ordinateur et d’un téléviseur. En réalité, la conception du produit pose question. Apple s’est contenté de peindre en noir son très populaire LC 520 et d’y ajouter un tuner et une télécommande.
Très vite, les premiers acheteurs se font entendre : l’appareil est lent, très lent même et n’intègre pratiquement aucune fonctionnalité liée aux téléviseurs. En tout, seulement 10 000 unités seront produites. Apple cessera sa commercialisation après cinq mois seulement.
Lisa
Commercialisé en 1983, le “Lisa” est potentiellement le plus gros échec commercial d’Apple.
A l’époque, le Lisa est le premier ordinateur à proposer une “interface graphique”. Il se présente comme un ordinateur ciblant particulièrement les domaines de l’éducation et le B2B. La machine peine toutefois à séduire, et ce pour deux raisons : l’appareil est vendu plus de 10.000$ et peu sont ceux qui sont capables de se le procurer à ce prix. Et puis bien sûr, le Lisa a de gros problèmes de compatibilité avec les logiciels utilisés dans l’enseignement et en entreprises.
En tout et pour tout, Apple n’en vendra que 10.000 exemplaires. La machine reçoit un déluge de critiques et Apple se décide à stopper assez rapidement sa commercialisation.
La Pipp!n
Une console de jeu conçue par Apple? Vous ne rêvez pas. En 1996, Apple et Bandai ont commercialisé une console de jeu vidéo baptisée “Pipp!n”. Particularité de la machine : elle intègre un navigateur qui permet de surfer sur le web et une version allégée de macOS.
A sa sortie, la console fait peu parler d’elle. Le marketing est minimaliste, le catalogue de jeux réduit et surtout, Apple ne gère pas intégralement la communication. C’est principalement son partenaire Bandai qui portera le projet. A 599$, la machine est également beaucoup plus chère que ses concurrentes.
L’ennui, c’est que le marché est déjà saturé. A l’époque, la Nintendo 64, la PSOne et la Saturn se taillent la part du lion. Les autres acteurs ont du mal. Et Apple ne parvient pas à percer. Sa console ne se vendra qu’à 45.000 exemplaires.
D’autres versions de la Pippin seront proposées. Les ventes resteront très faibles, au point que Bandai abandonne sa commercialisation dès l’année suivante.