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Test – Ride 3 : l’ivresse du deux roues
Trois ans après ses débuts, Ride connaît déjà une troisième itération. La série de Milestone, qui avait débuté avec de petites ambitions, voit aujourd’hui très grand. Mais Ride a-t-il vraiment le potentiel de s’imposer auprès des passionnés des deux roues?
Spécialiste des jeux de course, Milestone s’est concentré ces trois dernières années sur le développement de sa propre licence de jeux de moto, baptisée Ride. Les deux premiers volets, plutôt réussis, étaient parvenus à séduire les passionnés de sport automobile. Ils disposaient toutefois de trop gros défauts pour imposer la série comme un incontournable auprès des gamers. Trois ans après ses débuts, la série prend finalement son envol avec un Ride 3 qui semble avoir enfin trouvé la recette du succès…
Pour cette cuvée 2018, les développeurs sont repartis d’une feuille blanche. Ride 3 inaugure en effet l’usage d’un nouveau moteur graphique – en l’occurrence l’Unreal Engine 4, qui remplace le moteur maison du studio milanais. Le résultat est à la hauteur de nos attentes, même si Ride 3 n’est pas vraiment ce qu’on pourrait appeler une claque graphique. Le jeu de Milestone se classe sans difficulté dans le haut du panier. Les motos ont été modélisées avec un niveau de détail tout simplement impressionnant. Les décors sont superbes. Et par dessus le marché une attention toute particulière a été accordée aux effets visuels comme la pluie, au rendu photo-réaliste, ou les effets de lumière.
L’autre bonne nouvelle concerne le contenu du jeu. Cette cuvée 2018 est particulièrement généreuse, avec un line-up de 230 bécanes, 27 circuits – dont certains très originaux -, et l’ajout de conditions météorologiques qui impactent réellement la conduite (mais qui ne sont toutefois pas dynamiques). Le mode solo a en outre été retravaillé pour proposer une expérience de jeu très riche, avec bon nombre de challenges, compétitions et défis auxquels il faudra participer pour débloquer toutes les bécanes du jeu. Outre les défis habituels, on retrouve quelques séquences nostalgie qui permettront aux joueurs de (re)découvrir l’histoire des modèles les plus emblématiques. Un mode solo classique, mais d’une efficacité redoutable.
Cerise sur le gâteau, Ride conserve les nombreux éléments de personnalisation de ses ancêtres, qui permettent au joueur de personnaliser sa moto dans les moindres détails et de customiser au maximum l’expérience de jeu.
Là où les choses dégénèrent, c’est au niveau de l’intelligence artificielle, tout bonnement désastreuse. Celle-ci ne prend jamais en compte le comportement du joueur. Résultat? Les autres motards n’hésiteront pas à vous foncer dedans si vous vous placez sur leur chemin. Plus inquiétant : ils ne seront jamais déstabilisés lors des chocs… C’est bien simple, on a ici affaire à des bots qui suivent le tracé idéal sans jamais se préoccuper du joueur. Pour ajouter à notre malheur, on remarque la présence de quelques bugs d’affichage mais également de physique, pas franchement folichons.
La conduite a toutefois un peu évolué par rapport à Ride 2. Plus réaliste que son ancêtre, le jeu prend désormais en compte les déformations du terrain, les conditions météorologiques changeantes et les différences surfaces. L’immersion n’est que meilleure. Très accessible par nature, le jeu propose une expérience plus réaliste une fois les aides désactivées. Il réunira ainsi passionnés de sport automobile et débutants, à la recherche de sensations fortes. Car cela reste incontestablement l’un des plus gros atouts de Ride : le jeu reste très généreux en sensations fortes, avec des sensations de vitesse poussives et de bonnes sensations de conduite.
On apprécie également les quelques améliorations apportées à la bande sonore du jeu, avec des bruitages beaucoup plus réalistes et des sonorités plus nerveuses.
Comme les précédents volets de la série, Ride 3 souffre malheureusement d’un mode multijoueur ultra-classique qui ne brillera ni par l’absence de salon, ni par celle d’un mode local, pourtant indispensable pour les amateurs de jeux automobiles. Dommage, car à quelques gros défauts près, Ride 3 frôlait la perfection.