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Test – Battlefield 5 : l’anti-Call of Duty a encore frappé
Arrivé tardivement, face à un Call of Duty qui lorgne de plus en plus vers le titre purement multijoueur, le nouveau Battlefield reprend les mécanismes du précédent volet tout en changeant de chronologie. Exit la Première Guerre mondiale et place cette fois à la Seconde Guerre mondiale, pour un titre qui lorgne lui aussi de plus en plus du côté du Battle royale.
Nombreux étaient les joueurs qui avaient fait part de leur crainte de voir le studio suédois Dice se reposer sur ses lauriers après Battlefield 1. Les premières bandes annonces de Battlefield 5 avaient donné des sueurs froides à plus d’un joueur. Fidèle à ses promesses, Dice livre toutefois l’un des meilleurs FPS de 2018, et incontestablement l’un des meilleurs jeux multijoueurs du moment.L’éditeur américain semble toutefois avoir appris de ses erreurs – et a très logiquement décidé de retirer de son jeu lootbox et microtransactions. Exit également le fameux modèle de Season Pass si contraignant (et coûteux) pour les joueurs. Avec Battlefield 5, Electronic Arts revoit entièrement sa stratégie et propose un titre sans DLC payants qui devrait – à l’image de Red Dead Redemption 2 – continuer à évoluer à travers les mois. Objectif : éviter une grande braderie et proposer aux joueurs un jeu sous la forme de service.
Au cours des prochains mois, les joueurs pourront donc découvrir de nouvelles missions en solo, de nouveaux modes de jeux mais aussi de nouvelles cartes multijoueurs. Une belle promesse qui devrait permettre à EA de fédérer une belle communauté autour de son jeu.
L’inconvénient de ce modèle, c’est qu’au lancement, le contenu du jeu reste relativement limité, puisqu’on retrouvera seulement 8 cartes à explorer en multijoueur et seulement 3 War Stories – pour à peu près 4h de jeu en solitaire, ce qui reste assez maigre. D’autant plus que les War Stories en question sont moins captivantes que dans Battlefield 1. N’espérez pas redécouvrir les plages de Normandie ni vous lancer dans la Bataille des Ardennes ici, puisque Dice a choisi de se concentrer sur des campagnes méconnues de la Seconde Guerre mondiale, avec des séquences de jeu à ski totalement inédites en Norvège, des affrontements en Provence, et une guerre fratricide en Afrique du Nord. Si la narration est une réussite – malgré quelques partis-pris qui dérangeront sans doute les historiens -, la campagne solo de Battlefield 5 ne parvient pas vraiment à briller, la faute sans doute à ses scripts trop visibles, des séquences souvent trop peu spectaculaires et un niveau de difficulté beaucoup trop bas. Certes, il a le mérite d’exister, mais le résultat n’est malheureusement pas vraiment à la hauteur. On espère dès lors que les futures War Stories corrigeront un peu le tir, même si cela semble à priori fort peu probable.Sans surprise, l’accent a été mis sur le mode multijoueur du jeu. Dice reprend la recette de Battlefield 1, tout en l’affinant. Il ne faut donc pas s’attendre à un simple copié-collé de la cuvée 2016. Battlefield 5 hérite ainsi du système d’escouades de Battlefield 1. Pour espérer remporter la partie, le joueur devra apprendre à coopérer avec les autres joueurs de son escouade, qui progresseront ensemble sur le champ de bataille, faisant avancer la « ligne de front ». Un mécanisme de jeu intelligent, et qui avait déjà fait ses preuves dans Battlefield 1. La bonne nouvelle, c’est que Dice a peaufiné sa recette en introduisant quelques petites nouveautés qui rendent plus indispensable encore la coopération entre joueurs. Ainsi, il est désormais possible de réanimer l’un de ses compagnons d’arme à tout moment. Le chef d’escouade pourra lui désormais demander des « supply drops », qui fourniront un avantage tactique certain sur le champ de bataille. La fonction est toutefois limitée par le nombre de points acquis par l’équipe au cours de la partie. Plus l’escouade a de points, plus elle sera en mesure de faire appel à d’importants renforts. Autre changement de taille : les joueurs n’auront que deux chargeurs de réserve et un kit de soin en début de partie. Pour récupérer des munitions, ils pourront soit abattre des ennemis, soit faire appel à leurs coéquipiers. Bref, à moins d’être totalement suicidaire, mieux vaut apprendre à jouer en équipe.
Pour le reste, on ne change pas une recette qui marche : Battlefield 5 reste un titre multijoueur explosif, qui propose des affrontements sur des cartes de taille impressionnantes, presqu’entièrement destructibles, et qui proposent généralement leur lot de véhicules à piloter. Exit toutefois le combat naval dans ce volet, qui fait la part belle aux ballets aériens et aux batailles de chars.
Dice reprend la plupart des éléments de Battlefield 1 tout en en corrigeant les principaux défauts. Moins frustrant, le jeu se révèle également plus nerveux, plus coopératif et récompense davantage le joueur dans sa progression. Au fil des parties, le joueur gagnera ainsi de l’expérience qui lui permettra de déverrouiller différents éléments cosmétiques, mais aussi d’améliorer ses armes et d’ajouter certaines compétences aux véhicules.
Du côté des classes de combattants enfin, Dice équilibre davantage encore les différentes unités présentes sur le champ de bataille. Chaque classe dispose ainsi de deux niveaux de spécialisation et gagne plusieurs facultés. Il sera ainsi possible de déposer des barbelés ou de mettre sur pied des tourelles mitrailleuses pour compliquer la tâche de ses adversaires.
Malgré la présence de seulement 8 cartes au lancement, le mode multijoueur de Battlefield 5 s’impose comme un must pour les amateurs de FPS multijoueurs. Et ce d’autant plus que les 8 cartes proposées offrent une diversité impressionnante et disposent d’un level-design des plus intelligents. On ajoutera à cela le fait qu’il soit possible de parcourir ces cartes dans de nombreux modes de jeu, allant du match à mort en équipe à la conquête, en passant par la ligne de front ou la domination. Du côté des nouveautés, on citera la présence du mode Breakthrough, qui propose aux différentes escouades de collaborer pour prendre simultanément plusieurs points stratégiques et ainsi avancer sur l’ennemi et le mode Grand Operation, qui propose d’enchainer les cartes & modes de jeu et de débloquer bonus et malus sur la carte suivante en fonction des performances de son équipe sur la carte précédente. Amusant, à défaut d’être révolutionnaire.
Sur le plan technique, Dice réalise presqu’un sans faute, malgré son moteur graphique vieillissant. Les décors sont non-seulement superbes mais également variés et bourrés de détails. Comme à son habitude, le moteur Frostbite excelle dans la destruction de décors, avec des visuels impressionnants et des explosions plus vraies que nature. On le sent d’entrée de jeu, on a ici affaire à une très grosse production. La direction artistique est fantastique et le travail sur la bande sonore absolument remarquable, avec des musiques accrocheuses et un sound design exceptionnel.
Alors certes, Battlefield 5 déçoit quelque peu au niveau de son contenu, mais il y a fort à parier que le constat aura considérablement évolué d’ici quelques mois. Notre seul véritable regret concerne l’aventure solo, qui aurait probablement mérité davantage d’attention de la part du studio…
C’est un fait, Fortnite a bousculé le marché du jeu vidéo. Depuis près d’un an maintenant, les clones du jeu d’Epic Games se multiplient. Même les plus grosses franchises cèdent aux sirènes du battle royale. Il y a quelques semaines, Activision nous livrait ainsi son premier Call of Duty 100% multijoueur, qui introduisait pour la toute première fois un mode Battle Royale. Plus timides, Electronic Arts et Dice nous livrent un jeu qui conserve une campagne solo scénarisée, mais qui introduit lui aussi un mode Battle royale. Il faudra toutefois se montrer patient avant de pouvoir y goûter, puisque celui-ci ne devrait prendre son envol qu’en 2019.
Contrairement à Activision, Electronic Arts a fait le pari un peu fou de lancer son jeu sans mode Battle Royale au lancement. Une grosse partie du solo et du multijoueur ne sera d’ailleurs déployée qu’à travers de futures mises à jour. Dans sa forme actuelle, Battlefield 5 est donc très proche de son ancêtre, Battlefield 1, puisqu’il reprend une grosse partie des mécanismes de son ainé, son moteur graphique ainsi que les fameuses War Stories, qui permettent de découvrir plusieurs pans du conflit, de plusieurs angles différents.