- Batterie ordinateur
- ACER ADVENT ALCATEL AMAZON APPLE ASUS AUTEL BAOFENG BBK BENQ BFDX BLACKBERRY BLACKVIEW BLU BOSE BQ CANON CASIO CAT CHUWI CITIZEN CLEVO CMCC COMPAQ COOLPAD CUBOT DELL DJI DOOGEE DOOV DYNABOOK ECOVACS ELEPHONE ETON FANUC FUJIFILM FUJITSU GARMIN GATEWAY GE GETAC GETONG GIGABYTE GIONEE GOOGLE GOPRO HAIER HASEE HBC HILTI HISENSE HOMTOM HONEYWELL HONGJIE HONOR HP HP_COMPAQ HTC HUAWEI HYTERA IBM ICOM INFINIX INFOCUS ITEL JBL JJRC JUMPER JVC K-TOUCH KENWOOD KIRISUN KODAK KONKA KOOBEE KYOCERA LEAGOO LEICA LENOVO LG LOGITECH MAXELL MEDION MEITU MEIZU MICROMAX MICROSOFT MINDRAY MITSUBISHI MJXRIC MOTOROLA MSI NEC NETGEAR NEWLAND NIKON NOKIA OLYMPUS ONEPLUS OPPO OTHER OUKITEL PACKARD_BELL PANASONIC PARROT PAX PENTAX PHILIPS PRESTIGIO QIKU RAZER REALME RTDPART SAMSUNG SANYO SEIKO SHARK SHARP SIEMENS SONY SUNMI SYMA SYMBOL TADIRAN TCL TECNO TOPCON TOSHIBA TP-LINK TRIMBLE TWINHEAD ULEFONE UMI UMIDIGI UNIWILL UROVO VARTA VERTEX VERTU VIVO WEILI WIKO XIAOMI XINNUAN YAESU YUHUIDA ZEBRA ZTE
TOP DES VENTES
Capacité - Tension
ARTICLES RÉCENTS DU BLOG
Test – Thronebreaker : The Witcher se réinvente en jeu de cartes
Après l’excellent Gwent, CD Projekt nous livre un second jeu de cartes inspiré de l’univers de The Witcher, qui propose cette fois de vivre une aventure passionnante tout en partant à la découverte de la Lyrie.
Les Polonais de CD Projekt n’en finissent plus d’étendre l’univers de The Witcher. Après l’excellent Gwent, qui permettait aux joueurs de The Witcher de s’affronter à travers le fameux jeu de cartes présent dans le troisième opus, le studio polonais nous livre un second jeu de cartes, qui reprend en grande partie les mécanismes de Gwent, mais ne propose toutefois cette fois qu’une aventure solo. Exit donc le multijoueur et place cette fois à un titre purement narratif, qui devrait combler les passionnés de jeux de cartes.
Car, n’ayons pas peur de le dire, Thronebreaker est une totale réussite. Tout d’abord parce que le jeu de CD Projekt ne se contente pas – comme d’autres – de proposer des défis sans aucun fil conducteur. Dans Thronebreaker, le joueur incarnera Meve, la reine de Lyrie et de Rivie, qui devra guider ses troupes face aux forces de Nilfgaard. Si le fil conducteur du jeu reste simple, Thronebreaker propose une aventure très riche sur le plan narratif, avec de nombreux dialogues à découvrir, des enjeux incertains et un jeu de pouvoir qui rappelle les meilleures saisons de Game of Thrones. La force du jeu, c’est de permettre au joueur de progresser selon ses désirs dans l’aventure. Chaque décision qu’il prendra impactera donc directement le scénario du jeu.
Mélangeant brillamment plusieurs styles de jeu, Thronebreaker propose de parcourir une vaste carte en incarnant directement la reine de Lyrie. L’approche est audacieuse pour un jeu de cartes, mais le concept fonctionne parfaitement, en grande partie grâce à la direction artistique audacieuse du studio, qui a choisi d’opter pour le cel-shading, en donnant à son jeu l’aspect d’un dessin-animé.
L’intégralité de l’aventure se déroulera donc de cette façon, le joueur contrôlant les déplacements de son personnage sur une vaste carte. Il pourra ainsi décider de récupérer denrées et or, qui lui permettront d’améliorer ses cartes et de se procurer de nouveaux éléments, de dialoguer avec les nombreux PNJ qui peuplent l’univers de Thronebreaker, et de décider des futurs affrontements.
Thronebreaker se permet même de lorgner un petit peu du côté du jeu de gestion et de stratégie en permettant au joueur de gérer ses ressources, de recruter de nouvelles troupes et d’aider la populace. Malheureusement, l’idée n’est que trop peu exploitée et son potentiel gâché par le manque d’ambition de CD Projekt, qui aurait probablement mieux fait de tirer un trait sur cet aspect. Rien de bien vilain en soi, mais on ne peut que penser que le jeu aurait pu être encore meilleur si cette composante avait été davantage travaillée.S’il mélange différents styles de jeu, Thronebreaker reste avant tout un jeu de cartes. Le joueur passera de ce fait la plupart de son temps à affronter des ennemis à travers une série de défis variés qui lui permettront de récupérer de nouvelles cartes pour améliorer son deck. Si Thronebreaker n’offre pas une grande liberté de choix au joueur en ce qui concerne son deck, c’est parce que le jeu se veut avant tout un titre narratif. Le joueur aura certes la possibilité de crafter ses propres cartes et d’acquérir de nouvelles cartes tout au cours de l’aventure, mais CD Projekt n’a jamais eu l’ambition de créer un jeu de cartes à collectionner. A l’inverse, le jeu de CD Projekt se positionne davantage comme un jeu purement technique, dans lequel le joueur devra apprendre à maîtriser chacune de ses cartes et à créer des combos entre elles. Dans Thronebreaker plus que dans n’importe quel autre jeu de cartes, ce sont les synergies qui impacteront le plus le déroulement d’un combat. Ainsi, certaines de vos unités verront leur stats augmenter lors du déploiement d’autres forces sur le champ de bataille. Certaines cartes permettront également d’activer des compétences spéciales de certaines de vos unités. Autrement dit, il faudra du temps pour mémoriser les synergies entre les différentes cartes et en tirer parti.
Très techniques, les affrontements forceront le joueur à recommencer parfois plusieurs fois d’affilée le même combat pour progresser dans l’aventure, jusqu’à trouver la bonne combinaison. Si les habitués de Gwent apprécieront le challenge, il faut reconnaître que certains passages pousseront les joueurs les plus désinvoltes à lâcher le pad au bout d’une demi-douzaine d’essais. Thronebreaker aurait en ce sens gagné à proposer plus de combinaisons gagnantes – et de liberté dans son gameplay – pour se présenter comme un titre moins frustrant et moins casse-tête.