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Test – RollerCoaster Tycoon Adventures : un portage à oublier sur SwitchTest – RollerCoaster Tycoon Adventures : un portage à oublier sur Switch
Bien connue des amateurs de parcs d’attractions, la série des RollerCoaster Tycoon tente aujourd’hui une incursion sur Switch avec un spin-off qui n’entrera pas dans l’histoire du jeu vidéo…
Drôle d’idée que celle d’Atari de porter une série culte comme RollerCoaster Tycoon sur Switch en prenant comme référence la déclinaison mobile du jeu, qui simplifiait à l’extrême le gameplay de la série.
Dans la pratique, inutile donc d’espérer retrouver les sensations d’antan. Cet épisode de la franchise reprend dans les grandes lignes le concept du premier RollerCoaster Tycoon tout en réduisant drastiquement l’éventail des actions à disposition du joueur. Ainsi, pas de gestion des besoins des visiteurs de votre parc, qui déambulent de façon totalement aléatoire dans votre parc d’attractions. La plupart des éléments sont gérés de façon “générale”. Ce qui signifie que les visiteurs de votre parc n’ont pas de besoin spécifique et que tout ce petit monde se gère beaucoup plus facilement puisqu’il suffira d’ouvrir un stand de hot-dog pour réduire l’appétit ou la soif des visiteurs. Le positionnement du stand importe peu ici : ce qui compte, c’est de répondre le plus rapidement possible au “besoin”. Il en va de même pour ce qui est de vos employés : pas d’embauche ni de salaire dans RollerCoaster Tycoon Adventures. Tout l’aspect stratégique et de micro-management passe donc à la trappe, réduisant le concept de RollerCoaster Tycoon à un jeu de gestion “pour les débutants.”
Si on comprend l’approche de l’éditeur, qui a visiblement choisi de cibler une audience plus jeune, difficile de passer sur les nombreux défauts du jeu. C’est un fait, cet épisode est un titre fini à la truelle. Les bugs sont légion. Le gameplay a été fondamentalement mal pensé pour la console, avec des polices trop petites pour l’écran de la Switch et une prise en main abominable – en particulier lorsqu’il est question de créer ses propres montagnes russes. Et on sent d’entrée de jeu que les développeurs se sont contentés du minimum syndical pour ce portage. Pour prendre un exemple concret, nous citerons l’attitude des visiteurs dans les montagnes russes, qui gardent les bras en l’air en toute circonstance, même lorsque leur wagonet est à l’arrêt!
Côté réalisation technique, on se retrouve face à un jeu mobile qui n’a pas vraiment fière allure sur grand écran. Les décors colorés sont là pour jouer les cache-misère. Dès que l’on zoome un petit peu sur son parc d’attraction, on se rend compte des moyens minimalistes déployés pour ce portage. Les décors sont pixélisés, les visiteurs du parc modélisés à la truelle et les modélisations dignes d’un titre sorti il y a plus de 15 ans sur PC. En vue éloignée, le jeu fera illusion. Mais guère plus. Inutile de le préciser : ce jeu ne fait pas vraiment honneur à la plate-forme sur laquelle il tourne…
Là où le bas blesse, vu le positionnement “casual” du jeu, c’est qu’il impossible de tester ses propres attractions. Impossible également d’explorer son propre parc d’attractions, en incarnant l’un des visiteurs du site.
Pour ajouter à notre malheur, les développeurs n’ont même pas pris la peine de fluidifier leur jeu. Dès que le parc s’agrandit, le frame-rate a tendance à baisser. Les nombreuses fautes d’orthographe dans les textes et les menus ne font que confirmer le manque de finition dont a été victime ce jeu, sorti probablement à la hâte pour remplir le line-up de fin d’année…
Dommage, d’autant plus que le contenu du jeu était relativement conséquent, avec 4 environnements différents, 16 scénarios-missions et une grande diversité d’attractions à disposer.
Conclusion
Si l’idée de porter RollerCoaster Tycoon sur Switch n’était pas mauvaise en soi, le résultat se montre toutefois très décevant. Et pour cause puisqu’Atari nous livre le portage d’un jeu mobile sur Switch. Exit la richesse du jeu de gestion que l’on a connu sur PC, et place à un titre d’une simplicité déconcertante, qui se destine à une audience beaucoup plus jeune. Un changement de cap qui aurait pu fonctionner si Atari s’était donné les moyens de réussir. Avec son moteur graphique d’un autre temps, sa réalisation désastreuse et son concept sous-exploité, RollerCoaster Tycoon Adventures aura bien du mal à convaincre les joueurs.