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Test – Monster Boy et le Royaume Maudit : le digne successeur de Wonder BoyTest – Monster Boy et le Royaume Maudit : le digne successeur de Wonder Boy
C’est au studio français Game Atelier que l’on doit ce Monster Boy et le Royaume Maudit, jeu d’action-aventure lorgnant du côté de Metroid et surtout de la saga Wonder Boy de Sega, puisqu’il bénéficie de l’aura de son créateur.
Sorti au début du mois de décembre sur toutes les plateformes, Monster Boy et le Royaume Maudit a été développé en parallèle du remake Dragon’s Trap sorti l’an dernier. Comme ce dernier, le jeu rend hommage à la série Wonder Boy sur Sega, bénéficiant d’ailleurs du regard de Ryuichi Nishizawa, le papa de Wonder Boy in Monster World.
Cette nouvelle aventure entièrement inédite nous fait incarner le jeune Jin qui part à la recherche d’orbes afin de faire lever la malédiction qui s’est abattue sur le Royaume de Monster World, transformant tous ses habitants en animaux. Une malédiction dont est en partie responsable l’oncle fou du héros.
Le gameplay emprunte aux bons vieux Metroid en permettant de débloquer au fur et à mesure jusqu’à six transformations (en comptant son apparence humaine) et des capacités qui ouvriront de nouvelles voies.
Au programme : ennemis, boss, trésors, cachettes et truffes à dénicher (qui débloquent ou améliorent les pouvoirs). Des pièces d’équipements sont aussi à trouver, Jin pouvant changer d’épée, de bottes ou de bouclier au besoin. Selon l’équipement choisi, on débloque le double saut, le renvoi de projectiles ou encore la création de blocs de glace. De nombreuses capacités et subtilités sont à découvrir au fil de l’aventure, qui propose une jolie durée de vie (une quinzaine d’heures) pour un titre, rappelons-le, indépendant.
Mais le must revient aux différentes transformations du héros, qui a lui aussi muté en animal. Au fur et à mesure de ses pérégrinations, il pourra ainsi prendre l’apparence d’un cochon, d’un serpent, d’une grenouille, d’un lion et d’un dragon.
Sous la forme du cochon, impossible d’utiliser une épée ou tout autre équipement, mais en revanche, vous bénéficiez de sorts (comme le lancer de boomerang ou de boules de feu, pour ne citer que ceux-là) et d’un sens olfactif sur-développé pour révéler des passages et indices, ou encore trouver les truffes cachées. Le serpent peut quant à lui se glisser dans les plus petits trous et rester accroché à certaines surfaces ; la grenouille utilise sa langue pour se propulser ou gober des ennemis (ce qui redonne de la vie); le lion peut lancer une charge destructrice sur certains blocs qui barrent le passage et le dragon peut voler et cracher du feu.
Chacune de ses capacités est utilisée au sein du level design, qui se complexifie lui aussi durant l’aventure. Parfois, plusieurs d’entre elles seront même à combiner pour pouvoir résoudre les nombreuses énigmes qui émaillent l’aventure.
S’il apparaîtra au premier abord enfantin aux yeux de certains, Monster Boy et le Royaume Maudit s’avère en réalité assez riche et dispose d’une belle difficulté progressive, sans jamais s’avérer insurmontable. Comme dit plus haut, le level design s’enrichit de plus en plus en progressant, et certaines zones s’apparenteront à des donjons labyrinthiques où il faudra faire preuve d’observation. Ajoutez à cela une dimension RPG avec des pièces d’équipements à améliorer chez un forgeron, et vous obtenez un jeu très riche et complet.
Visuellement, le titre est très coloré et bénéficie de jolies animations avec de nombreuses trognes et mimiques irrésistibles. Tout se déroule en 2D (les décors sont aussi joliment détaillés), à l’exception de quelques passages en arrière-plan, finalement peu nombreux. Les morceaux de musique, aussi beaux qu’entêtants, participent également à une immersion totale dans cet univers chatoyant et très kawai (le cochon fait très Ranma ½, par exemple). Seuls les réfractaires à ce style pourraient adopter une attitude répulsive. Mais ce serait passer à côté d’un excellent jeu.
Conclusion
Il n’y a pas grand-chose à reprocher à ce Monster Boy et le Royaume Maudit qui, outre afficher un univers joliment coloré et animé, bénéficie d’un gameplay riche en adéquation avec le level design. On pointera peut-être juste du doigt un manque d’originalité dans la narration et une très grande accessibilité qui pourrait décevoir les puristes en quête de challenge. Pas que ce Monster Boy en soit dépourvu, mais sa difficulté progressive reste à la portée des plus observateurs. Pas vraiment un défaut en soi pour un titre auquel petits et grands pourront facilement y trouver leur bonheur, d’autant que la durée de vie (15h environ) nous en donne pour notre argent (une quarantaine d’euros).