- Batterie ordinateur
- ACER ADVENT ALCATEL AMAZON APPLE ASUS AUTEL BAOFENG BBK BENQ BFDX BLACKBERRY BLACKVIEW BLU BOSE BQ CANON CASIO CAT CHUWI CITIZEN CLEVO CMCC COMPAQ COOLPAD CUBOT DELL DJI DOOGEE DOOV DYNABOOK ECOVACS ELEPHONE ETON FANUC FUJIFILM FUJITSU GARMIN GATEWAY GE GETAC GETONG GIGABYTE GIONEE GOOGLE GOPRO HAIER HASEE HBC HILTI HISENSE HOMTOM HONEYWELL HONGJIE HONOR HP HP_COMPAQ HTC HUAWEI HYTERA IBM ICOM INFINIX INFOCUS ITEL JBL JJRC JUMPER JVC K-TOUCH KENWOOD KIRISUN KODAK KONKA KOOBEE KYOCERA LEAGOO LEICA LENOVO LG LOGITECH MAXELL MEDION MEITU MEIZU MICROMAX MICROSOFT MINDRAY MITSUBISHI MJXRIC MOTOROLA MSI NEC NETGEAR NEWLAND NIKON NOKIA OLYMPUS ONEPLUS OPPO OTHER OUKITEL PACKARD_BELL PANASONIC PARROT PAX PENTAX PHILIPS PRESTIGIO QIKU RAZER REALME RTDPART SAMSUNG SANYO SEIKO SHARK SHARP SIEMENS SONY SUNMI SYMA SYMBOL TADIRAN TCL TECNO TOPCON TOSHIBA TP-LINK TRIMBLE TWINHEAD ULEFONE UMI UMIDIGI UNIWILL UROVO VARTA VERTEX VERTU VIVO WEILI WIKO XIAOMI XINNUAN YAESU YUHUIDA ZEBRA ZTE
TOP DES VENTES
Capacité - Tension
ARTICLES RÉCENTS DU BLOG
Test – Tales of Vesperia Definitive Edition : le retour d’un RPG culte
Titre auparavant disponible sur PS4 et PC, Omensight débarque sur Switch en apportant tout le contenu de la version définitive. Il faudra donc enquêter sur ce qui a pu entraîner la fin du monde d’Urralia dans ce jeu mélangeant quelques petites mécaniques d’action-RPG.
Omensight est le dernier rejeton de Spearhead Games, studio indépendant canadien à qui l’on doit le jeu Stories : The Path of Destinies. Présenté comme étant son successeur spirituel, Omensight en reprend de nombreux éléments de gameplay en proposant cette fois-ci une expérience tout de même différente.
On incarne la Messagère, qui est un personnage mythique du monde d’Urralia et qui n’apparaît qu’en cas de crise. Il s’agit de mener l’enquête sur la mort inexpliquée de la Prêtresse Sans Dieu, puisque son décès aurait provoqué l’apocalypse. Il est donc question de retracer les dernières 24h avant la fin du monde, en suivant les faits et geste des différents protagonistes au cœur de cette intrigue.
Pour mener à bien cette enquête, il faudra donc revivre en boucle la dernière journée du monde d’Urralia qui sera différente selon le personnage que l’on choisit d’accompagner. Au nombre initial de 3, il sera possible d’alterner entre Draga, Ludomir ou Ratika après chaque niveau parcouru. Il sera même parfois nécessaire de devoir visiter plusieurs fois les mêmes lieux, avec toutefois une nuance de parcours qui dépend du personnage suivi, le titre étant rythmé au grès des indices que l’on récupère.
On pourrait s’attendre à devoir faire des recherches spécifiques, mais il n’en est rien puisque l’on récupère automatiquement ces indices sous forme de « vision de présage », qu’il faudra ensuite partager, tour à tour, aux différents personnages. Il va sans dire qu’une certaine répétitivité s’instaure par manque de variété et de choix, mais cela reste toutefois à nuancer en devenant même acceptable, notamment grâce au scénario du jeu, qui donne envie d’être entièrement découvert et qui sait nous tenir jusqu’à sa fin.
Les différents niveaux parcourus sont entrecoupés par des phases de combats, qui sont très proches de ce qui avait été fait dans le précédent jeu du studio, Stories : The Path of Destinies. Alors qu’il y était possible d’imposer son propre rythme, lors des combats, ceux d’Omensight sont nettement plus rapides, peut-être même trop, au point d’en devenir parfois même un inconvénient. Cela se ressent en particulier lors de combats avec un nombre important d’ennemis, la visibilité s’en retrouve réduite, augmentant au passage artificiellement la difficulté, qui devient donc parfois assez inégale. Il est en effet dommage de buter sur une courte séquence de combats alors que les précédents n’ont posés aucun problème. Fort heureusement, il est possible de régler cette même difficulté des combats, sans impacter le restant du jeu.
Sur le plan technique, ce portage sur Switch d’Omensight reste bien en dessous des autres versions et c’est en particulier les graphismes qui pâtissent des limitations techniques de la console de Nintendo. Alors que les menus et toutes les illustrations du titre de Spearhead sont d’une qualité équivalente, c’est surtout les graphismes 3D qui sont impactés car le titre souffre en effet de beaucoup d’aliasing. Cet effet de crénelage est d’autant plus visible en mode nomade même si cela devient un peu moins criard lorsque la console de Nintendo est branchée sur le dock. De plus, le titre souffre de nombreux chargements qui ont plutôt tendance à traîner en longueur. En dehors de cela, Omensight reste plutôt fluide dans son ensemble malgré une version qui tourne à seulement 30 images par secondes et il est possible de retrouver des sensations similaires aux autres versions.
Pour le reste, on retrouve la même qualité et le même soin, notamment pour l’aspect sonore du titre. Les doublages sont vraiment réussis et adaptés aux personnages, soulignant ainsi une direction artistique sympathique et du plus bel effet. Quant à la durée de vie, l’histoire nécessitera environ 8 à 10 heures de jeux. Une fois l’histoire principale bouclée, il est possible de parcourir à nouveau n’importe quel niveau du jeu afin de partir à la recherche des quelques indices loupés. Ceci n’est d’ailleurs pas anodin, puisque l’obtention de tous les indices du jeu débloquera l’accès à un personnage supplémentaire qui permet d’autant plus de pouvoir mieux comprendre le dénouement final et d’accéder à la vraie fin du jeu.
Omensight est un jeu sympathique à l’ambiance onirique qui propose une expérience relativement différente de ce qu’on a l’habitude de voir. L’idée de base de mélanger jeu d’enquête à des mécaniques d’action RPG sont intéressants sur le papier et il aurait été appréciable que l’idée aille plus loin avec un degré de liberté et de recherche plus important. Néanmoins le titre de Spearhead a le mérite de proposer une expérience différente et soignée à un prix adapté (~20€). Il est également dommage toutefois que la version Switch ne mette pas en valeur le travail effectué, car en plus de posséder des graphismes 3D en deçà des autres versions, les temps de chargements à rallonge gâchent d’une certaine manière l’expérience de jeu. Même si nous ne pouvons que recommander de toucher au titre sur une autre plate-forme, le titre de Spearhead Games a ses propres qualités qui sont indéniables et il serait dommage de passer à côté.