Test – Overcooked 2 : le party-game à la sauce coopérative

Sorti en août dernier sur PC, Overcooked 2 est désormais disponible sur toutes les plates-formes. Si elle ne réinvente pas la roue, cette suite affine une recette qui nous avait déjà séduit à l’époque…

Ceux qui ont eu la chance de toucher au premier volet vous le diront : Overcooked est incontestablement l’un des party-games les plus funs du moment. Et pour cause puisqu’ici il n’est pas tant question d’affronter ses amis mais davantage de coopérer avec pour enchainer les commandes à un rythme impressionnant.Le concept d’Overcooked est simple : coincé dans une cuisine, votre rôle est d’enchaîner les commandes à un rythme impressionnant, en découpant salades, cuisinant steaks, faisant cuire potages et assemblant les différents nutriments nécessaires à l’élaboration d’une recette. Déjà très amusant seul, le jeu de la Team17 se révèle tout simplement hilarant à plusieurs, chacun devant contribuer au succès de l’équipe.

Si le concept se prêtait parfaitement à la coop’ en écran splitté (une fonction déjà présente dans le premier volet), la Team17 a jugé qu’il était opportun d’introduire un mode en ligne avec le second volet. Une idée qui n’est pas mauvaise en soi, mais qui ne fonctionne qu’à moitié si vous jouez avec de parfaits inconnus ou sans le micro… La communication est en effet le principal facteur de réussite dans Overcooked. Difficile donc de conseiller le jeu sur Switch… Sur cette console, les joueurs ne pourront en effet communiquer qu’avec des émoticônes. Inutile de le préciser, la tâche risque d’être beaucoup plus ardue sur cette plate-forme!

D’une efficacité redoutable, le concept d’Overcooked est une nouvelle fois parfaitement exploité par les développeurs, qui, s’ils ne réinventent pas la roue, ont brillamment retravaillé leur potage. Au programme des réjouissances donc : de nouvelles recettes plus complexes, des dizaines de niveaux inédits, des défis plus corsés, plus de diversité et quelques petites nouveautés également au niveau du gameplay. Du bigger, better, faster efficace, qui satisfera les fans à défaut de créer quelque chose de nouveau.

Visuellement, les développeurs semblent également s’être lâchés, créant des décors plus colorés et plus exubérants encore. On aime ou on déteste, mais une chose est certaine : mieux vaut ne pas le mettre entre toutes les mains, sous risque de perdre une précieuse amitié…