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L’Hyperloop, le transport du futur?
“Le cinquième moyen de transport terrestre“, c’est par ces mots qu’Elon Musk qualifie l’Hyperloop. Son invention a-t-elle le potentiel pour devenir un mode de déplacement à part entière? Comme les autres, celui-ci dispose aussi bien d’avantages que d’inconvénients.
L’Hyperloop fait couler énormément d’encre depuis son invention en 2012. Plus que de l’encre, ce sont des milliards d’euros qui sont investis dans le développement de ce moyen de transport qui, pour beaucoup, s’alignera aux côtés de la voiture, du train, de l’avion et de tous les moyens de transport connus à ce jour.
Il n’y a pas de fumée sans feu, si des entreprises publiques et privées placent leur confiance dans l’Hyperloop, c’est parce qu’il possède de solides arguments pour devenir LE moyen de transport du futur mais tout n’est pas rose pour le véhicule imaginé par Elon Musk.
La vitesse de déplacement
L’argument phare autour du projet n’est autre que la vitesse supersonique à laquelle se déplaceront les capsules à l’intérieur des tubes : 1000 km/h avec des pointes à 1200 km/h. C’est plus qu’un avion de ligne dont la vitesse moyenne tourne plutôt autour des 800 km/h, largement plus qu’un train à grande vitesse qui circule à 300 km/h.
Qui dit grande vitesse dit faible temps de trajet. Sur papier, l’Hyperloop devrait permettre de relier San Francisco à Los Angeles (550 km) en 36 minutes ou Paris à Amsterdam (500 km) en une trentaine de minutes contre une heure de vol aujourd’hui, sans compter le temps d’embarquement.
Un billet à prix attractif
L’Hyperloop devrait changer notre manière de voyager. Si relier une capitale voisine nécessitait plusieurs dizaines voire centaines d’euros, le prix du billet pour voyager dans une capsule serait dérisoire. Toujours dans le cas de la liaison entre Los Angeles et San Francisco, on parle de 20$ le ticket.
Toutefois, le montant est avancé par Elon Musk pour promouvoir son invention. Étant donné la propension du milliardaire à annoncer des délais impossibles à tenir et des chiffres fantasques pour ses multiples entreprises, l’information ne peut encore être confirmée aujourd’hui. D’autant qu’aucune véritable ligne n’est aujourd’hui en activité et qu’aucune société de transport n’a annoncé le moindre prix.
L’important coût de l’infrastructure
Là où les navires et les avions se content d’un point de départ et d’un point d’arrivée en termes d’infrastructures, l’Hyperloop nécessite un réseau pour relier les deux points, tout comme les routes ou les voies ferrées. Seulement, tout reste encore à faire.
Présentée comme peu coûteuse, l’installation de tubes entre deux villes s’est avérée plus onéreuse dans la pratique. À la présentation du projet, Elon Musk défendait un coût de 6 milliards de dollars pour relier Los Angeles et San Francisco, soit 11 millions de dollars au kilomètre. Des documents d’Hyperloop One (devenu Virgin Hyperloop One après son rachat) indiquaient plutôt des sommes dans la fourchette des 52 à 75 millions de dollars au kilomètre pour une ligne de 107 miles située dans la même région, ce qui reste toutefois inférieur au coût d’une ligne de train à grande vitesse prévue entre les deux métropoles précédemment citées.
De son côté, l’entreprise canadienne TransPod annonce un coût de 17 millions d’euros (environ 20 millions de dollars) au kilomètres pour une ligne de 480 km entre Paris et Francfort. Bien sûr, ce coût est directement lié à la nature du terrain (relief, présence d’eau, composition du sol, etc.).
Le transport le plus sûr
De par sa conception, l’Hyperloop offre l’avantage d’être extrêmement sécurisé. Protégés dans des tubes, les capsules ne courent aucun risque face aux caprices de la météo contrairement aux moyens de transport classiques.
Par ailleurs, le système se veut entièrement automatisé, ce qui réduirait à néant le risque d’erreur humaine. Un système de freinage d’urgence est prévu en cas de problème technique et une distance de sécurité de 5 miles (environ 8 kilomètres) doit être respectée entre deux capsules pour éviter un impact si l’une d’entre elles est à l’arrêt.
Un moyen de transport vert
Les voyages sur de grandes distances sont aujourd’hui assurés par des lignes aériennes au lourd bilan carbone. D’un point de vue écologique, l’Hyperloop se pose plus comme un concurrent à ce mode de transport qu’au TGV puisqu’il fonctionnera entièrement à l’électricité.
En outre, son inventeur a prévu que des panneaux photovoltaïques puissent être installés au sommet des tubes pour assurer l’alimentation du système voire la production d’électricité en surplus.
En revanche, tous ne s’accordent pas à dire que les capsules Hyperloop seront moins gourmandes en énergie que les TGV. Leur capacité théorique est limitée à environ moins de 100 passagers contre plusieurs centaines de voyageurs pour une rame de chemin de fer, leur consommation en électricité par passager serait supérieure à celle des TGV.
Un tracé rectiligne
À des vitesses supérieures à celle du son, l’Hyperloop doit respecter certaines contraintes techniques qui lui rendent la vie dure. Une courbe devrait se dessiner sur 50 kilomètres pour réduire l’accélération exercée sur le corps des passagers à un niveau supportable pendant le voyage, quant 6 kilomètres suffisent à un TGV lancé à 300 km/h.
Autrement dit, pour relier une station à une autre, il est impératif que le tracé soit rectiligne. Et ce, en tenant compte de la géographie du terrain, limitant de fait les liaisons entre deux villes séparées par une zone accidentée ou une étendue d’eau en raison du coût des tunnels, des ponts ou toute autre structure qui permette de traverser un obstacle.