- Batterie ordinateur
- ACER ADVENT ALCATEL AMAZON APPLE ASUS AUTEL BAOFENG BBK BENQ BFDX BLACKBERRY BLACKVIEW BLU BOSE BQ CANON CASIO CAT CHUWI CITIZEN CLEVO CMCC COMPAQ COOLPAD CUBOT DELL DJI DOOGEE DOOV DYNABOOK ECOVACS ELEPHONE ETON FANUC FUJIFILM FUJITSU GARMIN GATEWAY GE GETAC GETONG GIGABYTE GIONEE GOOGLE GOPRO HAIER HASEE HBC HILTI HISENSE HOMTOM HONEYWELL HONGJIE HONOR HP HP_COMPAQ HTC HUAWEI HYTERA IBM ICOM INFINIX INFOCUS ITEL JBL JJRC JUMPER JVC K-TOUCH KENWOOD KIRISUN KODAK KONKA KOOBEE KYOCERA LEAGOO LEICA LENOVO LG LOGITECH MAXELL MEDION MEITU MEIZU MICROMAX MICROSOFT MINDRAY MITSUBISHI MJXRIC MOTOROLA MSI NEC NETGEAR NEWLAND NIKON NOKIA OLYMPUS ONEPLUS OPPO OTHER OUKITEL PACKARD_BELL PANASONIC PARROT PAX PENTAX PHILIPS PRESTIGIO QIKU RAZER REALME RTDPART SAMSUNG SANYO SEIKO SHARK SHARP SIEMENS SONY SUNMI SYMA SYMBOL TADIRAN TCL TECNO TOPCON TOSHIBA TP-LINK TRIMBLE TWINHEAD ULEFONE UMI UMIDIGI UNIWILL UROVO VARTA VERTEX VERTU VIVO WEILI WIKO XIAOMI XINNUAN YAESU YUHUIDA ZEBRA ZTE
TOP DES VENTES
Capacité - Tension
ARTICLES RÉCENTS DU BLOG
>
Tous les articles >
Test – Dead or Alive 6 : un nouveau départ pour la série de jeux de combatTest – Dead or Alive 6 : un nouveau départ pour la série de jeux de combat
Attendu au tournant, le nouveau Dead or Alive se devait de marquer le coup. La Team Ninja avait promis ainsi de nombreuses nouveautés pour le sixième volet de la franchise, qui débarque aujourd’hui sur PC, Xbox one et PS4.
Sorti il y a 7 ans déjà, le dernier volet de la franchise avait reçu un accueil plutôt mitigé des critiques, la faute en grande partie à sa politique tarifaire trop agressive et un manque flagrant de nouveautés, tant au niveau du casting que du gameplay. Le titre a entre temps eu droit à de multiples mises à jour et DLC et même à une réédition sur les consoles de dernière génération et sur PC, avec l’épisode Last Round. Quatre ans après la sortie de celui-ci, la Team Ninja rempile avec un sixième volet très prometteur sur le papier et dans lequel certains fans voyaient déjà un nouveau départ pour la franchise.
Dans les faits toutefois, Dead or Alive 6 s’inscrit dans la continuité du précédent volet, qui s’était déjà écarté des trois précédents opus. Le jeu devient un peu plus accessible, revoit le design de tout son casting et introduit quelques petites nouveautés au niveau du gameplay et de la progression. Pas de grand chambardement donc, contrairement à ce à quoi certains s’attendaient. Le jeu conserve un gameplay fun et dynamique, la plastique des combattant(e)s est toujours généreusement mise en avant et le jeu propose toujours un contenu très généreux, avec plus d’une vingtaine de personnages, des modes de jeu en pagaille, du multijoueur en ligne et nombre impressionnant de stages.
Côté gameplay, on notera d’entrée de jeu l’introduction d’une barre de super qui permet d’enchainer des super-coups qui permettront d’enlever jusqu’à 1/3 de la barre de vie de son adversaire. Celle-ci se remplit au fil des coups reçus / donnés et ajoute une dimension stratégique au jeu. Pour lancer le coup, il suffira de jouer avec la gâchette R1 / RB. Rien de plus simple. L’ennui, c’est que les coups spéciaux ont tendance à pleuvoir un peu trop souvent et que cette technique rend plus accessible encore un titre qui était déjà très accessible à la base… Avec sa jauge de super, la Team Ninja souhaitait permettre aux perdants de revenir dans le jeu après une série de coups. C’est le cas, sauf que dans la pratique, les combats sont encore plus courts que par le passé et la jauge super a tendance à remplacer les coups plus compliqués à enchainer chez les débutants…
Pour le reste, le titre conserve les acquis de ses ainés, avec un gameplay très dynamique et très nerveux. Les contres sont toujours aussi efficaces et les interactions avec les décors toujours au programme. Les fans ne seront globalement pas trop désarçonnés, si ce n’est par cette jauge de super, qui n’apporte finalement pas grand chose au gameplay.
Du côté du casting, on note la présence de deux nouveaux venus : Nico et Diego. La première s’intègre plutôt mal à l’univers de Dead or Alive. Le second est en revanche un très bon ajout au rooster du jeu. Dans les deux cas de figure en revanche, on notera que le style de combat se rapproche de celui d’anciens personnages de la franchise. Plus décevant : on note la disparition des deux invités de la série Virtua Fighter du rooster, de Mai Shiranui – qui reviendra toutefois en DLC payant -, et de plusieurs “ancêtres” de la franchise – dont l’incontournable Gen Fu, Ein et Leon. Plus inquiétant encore – Phase 4 ne sera jouable que si vous avez craqué pour l’édition Deluxe – facturé 20€ de plus que l’édition standard – outch!
Pour autant, le casting du jeu reste très généreux et les principaux personnages sont toujours au programme. Mieux : la Team Ninja a entièrement revu le character design de tous les personnages de l’univers de Dead or Alive et le rendu visuel est tout simplement bluffant. Le look “poupée de cire” cède sa place à un character design beaucoup plus réaliste. On notera au passage que la Team Ninja a réalité un gros travail au niveau des détails, en ajoutant par exemples quelques bleus sur le visage des personnages après que ceux-ci aient reçus de violents coups et des tâches de salissures sur leurs vêtements, après une chute.
Niveau contenu, le jeu fait le plein de nouveautés avec un mode DOA Quest qui se veut une alternative au mode solo principal, avec une série de missions durant lesquelles le joueur devra réaliser un objectif principal et accomplir également des missions secondaires pour débloquer des étoiles et crédits – lesquelles lui permettront de progresser dans ce mode de jeu et de débloquer de nouveaux contenus. On notera au passage qu’un système de points d’expérience apparaît également et que la façon de débloquer les costumes a changé. Il ne faudra cette fois plus enchainer les combats dans le Survival ou le time attack avec les différents personnages pour les débloquer puisque cela se fait désormais de façon aléatoire, au travers des combats. Le mode DOA Quest est en soi plutôt une réussite puisqu’il permet d’apprendre en s’amusant.
Cartons rouges en revanche pour l’absence du mode tag battle et pour le mode solo, au scénario minable, bourré de clichés, et très maladroitement mis en scène.
Autre cruelle déception : celle des costumes, beaucoup moins nombreux que dans les précédents volets dans la version de base du jeu (la version premium est un peu plus fournie), et moins originaux aussi. La politique de Tecmo à cet égard reste très décevante, dans la mesure où il faudra débourser près de 100€ tous les trimestres pour débloquer entre 50 et 100 nouvelles tenues et jusqu’à 2 nouveaux personnages… Une facture particulièrement salée. S’il ne s’agit finalement que de cosmétique, il est regrettable que les tarifs atteignent de tels niveaux.
On terminera pour ce qui est du contenu sur les niveaux – étonnamment nombreux, mais pour la plupart absolument immondes. On le sait, DoA 6 a subi des coupes budgétaires. La série a toutefois toujours brillé pour sa beauté et ses décors, superbes et interactifs. Très génériques, les décors de ce sixième volet ne brillent ni par leur level-design, ni par leur beauté. Et c’est là que le bas blesse.
Pour le reste, Dead or Alive 6 s’en sort finalement plutôt bien avec des doublages efficaces, une bande sonore généreuse, des tas d’options, des tas de modes de jeu, du mode Quête au Survival en passant par l’entraînement et le Time Attack, un mode online bien fichu, une fluidité exemplaire et un mode photo toujours plus complet. Les fans seront sans doute déçus par le contenu un peu maigrichon de ce volet par rapport à ses ancêtres, mais prendront rapidement un réel plaisir à parcourir le jeu. Les nouveaux venus découvriront eux un jeu de baston terriblement efficace qui n’a rien à envier à un Soul Calibur ou un Tekken.
Conclusion
S’il restera sans doute dans les mémoires comme le moins bon volet de la franchise, Dead or Alive 6 n’en reste pas moins un jeu de baston fun et terriblement addictif, qui parvient à compenser son piètre level-design et ses quelques petits défauts – de son mode solo inintéressant à sa garde-robe trop légère – par quelques petites nouveautés intéressantes, du mode DOA Quest, qui permet de se familiariser avec les commandes du jeu en s’amusant au système d’expérience calqué sur Injustice. Les personnages du jeu ont également tous subi un joli lifting dans ce sixième opus, et le rendu final est plutôt impressionnant. On regrettera toutefois que les arènes n’aient pas bénéficié du même souci du détail et que la politique tarifaire de l’éditeur pousse le joueur à passer par la case DLC… Le titre s’inscrit globalement dans la continuité du cinquième volet. On sent une réelle volonté de la Team Ninja de se renouveler. L’ennui, c’est que toutes les nouveautés ne sont pas forcément des plus intéressantes, à l’image de la jauge “super”, qui a tendance à rendre plus accessible encore un gameplay qui l’était déjà beaucoup…