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Pourquoi l’Apple Card est une petite révolution
Présentée lors de la dernière keynote d’Apple, l’Apple Card fait déjà trembler le secteur bancaire. Déjà présent sur ce marché avec sa fonctionnalité Apple Pay, la firme californienne chamboule les codes avec une carte de crédit en avance sur son temps.
Les premières rumeurs concernant une carte de crédit made in Apple sont apparues en février dernier, mais peu de personnes y croyaient. Pourtant, la firme californienne l’a bien fait. Elle s’est associée à la banque d’affaires Goldman Sachs et à MasterCard pour mettre au point une carte de crédit révolutionnaire. Durant la conférence du 25 mars dernier, le PDG de la société Tim Cook et Jennifer Bailey, vice-président d’Apple Pay, n’ont cessé de lister les avantages de ce nouveau mode de paiement, mais l’Apple Card est-elle vraiment si intéressante ?
La technologie au service du client
Il est vrai que la carte de crédit a de bons arguments. L’association Apple et Goldman Sachs permet de proposer un produit à la pointe de la technologie et du domaine bancaire. Disponible en version numérique – via une application – et physique, l’Apple Card permet aux clients de suivre à n’importe quel moment l’historique de ses transactions, comme c’était déjà le cas sur Apple Pay, mais elle propose également aux utilisateurs de connaitre la localisation des achats effectués via Maps. Un bon moyen pour s’assurer de la traçabilité des dépenses.
Par ailleurs, chaque achat est enregistré par couleur en fonction de sa catégorie (divertissement, shopping, nourritures et boissons). On peut ainsi suivre le total des dépenses pour telle ou telle catégorie sur la semaine ou sur le mois.
L’application a véritablement été pensée pour fonctionner sur iPhone et cela se ressent. Les consommateurs auront accès à l’ensemble de leurs dépenses et sauront où, quand et dans quoi elles ont été faites. De quoi offrir un aperçu précis et en temps réel de ses achats.
Cash-back et zéro frais cachés
Bien qu’il s’agisse d’une carte de crédit, la firme californienne assure qu’aucuns frais d’activation, d’utilisation (mensuel ou annuel), ni de retard ne seront facturés au client. Mais l’argument le plus intéressant qui pourrait convaincre bon nombre de consommateurs à sauter le pas est le système de cash-back mis en place.
Le principe du cash-back est simple et existe depuis longtemps déjà, mais n’est pas proposé par toutes les banques. Ici, l’Apple Card le propose en plusieurs versions. À chaque achat effectué avec la carte de crédit physique, l’acheteur recevra 1% du montant de son achat en retour, en argent directement sur son compte. Le pourcentage passe à 2% lors des achats avec la carte numérique – ou Apple Pay – et à 3 % pour les achats effectués sur l’ensemble des infrastructures Apple (boutique en ligne, Apple Store, App Store, iTunes). Aucune limite par jour n’est imposée.
À noter qu’il s’agit d’une carte de crédit, il est donc nécessaire de renflouer ou rembourser les dépenses effectuées avec cette carte. Or là, Apple vous propose de déterminer quel est le jour le plus intéressant pour rembourser vos dettes en fonction du taux d’intérêt.
10 ans d’avance sur le secteur bancaire
Au-delà de ces points positifs pour le consommateur, l’Apple Card se positionne loin devant les autres cartes de crédit des banques traditionnelles. Bons points sur le fond, mais également sur la forme.
Dans un premier temps, l’interface de l’application est stylisée, propre et facilement lisible, aspects auxquels la Pomme nous a habitués depuis toujours.
On ne retrouve pas la qualité visuelle et le même type d’informations – aussi facilement en tout cas – sur les applications d’autres banques telles que Belfius ou CBC. L’interface de l’Apple Card est claire et précise, mais elle centralise aussi tout sans avoir besoin d’autres applications.
Dans un second temps, la version physique de l’Apple Card semble venir du futur. En titane, on retrouve une nouvelle fois la patte de la Pomme dans son style épuré. Elle ne contient que le strict minimum d’informations, à savoir le nom et prénom de son propriétaire et est donc plus sécurisée que les autres cartes de crédit traditionnelles.
La version physique de l’Apple Card s’avère utile dans les établissements où Apple Pay n’est pas disponible puisqu’elle intègre une puce MasterCard qui lui permet de payer partout sans risquer que ses données soient copiées par un curieux. On peut également régler des paiements en ligne avec celle-ci, il suffit de copier le numéro de carte virtuelle consigné dans l’application Portefeuille.
Une stratégie signée Apple
On peut imaginer que l’Apple Card connaîtra un certain succès après son lancement durant l’été 2019 tout bonnement parce qu’il s’agit d’un produit Apple. Au-delà de la nécessité d’avoir une carte de crédit, l’Apple Card est un produit à part que beaucoup voudront se procurer. Elle est différente de ce qu’on a l’habitude de voir et apporte de nombreux avantages aux consommateurs, au-delà du prestige qu’apportent tous les produits signés Apple.
En a-t-on réellement besoin ?
Bien qu’intéressante, on pourrait se demander si l’Apple Card est vraiment nécessaire. Cette carte de crédit est l’occasion pour la Pomme de diversifier ses services, stratégie qu’elle a clairement établie lors de sa keynote.
Aujourd’hui, les modes de paiement sont nombreux et un de plus n’est pas vraiment nécessaire. Pourtant, le concept est séduisant, notamment le système de cash-back et l’absence de frais qui pourront convaincre le consommateur. C’est là qu’Apple pourrait tirer son épingle du jeu et influencer les banques traditionnelles.
Il faudra attendre encore quelques mois avant de voir l’Apple Card en action. Prévue pour cet été aux États-Unis, elle pourrait être déployée en Europe dans le courant 2019.