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Test – Assassin’s Creed III Remastered : un très bon remaster
Si Ubisoft a annoncé qu’il n’y aurait pas de nouveau volet Assassin’s Creed en 2019, ce n’était pas tout à fait vrai puisque le studio ressort le troisième épisode de la saga dans une version remastérisée. Sans être une refonte complète, est-ce que ce remaster en valait vraiment la peine ?
Avant d’entrer dans une critique profonde, petit détour sur le matériau de base. Assassin’s Creed troisième du nom – et 5e jeu de la série – est sorti en 2012, sur l’ancienne génération de consoles. Au fil des mois, plusieurs DLC se sont ajoutés à l’aventure originale (La Tyrannie du Roi Washington), DLC directement intégrés au jeu remastérisé, au même titre que le spin-off Assassin’s Creed Liberation.
Sans revenir en détails sur le jeu – qui date tout de même de 6 ans – nous allons tout de même revenir sur plusieurs aspects de l’aventure en gardant un regard avisé sur ce qui a été retravaillé dans cette version remastérisée.
Nostalgie au rendez-vous
Sur fond de conflit entre les Assassins et l’Ordre des Templiers, on suit le périple de Connor, un jeune Britannique et Mohawk, à travers sa quête de réponse à propos du massacre de son village qui a coûté la vie à sa mère, mais aussi sa recherche sur la véritable identité de son père. Son aventure le mènera à prendre part à la révolution américaine, entre 1753 et 1783, et à tenter de faire pencher la balance vers la liberté, idéal des Assassin’s, plutôt que la domination des Templiers.
À plusieurs moments, on se retrouvera dans la peau de Desmond Milles, au 21e siècle, descendant de Connor qui utilise l’Animus, une machine futuriste, pour revivre les aventures de son ancêtre grâce à la mémoire conservée dans son ADN, afin d’éviter la fin du monde et récupérer des artéfacts d’une importance capitale.
Si la (re)découverte de l’histoire est toujours un véritable plaisir, le temps a fait son œuvre. Le rythme n’est plus aux goûts du jour, notamment à cause des cutscenes trop abruptes qui ralentissent le déroulement de l’histoire et des cinématiques. On ne peut pas vraiment lui en tenir rigueur, encore une fois parce qu’il s’agit d’un remaster et non d’un remake.
Des détails bienvenus
L’ADN de la série des Assassin’s Creed – en dehors des derniers volets – repose essentiellement sur l’action et l’infiltration. Afin d’agir sur le déroulement de l’histoire, Connor doit se montrer discret dans ses enquêtes, éliminer certaines personnalités influentes sur son chemin et tenter de faire pencher la balance vers la liberté en réduisant au silence les membres de l’Ordre des Templiers.
Une quête rendue possible par l’agilité de notre personnage qui peut à la fois grimper aux murs, sauter de toit en toit, réaliser des sauts de l’ange, faire appel à sa vision d’aigle pour repérer plus facilement ses cibles et objets, ainsi que réaliser toute une flopée de figures acrobatiques.
Enfin, le joueur devra maîtriser les différentes techniques combats de Connor, que ça soit au corps à corps, à l’épée, au couteau, aux fusil et pistolet, mais également à l’arc à flèche. Plus encore, l’arme secrète et emblématique des Assassins, la lame secrète des Assassins.
Si le travail de remaster s’est surtout concentré sur le visuel – nous y viendrons –, plusieurs aspects du gameplay ont également été dépoussiérés. Des améliorations bienvenues, mais plus anecdotiques que révolutionnaires, notamment le déclenchement des doubles assassinats plus facile qu’auparavant, ainsi que la possibilité de siffler depuis n’importe quel point de dissimulation.
Mais c’est surtout au niveau de l’interface qu’un travail a été fait. Celle-ci a été améliorée, notamment via l’ajout de codes de couleurs pour les icônes qui permettent une lisibilité plus simple dans le jeu (objectifs). Ajout intéressant, surtout pour les personnes daltoniennes, mais les couleurs choisies (jaune et violet) choquent un peu trop dans le paysage. La carte est dorénavant plus représentative du réel. Plus définis, les contours des bâtiments et des chemins sont plus clairs, tant dans le menu carte que dans la mini-carte de navigation.
Au-delà de la quête principale – qui n’a presque pas pris de ride tant le scénario, l’essence même de la série des Assassin’s Creed, est bien construit -, les quêtes secondaires se montrent effectivement toujours conséquentes. On regrette tout de même que certaines non scénarisées aient été gardées, notamment la fameuse récolte des pages d’Almanach de Washington qui n’a rien d’intéressant. On regrettera néanmoins le rythme morcelé de cet épisode, et son début d’aventure peu palpitant…
Le vrai cœur du travail : les graphismes
Avec cet Assassin’s Creed III Remastered, les adeptes de la saga retrouveront les mêmes émotions éprouvées lors de la prise en main de l’original. En 6 ans, les souvenirs se sont un peu évanouis, mais des brides de l’excitation de la première impression, mélangées à cette nouvelle découverte offrira un moment agréable sans devoir affronter les affres du temps passé. La remasterisation du titre s’est surtout concentrée sur le visuel du jeu et, on ne peut pas le nier, c’est du joli travail en comparaison du matériel de base.
La première chose qui choque est la luminosité. Les équipes d’Ubisoft ont dû trouver une vieille boite d’ampoule parce que le jeu semble beaucoup plus éclairé, lumineux et ce n’est vraiment pas du luxe. On peut plus facilement voir ce qu’il y a à l’écran que ça soit en plein jour, dans les endroits peu éclairés, que durant la nuit. Il est vrai qu’auparavant, les endroits sombres l’étaient beaucoup trop.
Disponible sur la dernière génération de consoles (et PC), le jeu embarque désormais des images 4K et HDR. De quoi offrir une qualité d’images beaucoup plus intéressante autant sur la profondeur que sur les textures. L’étrange teinte bleutée du titre original laisse place à une palette de couleurs plus chaudes et variées, très agréable à l’œil.
Malheureusement, pour ce qui est des animations et des visages, il n’y a pas de doutes, il s’agit bien d’un remaster et non d’un remake. Il aurait fallu plus qu’un coup de pinceau – qu’un travail de façade – pour remettre aux goûts du jour les animations et expressions du visage des personnages, bien que la nouvelle palette de couleurs, la texturisation et l’éclairage apportent déjà énormément de bonnes choses. On notera tout de même, petit détail, le problème des yeux. D’un blanc éclatant ou reflétant étrangement la lumière, ceux-ci se démarquent du restant du visage d’une manière malaisante.
On retrouve également quelques problèmes d’affichage dans le fait que le personnage rentre dans les objets, que certaines animations ne fonctionnent pas aussi ou que des parties du décor disparaissent pour laisser passer Connor.