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Test – Final Fantasy VII : un grand classique du RPG enfin sur Xbox et Switch
Test – Final Fantasy VII : un grand classique du RPG enfin sur Xbox et Switch
Après Final Fantasy IX, place à un autre jeu de rôle légendaire. Square Enix ressort en effet Final Fantasy VII sur Switch et Xbox One, sans la fonction Play Anywhere de Microsoft. L'occasion pour ceux qui étaient passés à côté de le découvrir, ou pour les autres de profiter de leur plate-forme de prédilection.
Avant de dépeindre la qualité de ce portage de Final Fantasy VII, place au contexte de ce RPG si populaire. Ce 7ème épisode de la série des Final Fantasy est sorti sur PlayStation première du nom en 1997. Comme le veut la tradition autour de cette licence, il s'agit une fois de plus d'un épisode à part entière sans aucun lien avec les précédents. En dehors de quelques petites références, rien n'oblige donc d'avoir touché aux jeux précédents.
Un scénario tumultueux
Contrairement aux précédents épisodes qui se cantonnaient à des mondes médiévaux fantastiques, place à un univers futuriste se déroulant dans un futur qui n'est pas si lointain. On suit le personnage Cloud Strife, un ancien soldat de la Shinra, une organisation qui exploite les ressources de la planète afin de produire de l'énergie et s'enrichir avec avidité. Celui-ci loue ses services à un groupe d'écoterroristes, Avalanche, qui mène un combat sans relâche contre la Shinra.
Les premières heures se déroulent dans la ville de Midgar, une énorme cité industrielle à l'esthétique très cyberpunk. Après quelques exactions avec des membres d'Avalanche, suivi d'une riposte de la part de la Shinra, les enjeux se révèlent être d'une tout autre ampleur. Un homme mystérieux doté de pouvoirs hors du commun au nom de Sephiroth fait son apparition et devient une grande menace pour la planète tout entière. Il devient en effet plus que vital de s'assurer que son plan ne puisse arriver à exécution, ce qui sera l'occasion de parcourir le globe en étant à sa poursuite.
Des graphismes retravaillés
Après six épisodes en 2D, Square Enix a voulu mettre les petits plats dans les grands en proposant son premier épisode en 3D. Le credo de la société nippone était d'être à la pointe, et ce, sur tous les fronts. Graphismes, gameplay, scénario, musiques, rien n'était laissé au hasard et cela se ressent encore et la magie est restée intacte, ou presque, plus de 20 ans après.
Afin de contourner les limitations techniques de l'époque, le jeu était divisé en plusieurs phases distinctes. On retrouve notamment un écran de déplacement au sein des villes et ce que l'on peut considérer comme des "donjons", qui exploitent une technique mêlant des modèles en 3D Super Deformed et des arrière-plans précalculés. Après en avoir terminé avec les événements survenus au sein de Midgar, il sera possible d'explorer la carte du monde et ces déplacements, tout comme ceux des donjons, sont entrecoupés de combats aléatoires. Cet écran de combat est quant à lui plus détaillé avec des combats en temps réel et une caméra dynamique.
Cette version remastérisée n'apporte que des améliorations limitées par rapport aux graphismes d'origine. Les modèles des personnages en 3D sont lissés, tout comme les images de fond bénéficient d'une amélioration anecdotique. Cependant, cette optimisation reste en demi teinte puisque le rendu de la 3D sur ces décors maintenant légèrement floutés s'avère être assez criard, ce qui ne suffit pas à masquer la réalisation vieillissante du titre – qui accuse sévèrement le poids des années, contrairement à un FF IX. De plus, on retrouve un format 4:3 avec d'atroces bandes grises de part et d'autre de l'écran.
Un gameplay unique
Le gameplay est quant à lui inchangé et l'exploration laisse place à de nombreux combats qui se déclenchent le plus souvent de manière aléatoire. L'ordre d'attaque dépend d'une jauge qui se charge continuellement, la barre ATB (Active Time Battle).
Autrement, on y retrouve de nombreux éléments classiques des jeux e rôles à l'exception d'un système de magie et de capacités bien particuliers. Il est en effet possible de s'équiper de matérias, des sphères colorées, formées à partir d'énergie Mako, celle récoltée par la Shinra.
Ces matérias débloquent de nombreuses possibilités d'attaques ou de défenses magiques, des ajouts de techniques, des améliorations de caractéristiques et même la possibilité de procéder à des invocations. C'est aussi pour ce système particulier que cette itération s'est démarquée et reste aujourd'hui encore dans les mémoires.
Un contenu très riche
Pour venir à bout de cet épisode, il faudra compter au strict minimum environ 30 heures de jeux. Mais terminer le titre en aussi "peu" de temps reviendrait à seulement boucler l'histoire principale sans se préoccuper de toute la richesse de l'univers du titre.
L'exploration est importante, notamment pour les quêtes secondaires, à l'instar du système d'expérience permettant de faire évoluer les caractéristiques de ses personnages ainsi que celle des fameuses matérias.
Une conception sonore brillante
Le dernier point qui met tout le monde d'accord est bien l'aspect sonore de Final Fantasy VII. Au-delà des bruitages très réussis, sa bande originale est exceptionnelle et fait encore son petit effet. Celle-ci contribuant pour beaucoup à cette ambiance si particulière malgré les années qui se sont écoulées. On retrouve avec délice les différents thèmes qui restent encore aujourd'hui des incontournables en matière de musiques de jeu vidéo.
Derniers points, ce portage bénéficie, tout comme celui de Final Fantasy IX, de petits bonus. Il est donc possible de retrouver 3 boosts qui sont des plus pratiques. Ceux-ci permettent de soit accélérer la vitesse du jeu par 3, de devenir invincible en combat et même de pouvoir les esquiver. Il suffit d'appuyer sur l'un, l'autre, ou même les 2 sticks à la fois afin de les activer à la volée. On aurait cependant apprécié retrouver un même système de points de passages et il est donc obligatoire de se limiter au système de sauvegarde classique du titre.