Un étudiant américain demande 1 milliard de dollars à Apple

Si les nouvelles technologies peuvent aider à accomplir des choses incroyables et utiles, elles ne sont pas pour autant indéfectibles. Une réalité dont a fait l’expérience un jeune américain de 18 ans après avoir été relié à tort à un vol commis dans un Apple Store à cause de la reconnaissance faciale.

Il n’est pas question d’une tentative d’arnaque à l’encontre d’Apple dans ce cas-ci, mais bien de réparation suite à un préjudice. En novembre dernier, un vol est commis dans l’un des Apple Store de la firme californienne, à Boston. Afin d’identifier l’auteur du vol, Apple va se baser sur son programme de surveillance ainsi qu’à la reconnaissance faciale. Une identification qui privera de liberté un étudiant de 18 ans, arrêté à son domicile.

Or, le jeune homme nie immédiatement les accusations. Il prouvera d’ailleurs son innocence par la suite. En effet, lors des faits qui se sont déroulés à Boston, le jeune homme se trouvait à son bal de promo, à Manhattan. De plus, le permis de conduire qui a été utilisé comme pièce d’identité lors du vol lui avait été volé peu de temps avant les évènements. La photo de celui-ci avait d’ailleurs été changée.

Son innocence et sa liberté retrouvées, l’étudiant entend bien demander réparation pour le préjudice qu’il a vécu puisqu’il vient d’entamer des poursuites judiciaires à l’encontre d’Apple et de la firme de sécurité à laquelle la firme avait fait appel.

« À la suite de la négligence d’Apple, [M.Bah] a été accusé de plusieurs crimes dans plusieurs États. Avant cette action, il n’avait jamais fait l’objet de poursuites ni eu de démêlés avec les autorités. En raison de la négligence des personnes à l’origine de l’accusation, il a subi un grave préjudice », a indiqué son avocat.

L’étudiant et son avocat demandent 1 milliard de dollars à la Pomme pour réparer son erreur. Une somme astronomique à laquelle Apple pourrait ne pas répondre favorablement. On peut tout de même imaginer que la firme de Cupertino fasse une contre-proposition et que l’histoire se finisse avec un accord à l’amiable.