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Test – Mortal Kombat 11 : un retour en force pour la série de jeux de combatTest – Mortal Kombat 11 : un retour en force pour la série de jeux de combat
Quatre ans presque jour pour jour après la sortie du dixième volet de la franchise, NetherRealm Studios nous livre enfin le onzième volet de sa série de jeux de combat. Un retour en force pour le studio, qui tente aujourd’hui d’imposer sa série comme un incontournable de la baston. Mais Mortal Kombat a-t-il vraiment les capacités de renverser un SoulCalibur ou un Dead or Alive?
L’année 2019 aura été marquée par le retour de plusieurs séries cultes dans le domaine des jeux de baston. Après Dead or Alive, c’est aujourd’hui au tour de Mortal Kombat de faire son retour sous le feu des projecteurs. Annoncé comme l’épisode du renouveau, Mortal Kombat 11 reprend en partie les acquis du dixième volet et améliore la recette pour tenter de percer enfin le secret du jeu de baston ultime. Encouragé par le succès d’Injustice 2 à persévérer, Netherealm livre sans doute ce qui restera comme l’un des meilleurs volets de la saga. Mais un excellent Mortal Kombat n’est pas forcément un excellent jeu de baston…
Véritable reboot pour la franchise, Mortal Kombat X (et dans une moindre mesure sa réédition Mortal Kombat XL) ont su séduire les fans de la série et remettre sur les rails une franchise qui avait perdu de sa superbe au fil des années. Mortal Kombat XI suit les traces de son ancêtre et améliore une recette qui fonctionnait déjà plutôt bien, sans repartir de zéro.
Le gros atout de cet épisode, c’est de délivrer un contenu très riche et très généreux pour le joueur puisqu’on retrouve pas moins de 25 personnages au lancement (auxquels devraient venir s’ajouter quelques personnages supplémentaires sous la forme de DLC et à travers le Season Pass), dont la majorité des incontournables. Le titre propose de surcroît quantité d’arènes, modes de jeu et cinématiques pour proposer une expérience complète dès sa sortie.
Les fans – et les nouveaux venus – seront pourtant quelque peu désarçonnés pour la direction prise par le scénario de ce onzième volet, qui revisite l’histoire des autres opus. Dans MKXI, Kronika décident de modifier l’Histoire en remodelant certains passages emblématiques. Le titre s’inspire ainsi ouvertement d’un “What If”, série culte de Marvel, en revisitant les scénarios des autres épisodes et en réinventant l’histoire de Mortal Kombat. Le résultat est pour le moins spécial… Totalement surréaliste, le scénario a le mérite d’être mis en scène avec un beau gros budget : les cinématiques en jettent, les doublages sont réussis… mais on ne peut s’empêcher de penser que s’il était question d’un film à gros budget, MKXI serait une belle grosse série B.
Soyons francs : le scénario de MKXI est non seulement très peu intéressant à suivre mais également franchement ridicule. L’aventure solo a toutefois le mérite de varier les décors et les adversaires et vous occupera ainsi pendant un bon moment – comptez 5 à 6h pour en voir le bout, en visionnant les cinématiques.
Le véritable cœur du jeu, en solo, ce sont les modes Tours Klassiques et Tours du temps, qui proposent d’enchainer les combats avec des conditions spéciales et modificateurs pour récupérer diverses récompenses – le plus souvent des crédits que vous pourrez utiliser dans la Krypte pour débloquer du contenu. Bien fichus, ces deux modes de jeu offrent au titre une solide durée de vie en solo.
A côté de cela, on retrouve bien sûr quantité de modes de jeu en multijoueur, en ligne et hors-ligne. MK11 se veut à nouveau très généreux avec ses lobbys, matchs classés, et modes de jeu variés. De surcroît, le multijoueur en ligne est plutôt stable. Pas de temps de ralentissement ni d’erreurs de réseau à noter dans nos tests.
Du côté du gameplay, on ne change pas une recette qui marche, mais on introduit toutefois quelques petites nouveautés qui rendent le jeu plus technique et stratégique. Exit ainsi le x-ray et place au fatal blow, une sorte de fatalité qui s’utilise une seule fois par match et n’est accessible qu’une fois que sa barre de santé est passée sous la barre des 30%. L’idée est simple : permettre au perdant de revenir dans la course en sortant un coup dévastateur qui est surtout l’occasion d’admirer une superbe séquence – également très sanglante. L’idée n’est pas mauvaise, mais ne plaira pas forcément à tous les joueurs puisque le perdant est clairement avantagé en fin de partie. D’une rare violence, le jeu de NetherRealm n’en reste pas moins un véritable délice pour les yeux et causera multiples “wow” et “baaaah” chez les non-initiés.
Parmi les autres modifications au niveau du gameplay, on notera que le dash remplace ici la course et l’apparition d’une double jauge qui permettra l’usage de super-coups en cours de partie. Rien de révolutionnaire en soi, mais le gameplay se complexifie un peu. Dans le même ordre d’esprit, il est possible d’interagir avec les décors en certains points en s’appuyant sur un mur ou en récupérant une lance pour empaler son adversaire.
Le gameplay de la série n’a pas fondamentalement changé et les modifications ne sont pas révolutionnaires, mais elles ajoutent un petit aspect stratégique bienvenu.
Côté réalisation, NetherRealm frappe très fort en livrant ce qui est sans doute l’un des plus beaux jeux de baston. Ingame, le titre est vraiment très impressionnant. Les décors affichent une jolie profondeur, les déplacements sont moins rigides que par le passé et les personnages sont plutôt bien modélisés. La direction artistique pose en revanche un peu plus question. Les habitués de la franchise seront ainsi assez surpris de constater une super-américanisation et asiatisation du casting, qui semblait auparavant plus international. Le rendu de certains personnages est également absolument désastreux. Si les personnages iconiques de la franchise s’en sortent bien, les autres ont toujours autant de mal à ressortir.
Même constat – mitigé – en ce qui concerne le contenu impressionnant à débloquer. S’il est très appréciable de pouvoir débloquer croquis, finishing moves et tenues, il l’est beaucoup moins de devoir recueillir non pas une mais plusieurs monnaies virtuelles pour débloquer du contenu dans la Krypte. Soyons totalement francs : celle-ci s’est transformée en une gigantesque lootbox, et le joueur sera clairement encouragé à débourser de l’argent pour débloquer du contenu aléatoire en ouvrant des coffres de différentes valeurs. On s’en serait honnêtement bien passé.