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Test – Final Fantasy XII : un classique du RPG débarque sur Switch et Xbox OneTest – Final Fantasy XII : un classique du RPG débarque sur Switch et Xbox One
Deux ans après avoir vu le jour sur PS4, le remaster de l’excellent Final Fantasy XII débarque enfin sur Xbox One et Switch.
Dix ans après sa sortie initiale, Final Fantasy XII revient sous la forme d’une réédition du jeu introduisant plusieurs nouveautés et bénéficiant de jolies retouches sur le plan visuel. Et ce qui est sûr, c’est que l’éditeur a mis les petits plats dans les grands. Les choses n’ont pas été faites à moitié, puisqu’il ne s’agit pas ici d’un simple portage du jeu PS2 sur Xbox One et Switch, mais bien d’une version entièrement remasterisée du jeu.
C’est évidemment au niveau visuel que le plus gros du travail a été fait. Les visuels sont beaucoup plus lisses et tirent désormais parti des performances des deux consoles. Si le jeu a plutôt mal vieilli, ses cinématiques n’ont pas pris une ride, et on se replonge finalement assez facilement dans l’aventure palpitante de ce volet.
Autre point important concernant ce remaster : la bande originale du jeu a été entièrement revue et intègre une version réorchestrée de tous les morceaux, de meilleure qualité et de plus grande intensité. Le résultat est tout bonnement bluffant.
Rien que dans la forme, on peut voir que cette réédition n’est pas un simple transfert du jeu originel sur PS4. Elle a demandé beaucoup de temps et un travail minutieux. Nous avions, par ailleurs, déjà pu nous faire une idée du savoir-faire des équipes de Square Enix lors de la réédition de Final Fantasy X et X-II, en 2014 sur PS3 et PS Vita et en 2015 sur PS4 douze ans après sa première apparition (2002).
Une mise à jour visuelle réussie
Déjà en 2006, le jeu se montrait très innovant sur le plan visuel en poussant dans ses derniers retranchements la PlayStation 2. Le remaster effectué par l’équipe de Square Enix est une remise au goût du jour du travail opéré à l’époque. Si le moteur graphique reste le même, les développeurs ont entièrement retouchés les visuels. Les personnages et les décors gagnent en textures et en détails, mais également en profondeur. Ils ne semblent plus collés aux décors, mais prennent en relief et en masse. Les couleurs sont toujours aussi présentes, mais moins criardes que par le passé. Globalement, le jeu est également plus fluide, et le rendu global des cinématiques plus réussi.
Un scénario passionnant
Le monde fantastique d’Ivalice est divisé entre deux empires voisins qui tentent depuis des années d’avoir la domination sur l’autre. Des affrontements terribles qui menacent le quotidien des petites gens. A côté des soldats expérimentés, certains rebelles vont vouloir prendre part au combat à leur niveau. C’est évidemment leurs aventures à eux que nous suivrons, avec à leur tête un adolescent orphelin de 17 ans et, bien sûr, on retrouve la présence d’une jeune princesse, Ashe. Le duo très caractéristique de la saga Final Fantasy.
Au-delà de la trame principale, chaque personnage a évidemment sa propre histoire et le jeu propose d’en apprendre davantage sur chacun d’eux à travers des moments de vies.
Très riche, le scénario du jeu est surtout admirablement mis en avant par des cinématiques superbes et une ambiance visuelle qui rappelle les meilleurs épisodes de la saga Star Wars.
Des tableaux de compétences plus lisibles
Dans la première version du jeu, sortie en 2006 au Japon et en 2007 en Europe, les personnages pouvaient se spécialiser dans n’importe quelle classe, mêlant magie blanche et noire, compétences de combat et d’armes à feu. De vrais demi-dieux. Cela a été changé lors dans la seconde version du jeu – Final Fantasy XII : International Zodiac Jobs System -, en 2007 avec l’ajout de « jobs », des catégories de compétences, qui – ironiquement – n’est sorti qu’au Japon.
Dans cette réédition du jeu, Square-Enix a de nouveau entièrement repensé le système en incluant des tableaux de compétences divisés en 12 classes, représentant les signes du zodiaque. Les personnages peuvent être spécialisés dans deux classes sur un total de douze. La version 2017 a tout de même subi quelques améliorations à ce niveau, rendant les grilles plus lisibles et plus intuitives. Attention qu’une fois choisie, on ne peut plus la modifier.
Il s’agit d’une une manière pour le joueur de personnaliser un peu plus son équipe, même si certains personnages se dirigent naturellement vers l’une ou l’autre classe.
Des aspects des combats automatisés
Si les affrontements au tour par tour ont toujours été la grande spécialisé de la série, la particularité de cet épisode était déjà en 2007 de permettre au joueur de voir apparaître les ennemis à distance – les ennemis sont visibles et attaquables sans transition. Un aspect qui permet à la fois de s’orienter plus facilement pour prendre de l’expérience, mais aussi de les éviter pour progresser plus vite dans l’aventure. Si le système de combat au tour par tour reste donc très classique, FFXII initiait une approche du champ de bataille relativement inédite et plutôt innovante pour l’époque.
On retrouve également le concept des « gambits », un système d’automatisation d’attaques et de soins qu’on peut imposer à ses personnages suivant les situations. Par exemple, on peut décider que tous les co-équipiers attaquent le même monstre que le leader ou que le soignant soigne automatiquement le chef si ses points de vie diminuent jusqu’à un niveau défini. Un automatisation qui est la bienvenue dans un titre déjà assez coriace, et qui simplifie grandement la vie du joueur…
Nouveaux modes de jeu et autres améliorations
Final Fantasy XII – The Zodiac Age intègre également de nouveaux modes de jeu, ce qui lui permet de rajouter quelques heures de quêtes supplémentaires à l’aventure principale.
Grâce au New Game +, le joueur pourra choisir de continuer à combattre des ennemis même s’il a atteint le niveau maximal. C’est une manière de prolonger le plaisir, mais aussi d’obtenir de meilleurs objets.
Deuxième nouveau mode, celui de l’Epreuve. Final Fantasy XII – The Zodiax Age intègre un mode de 100 défis, proposant au joueur de se confronter à des vagues d’ennemis par paliers. Des ennemis déjà rencontrés dans l’histoire, et qui permettront au joueur d’acquérir de nouvelles récompenses qui valent souvent le détour.
On notera également que les personnages invités et les invocations peuvent être désormais contrôlés par le joueur. Mais l’un des points les plus intéressants reste tout de même la possibilité d’accélérer par deux ou par quatre la vitesse de déplacement. Un aspect très utile étant donné qu’il n’y a toujours pas de moyen de téléportation et, aux vues des étendues immenses du monde ouvert, il s’agit d’une fonctionnalité véritablement très pratique pour le joueur.
Enfin, on soulignera que cette sortie colle avec les 30 ans de la saga de Hironobu Sakaguchi, et célèbre à sa manière le succès d’une franchise qui n’a cessé de nous étonner au fil des années. Très aboutie, cette réédition du jeu demeure donc un incontournable pour tous les fans de la série, et en particulier pour ceux qui étaient passés à côté de cet opus au moment de sa sortie…
Conclusion
Bien que les animations et décors du jeu ont pris un sacré coup de vieux, Final Fantasy XII n’en reste pas moins un excellent cru et probablement l’un des meilleures épisodes de la franchise. Square-Enix a réalisé un énorme travail de modernisation de son jeu, tant au niveau des visuels que de la bande sonore ou du gameplay. Les nostalgiques ne seront pas déçus de retrouver un univers connu, mais perfectionné. Au-delà de l’aspect visuel, les nouveaux modes de jeu ajoutent un réel intérêt à ce remaster, au même titre que le système de voyage accéléré qui facilite la progression. On notera également la présence d’un nouveau système de compétences du Zodiac Job qui a été revu et retravaillé, facilitant l’évolution des personnages dans le jeu. Parfaitement abouti, ce remaster devrait logiquement séduire autant les fans de la franchise qui avaient touché à l’opus au moment de sa sortie qu’à ceux qui avaient volontairement choisi de zapper cet épisode. Ce portage de FFXII sur Xbox et Switch clôt également un gigantesque travail de conversion de l’intégralité de la franchise par Square-Enix.