- Batterie ordinateur
- ACER ADVENT ALCATEL AMAZON APPLE ASUS AUTEL BAOFENG BBK BENQ BFDX BLACKBERRY BLACKVIEW BLU BOSE BQ CANON CASIO CAT CHUWI CITIZEN CLEVO CMCC COMPAQ COOLPAD CUBOT DELL DJI DOOGEE DOOV DYNABOOK ECOVACS ELEPHONE ETON FANUC FUJIFILM FUJITSU GARMIN GATEWAY GE GETAC GETONG GIGABYTE GIONEE GOOGLE GOPRO HAIER HASEE HBC HILTI HISENSE HOMTOM HONEYWELL HONGJIE HONOR HP HP_COMPAQ HTC HUAWEI HYTERA IBM ICOM INFINIX INFOCUS ITEL JBL JJRC JUMPER JVC K-TOUCH KENWOOD KIRISUN KODAK KONKA KOOBEE KYOCERA LEAGOO LEICA LENOVO LG LOGITECH MAXELL MEDION MEITU MEIZU MICROMAX MICROSOFT MINDRAY MITSUBISHI MJXRIC MOTOROLA MSI NEC NETGEAR NEWLAND NIKON NOKIA OLYMPUS ONEPLUS OPPO OTHER OUKITEL PACKARD_BELL PANASONIC PARROT PAX PENTAX PHILIPS PRESTIGIO QIKU RAZER REALME RTDPART SAMSUNG SANYO SEIKO SHARK SHARP SIEMENS SONY SUNMI SYMA SYMBOL TADIRAN TCL TECNO TOPCON TOSHIBA TP-LINK TRIMBLE TWINHEAD ULEFONE UMI UMIDIGI UNIWILL UROVO VARTA VERTEX VERTU VIVO WEILI WIKO XIAOMI XINNUAN YAESU YUHUIDA ZEBRA ZTE
TOP DES VENTES
Capacité - Tension
ARTICLES RÉCENTS DU BLOG
Test – Giga Wrecker Alt : plate-forme et puzzle ne font pas bon ménage
Sorti en 2017 sur Steam, Giga Wrecker n’avait pas vraiment marqué les esprits en son temps, malgré sa direction artistique inspirée. Les créateurs de Pokémon Rouge & Bleu redonnent aujourd’hui sa chance à un jeu que l’on aurait voulu aimer.
Connu pour son travail sur la série Pokémon, Game Freak travaille également occasionnellement sur ses propres franchises, à l’instar de Giga Wrecker, un jeu de plate-forme sorti en 2017 sur PC, qui avait à l’époque reçu un accueil plutôt mitigé.
Limited Run Games offre aujourd’hui au titre une réédition, avec une fournée de niveaux inédits supplémentaires à travers une version physique et numérique, disponible à présent aussi sur Switch, PS4 et Xbox One.
Atypique, le jeu de Game Freak mélange deux styles de jeu très différents, en mêlant plate-forme et puzzle, dans des environnements en 2D. Proche d’un metroidvania, le titre propose d’enchainer affrontements, combats de boss, énigmes et séquences de plates-formes à un rythme soutenu. Il se démarque toutefois des autres titres du genre par les capacités spéciales de son personnage, mi-humain, mi-machine.
Dans la peau de Reika, le joueur pourra adopter différentes formes, se transformant en boule pour traverser des passages exigus, ou en foreuse pour détruire un pan entier du décor. Tout le concept du jeu repose sur les capacités spéciales que Reika utilisera pour progresser à travers les niveaux, que ce soit en interagissant avec les environnements ou en éliminant des ennemis. Face à elle, on retrouve une armada de robots en tous genres, qui viendront lui mettre des bâtons dans les roues.
Sur le papier, le jeu de Game Freak avait tout pour séduire : un concept séduisant, à mi-chemin entre le platformer et le puzzle game, des boss titanesques à terrasser, une direction artistique atypique et des pouvoirs très particuliers. Dans la pratique toutefois, on se rend compte que le jeu des créateurs de Pokémon a été très mal ficelé. Tout d’abord parce que son level-design n’est pas du tout inspiré. Ensuite, parce qu’une bonne partie des séquences de jeu sont beaucoup trop brouillonnes pour qu’on s’y retrouve. Excessivement frustrante, la progression dans le jeu forcera le joueur à recommencer parfois plusieurs fois d’affilée le même niveau. Pour ne rien arranger à notre malheur, on se rendra très vite compte que les points de sauvegardes ont été très mal placés – ce qui poussera le joueur à faire preuve de beaucoup d’attention, en permanence. Le niveau de stress monte vite dans Giga Wrecker, et si l’on apprécie sa difficulté, il est regrettable que celle-ci soit liée non pas à l’ingéniosité des développeurs mais plutôt à leur manque de talent… De façon générale, on déplorera d’ailleurs un manque de précision dans les commandes et dans le gameplay du jeu, qui lui porte fortement préjudice…
Fondamentalement intéressant sur le papier, Giga Wrecker est l’exemple typique du jeu qui aurait pu être autrement meilleur s’il avait été mieux fignolé. Difficile de dire si cela vient d’un manque de budget ou de talent. Une chose est sûre, trop de séquences de jeu se révèlent brouillonnes, les décors ont tendance à se répéter un peu trop et aussi les menus que l’interface sont désagréables à utiliser. Les temps de chargement ont également tendance à être un peu trop longuets…
Dommage, car le mélange de genres était plutôt intéressants. Certaines énigmes sont vraiment bien pensées, les combats de boss sont dynamiques, la direction artistique vraiment inspirée et la bande son nous livre quelques jolies tirades. Les développeurs sont d’ailleurs même allés jusqu’à intégrer un système d’expérience permettant de débloquer certaines capacités de l’héroïne. Une idée encore une fois très ingénieuse sur le papier, mais malheureusement très mal exploitée puisque celles-ci n’apportent rien de vraiment neuf à l’expérience de jeu. Plus surprenant pour un metroidvania, le jeu se joue en ligne droite – les développeurs ayant fait le curieux choix de ne pas proposer d’intempestifs allers-retours.
Côté réalisation, le jeu est plutôt joli malgré son tout petit budget, et bénéficie même d’une direction artistique très inspirée, qui tire son inspiration des classiques de l’animation japonaise. Rien de surprenant d’ailleurs à ce que Rising Star Games se soit proposé pour l’édition du jeu à l’international…
Conclusion
Malgré toutes ses bonnes idées, le jeu de Game Freak ne parvient pas totalement à séduire, la faute à un gameplay beaucoup trop approximatif et à un level-design pas assez ambitieux. Original dans le fond comme dans la forme, le titre de Game Freak se positionne comme un metroidvania atypique, qui a le mérite d’oser une recette différente de ce qu’on a l’habitude de voir mais qui ne va pas (correctement) au bout de son idée. Très vite, la frustration gagne le joueur, qui ressortira blasé d’un voyage qui aurait mérité d’être beaucoup plus enchanteur. Dommage, d’autant plus que graphiquement, le titre était plutôt joli. Reste un prix de vente relativement attractif, qui poussera peut-être certains amateurs du genre à s’y risquer, malgré les nombreuses mises en garde…